Savoirs'accepter tel que l'on est Qui n'a pas éprouvé de honte ou de culpabilité dans sa vie ? Mais dÚs qu'il s'agit de guérir le passé et de nous pardonner, nous nous sentons démunis. Pourquoi ? Notre conception du pardon intÚgre généralement une victime et un coupable. Mais nous nous retrouvons dans l'impasse dÚs lors que nous jouons ces deux rÎles, que nous faisons du tort à
Dizionario francese Reverso - Definizioni & sinonimi francesi accepter 1 souscrire, accĂ©der, supporter, tolĂ©rer, consentir, acquiescer, adhĂ©rer, admettre, agrĂ©er, avaler, concĂ©der, approuver, ratifier, vouloir, dĂ©fĂ©rer, endosser [antonyme] se soustraire, dĂ©cliner, rĂ©prouver, dĂ©rober, rĂ©cuser, repousser s'accepter emploi pronominal 2 tolĂ©rer, supporter, assumer, admettre [antonyme] repousser, dĂ©charger accepter condamnation v admettre d'ĂȘtre condamnĂ© accepter dans son cadre v admettre en son sein accepter l'augure v espĂ©rer dans le succĂšs annoncĂ© d'une entreprise accepter v se soumettre Ă  une dĂ©cision accepter tel que l'on est v assumer accepter une prolongation de temps v accorder un dĂ©lai accepter un principe comme vĂ©ritĂ© fondamentale v admettre comme un dogme ĂȘtre difficile Ă  accepter forme du verbe ĂȘtre rester sur le cƓur, rester sur l'estomac Dizionario francese Reverso - Definizioni & sinonimi francesi accepter 1 consentir, supporter, agrĂ©er s'accepter emploi pronominal 2 s'assumer, se tolĂ©rer comme Dizionario francese Reverso - Definizioni & sinonimi francesi Dizionario Collaborativo Francese Sinonimi soustrayable adj. que l'on peut soustraire transgressible adj. que l'on peut transgresser, enfreindre Sur le modĂšle d'intransgressible, intransgressable. imprivatisable adj. que l'on ne peut pas privatiser créé par Christian Estrosi en parlant de la Poste passage obligĂ© nm. Ă©tape que l'on ne peut Ă©viter [Fig.] ! sieste nf n. repos que l'on prend aprĂšs le dĂ©jeuner chasse gardĂ©e n. domaine, terrain que l'on se rĂ©serve figurĂ© ex la politique Ă©trangĂšre est la chasse gardĂ©e du chef de l'Ă©tat ! genera non percunt n. lorsqu'on est dĂ©biteur d'une chose de genre, on ne peut s'abriter, pour se soustraire Ă  l'exĂ©cution, derriĂšre le fait que les objets que l'on voulait livrer ont pĂ©ri ; on peut toujours se procurer des biens Ă©quivalents pour satisfaire Ă  son obligation. [Leg.] peser ses mots v. faire attention Ă  ce que l'on dit, ne pas exagĂ©rer, dire des choses dont on est sĂ»r c'est vraiment un spectacle incroyable, et je pĂšse mes mots! bienvenue au club ! exp. se dit pour indiquer Ă  son interlocuteur que l'on est dĂ©jĂ  plusieurs dans la mĂȘme situation [familier] Ex. "- J'en ai marre du mauvais temps ! - Bienvenue au club !". mieux vaut tenir que courir exp. il vaut mieux se satisfaire de ce que l'on a rĂ©ellement, mĂȘme si c'est moins que ce que l'on peut espĂ©rer, mais que l'on n'est pas sĂ»r d'obtenir voir aussi "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" parce que je le vaux bien exp. s'emploie par plaisanterie pour dire que l'on mĂ©rite lĂ©gitimement ce que l'on a, ce que l'on dĂ©sire [Hum.] * allusion au slogan publicitaire de l'OrĂ©al * s'emploie Ă©galement Ă  propos d'autres personnes et de façon ironique ou non "si sa cote chute, c'est parce qu'il le vaut bien" On est parti sans moi exp. Fiquei para trĂĄs brique nf. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] on dit aussi "un tĂ©lĂ©phone briquĂ©" podcast nm. fichier audio ou vidĂ©o que l'on peut tĂ©lĂ©charger [Inform.] le terme officiellement recommandĂ© est "balado" ! honneur nm n. sentiment que l'on a de sa propre dignitĂ© sauver son honneur; c'est tout Ă  ton honneur tĂ©lĂ©phone briquĂ© nm. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] passer la vitesse supĂ©rieure vi. aller plus vite dans ce que l'on entreprend [Fam.];[Fig.] voir aussi "appuyer sur la pĂ©dale le champignon" l'herbe est toujours plus verte ailleurs exp. on s'imagine toujours que c'est mieux ailleurs que lĂ  oĂč l'on est mĂȘme pas + nom ou adjectif adv. s'emploie pour laisser penser que l'on n'a pas..., que l'on n'est pas... [Hum.] exemple "dĂ©mĂ©nager ton piano ? mĂȘme pas peur !" ressenti nm. la chose que l'on ressent ; ce que l'on Ă©prouve ; le sentiment voir Naples et mourir exp. s'emploie Ă  propos de quelque chose que l'on dĂ©sire ardemment et que l'on considĂšre comme le summum de la perfection Expressio
CetĂ©pisode concluant, vient clore notre thĂšme "dĂ©culpabilisons". J'aborderai avec vous: 1. la situation dans laquelle on se trouve: qu'est ce qui contribue Ă  notre difficultĂ© Ă  nous accepter et accepter oĂč on se trouve dans la vie. 2. 6 clĂ©s, solutions qui m'ont aidĂ© personnellement Ă  y faire face. soustrayable adj. que l'on peut soustraire passage obligĂ© nm. Ă©tape que l'on ne peut Ă©viter [Fig.] imprivatisable adj. que l'on ne peut pas privatiser créé par Christian Estrosi en parlant de la Poste transgressible adj. que l'on peut transgresser, enfreindre Sur le modĂšle d'intransgressible, intransgressable. ! sieste nf n. repos que l'on prend aprĂšs le dĂ©jeuner chasse gardĂ©e n. domaine, terrain que l'on se rĂ©serve figurĂ© ex la politique Ă©trangĂšre est la chasse gardĂ©e du chef de l'Ă©tat ! genera non percunt n. lorsqu'on est dĂ©biteur d'une chose de genre, on ne peut s'abriter, pour se soustraire Ă  l'exĂ©cution, derriĂšre le fait que les objets que l'on voulait livrer ont pĂ©ri ; on peut toujours se procurer des biens Ă©quivalents pour satisfaire Ă  son obligation. [Leg.] peser ses mots v. faire attention Ă  ce que l'on dit, ne pas exagĂ©rer, dire des choses dont on est sĂ»r c'est vraiment un spectacle incroyable, et je pĂšse mes mots! bienvenue au club ! exp. se dit pour indiquer Ă  son interlocuteur que l'on est dĂ©jĂ  plusieurs dans la mĂȘme situation [familier] Ex. "- J'en ai marre du mauvais temps ! - Bienvenue au club !". mieux vaut tenir que courir exp. il vaut mieux se satisfaire de ce que l'on a rĂ©ellement, mĂȘme si c'est moins que ce que l'on peut espĂ©rer, mais que l'on n'est pas sĂ»r d'obtenir voir aussi "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" parce que je le vaux bien exp. s'emploie par plaisanterie pour dire que l'on mĂ©rite lĂ©gitimement ce que l'on a, ce que l'on dĂ©sire [Hum.] * allusion au slogan publicitaire de l'OrĂ©al * s'emploie Ă©galement Ă  propos d'autres personnes et de façon ironique ou non "si sa cote chute, c'est parce qu'il le vaut bien" On est parti sans moi exp. Fiquei para trĂĄs brique nf. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] on dit aussi "un tĂ©lĂ©phone briquĂ©" podcast nm. fichier audio ou vidĂ©o que l'on peut tĂ©lĂ©charger [Inform.] le terme officiellement recommandĂ© est "balado" ! honneur nm n. sentiment que l'on a de sa propre dignitĂ© sauver son honneur; c'est tout Ă  ton honneur tĂ©lĂ©phone briquĂ© nm. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] passer la vitesse supĂ©rieure vi. aller plus vite dans ce que l'on entreprend [Fam.];[Fig.] voir aussi "appuyer sur la pĂ©dale le champignon" l'herbe est toujours plus verte ailleurs exp. on s'imagine toujours que c'est mieux ailleurs que lĂ  oĂč l'on est mĂȘme pas + nom ou adjectif adv. s'emploie pour laisser penser que l'on n'a pas..., que l'on n'est pas... [Hum.] exemple "dĂ©mĂ©nager ton piano ? mĂȘme pas peur !" ressenti nm. la chose que l'on ressent ; ce que l'on Ă©prouve ; le sentiment par ouĂŻ-dire exp. que l'on tient d'une ou plusieurs personnes que l'on a ouĂŻes, donc par oral "Par ouĂŻ-dire dans le journal" ne paraĂźt donc possible que dans un journal sonore pour malvoyants ou pire aveugles et encore il n'y a pas la nuance de bouche Ă  oreille. Ens’acceptant tel qu’on est, on parvient Ă  lĂącher prise et on accĂšde ainsi Ă  l’épanouissement. Finalement, pour parvenir Ă  la relaxation de son corps et de son esprit, tout part de la prise de conscience. DĂ©velopper la gratitude et la reconnaissance Comment fais-tu pour amener tes coachĂ©s Ă  mieux se sentir dans leur peau ? Chers lecteurs, Nous avons bien souvent de la difficultĂ© Ă  nous accepter tels que nous sommes. Nous nous comparons. Nous pensons toujours que les autres sont meilleurs, plus beaux, plus compĂ©tents, plus confiants, que nous avons moins de talents, moins de connaissances, moins de qualitĂ©s
Nous cherchons alors Ă  ressembler Ă  tel ou tel, ou bien nous envions secrĂštement et jalousement tel autre. En agissant ainsi, nous prenons 3 risques majeurs Le premier est de n’ĂȘtre que la pĂąle copie de quelqu’un d’autre. Le second est nous Ă©loigner de qui nous sommes vraiment et ainsi ĂȘtre l’original de soi-mĂȘme. Le troisiĂšme est de continuer Ă  nous dĂ©valoriser encore davantage et ainsi perdre encore et toujours plus la confiance que nous nous portons. Quand nous n’acceptons pas qui nous sommes, nous avons peur de nous montrer tels que nous sommes. Ainsi nous risquons fortement de nous faire aimer pour ce que nous ne sommes pas et de nous faire dĂ©tester pour qui nous ne sommes pas non plus. A choisir, il est prĂ©fĂ©rable d’ĂȘtre soi afin d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ© pour qui nous sommes vraiment et Ă©ventuellement ne pas l’ĂȘtre pour ce que nous sommes aussi. Ce que nous oublions quand nous avons une piĂštre estime de nous-mĂȘmes c’est que nous sommes dĂ©jĂ  parfaits Ă  l’endroit oĂč nous sommes. Comme le dit Van Gogh Ă  sa maniĂšre, nous avons dĂ©jĂ  en nous la graine de notre devenir. Tout est dĂ©jĂ  lĂ  ! » Cela ne signifie pas qu’il n’est pas important d’évoluer, de progresser
mais si nous n’acceptons pas d’accueillir la personne que nous sommes dĂ©jĂ , il nous sera plus difficile d’ĂȘtre pleinement Ă©panouis dans notre vie, car nous aurons toujours peur du regard et du jugement des autres, nous n’oserons pas faire certains choix par peur de dĂ©plaire, bref nous passerons Ă  cĂŽtĂ© de notre vie. Donc, je vous le dis, n’attendez pas de changer, d’ĂȘtre diffĂ©rent avant de vous aimer. Voyez tous les trĂ©sors dĂ©jĂ  prĂ©sents en vous et embrassez la vie que vous avez envie de mener ! Belle semaine Ă  vous dans la joie ! Sylvie Ps si cet article vous a plu et que vous souhaitez le partager, merci d’en mentionner la source saceptrt l s’accepter tel que l’on est 18.11.14 16:33. s’aceptrt l rester actif s’aceptrt l en parler 201434442_Femmes_Moderationskarten_FRANZ.indd 3 18.11.14 16:33. s’aceptrt l rester en contact avec des amis 201434442_Femmes_Moderationskarten_FRANZ.indd 4 18.11.14
Qui n'a jamais eu de blessures Ă©tant plus jeune, des complexes, des peurs qui nous suivent tout au long de notre vie. Certaines ne se voient plus une fois adulte mais elle continue Ă  guider nos pas, consciemment ou inconsciemment. Bien que nous ayons chacun notre histoire, il n'appartient qu'Ă  nous de surmonter nos Ă©checs et de construire notre avenir. Matatea est une entrepreneur sociale, coach et consultante originaire de Tahiti basĂ©e Ă  Los Angeles. A 17 ans elle quitte la PolynĂ©sie pour se former Ă  l’étranger et obtient une licence de L’universitĂ© d’Auckland et un master de l’UniversitĂ© d’Oxford. Elle commence sa carriĂšre professionnelle en Patagonie du Chili dans les Ă©nergies renouvelables, pour ensuite rejoindre le gouvernement du Chili basĂ©e Ă  Silicon Valley. En 2015, elle quitte le monde de la diplomatie internationale pour travailler Ă  son compte et mĂšne en parallĂšle consulting, entrepreneuriat et dog-walking. Elle crĂ©e par la suite sa sociĂ©tĂ© de conseil stratĂ©gique, qui se spĂ©cialise dans le dĂ©veloppement de projets innovants avec une approche Ă©thique et tournĂ©e vers l’humain. Depuis 4 ans, elle travaille avec des scientifiques de la NASA sur diverses missions d’explorations spatiales et rĂ©cemment, elle lance, TUMU, la premiĂšre communautĂ© global pour les professionnels des Ăźles du Pacifique.
SANTÉ PSY : OSEZ LES 10 PAS!]5ùme pas : s’accepter tel que l’on est !Ce n’est pas toujours simple et ça peut prendre du temps. Connaütre nos forces et nos f
Diccionario de francĂ©s sinĂłnimos accepter 1 souscrire, accĂ©der, supporter, tolĂ©rer, consentir, acquiescer, adhĂ©rer, admettre, agrĂ©er, avaler, concĂ©der, approuver, ratifier, vouloir, dĂ©fĂ©rer, endosser [antonyme] se soustraire, dĂ©cliner, rĂ©prouver, dĂ©rober, rĂ©cuser, repousser s'accepter emploi pronominal 2 tolĂ©rer, supporter, assumer, admettre [antonyme] repousser, dĂ©charger accepter condamnation v admettre d'ĂȘtre condamnĂ© accepter dans son cadre v admettre en son sein accepter l'augure v espĂ©rer dans le succĂšs annoncĂ© d'une entreprise accepter v se soumettre Ă  une dĂ©cision accepter tel que l'on est v assumer accepter une prolongation de temps v accorder un dĂ©lai accepter un principe comme vĂ©ritĂ© fondamentale v admettre comme un dogme ĂȘtre difficile Ă  accepter forme du verbe ĂȘtre rester sur le cƓur, rester sur l'estomac Diccionario de francĂ©s sinĂłnimos accepter 1 consentir, supporter, agrĂ©er s'accepter emploi pronominal 2 s'assumer, se tolĂ©rer comme Diccionario de francĂ©s Definiciones Diccionario colaborativo FrancĂ©s SinĂłnimos soustrayable adj. que l'on peut soustraire passage obligĂ© nm. Ă©tape que l'on ne peut Ă©viter [Fig.] imprivatisable adj. que l'on ne peut pas privatiser créé par Christian Estrosi en parlant de la Poste transgressible adj. que l'on peut transgresser, enfreindre Sur le modĂšle d'intransgressible, intransgressable. ! sieste nf n. repos que l'on prend aprĂšs le dĂ©jeuner chasse gardĂ©e n. domaine, terrain que l'on se rĂ©serve figurĂ© ex la politique Ă©trangĂšre est la chasse gardĂ©e du chef de l'Ă©tat ! genera non percunt n. lorsqu'on est dĂ©biteur d'une chose de genre, on ne peut s'abriter, pour se soustraire Ă  l'exĂ©cution, derriĂšre le fait que les objets que l'on voulait livrer ont pĂ©ri ; on peut toujours se procurer des biens Ă©quivalents pour satisfaire Ă  son obligation. [Leg.] peser ses mots v. faire attention Ă  ce que l'on dit, ne pas exagĂ©rer, dire des choses dont on est sĂ»r c'est vraiment un spectacle incroyable, et je pĂšse mes mots! bienvenue au club ! exp. se dit pour indiquer Ă  son interlocuteur que l'on est dĂ©jĂ  plusieurs dans la mĂȘme situation [familier] Ex. "- J'en ai marre du mauvais temps ! - Bienvenue au club !". mieux vaut tenir que courir exp. il vaut mieux se satisfaire de ce que l'on a rĂ©ellement, mĂȘme si c'est moins que ce que l'on peut espĂ©rer, mais que l'on n'est pas sĂ»r d'obtenir voir aussi "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" parce que je le vaux bien exp. s'emploie par plaisanterie pour dire que l'on mĂ©rite lĂ©gitimement ce que l'on a, ce que l'on dĂ©sire [Hum.] * allusion au slogan publicitaire de l'OrĂ©al * s'emploie Ă©galement Ă  propos d'autres personnes et de façon ironique ou non "si sa cote chute, c'est parce qu'il le vaut bien" On est parti sans moi exp. Fiquei para trĂĄs brique nf. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] on dit aussi "un tĂ©lĂ©phone briquĂ©" podcast nm. fichier audio ou vidĂ©o que l'on peut tĂ©lĂ©charger [Inform.] le terme officiellement recommandĂ© est "balado" ! honneur nm n. sentiment que l'on a de sa propre dignitĂ© sauver son honneur; c'est tout Ă  ton honneur tĂ©lĂ©phone briquĂ© nm. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] passer la vitesse supĂ©rieure vi. aller plus vite dans ce que l'on entreprend [Fam.];[Fig.] voir aussi "appuyer sur la pĂ©dale le champignon" l'herbe est toujours plus verte ailleurs exp. on s'imagine toujours que c'est mieux ailleurs que lĂ  oĂč l'on est mĂȘme pas + nom ou adjectif adv. s'emploie pour laisser penser que l'on n'a pas..., que l'on n'est pas... [Hum.] exemple "dĂ©mĂ©nager ton piano ? mĂȘme pas peur !" ressenti nm. la chose que l'on ressent ; ce que l'on Ă©prouve ; le sentiment voir Naples et mourir exp. s'emploie Ă  propos de quelque chose que l'on dĂ©sire ardemment et que l'on considĂšre comme le summum de la perfection Expressio Para añadir entradas a su lista de vocabulario, Ășnase a nuestra comunidad. Es fĂĄcil y rĂĄpido
\n \n \n\n\ns accepter tel que l on est
Quin'a jamais eu de blessures Ă©tant plus jeune, des complexes, des peurs qui nous suivent tout au long de notre vie. Certaines ne se voient plus une fois ad / Fleurs de Bach / Atelier S’accepter tel que l’on est L’acceptation de soi-mĂȘme est une des sources essentielles de la joie de vivre. C’est un Ă©tat qui nous permet de nous relier aux autres avec confiance. Et pourtant, s’aimer, s’apprĂ©cier dans toutes ses dimensions, lĂ  oĂč on en est, est parfois un dĂ©fi ! Venez dĂ©couvrir comment les Fleurs de Bach peuvent nous aider Ă  nous sentir en harmonie avec nous-mĂȘme. Samedi 13 mai 2017 Ă  14h30 6 rue Emilio Castelar – Paris 12Ăšme inscription 06 15 58 67 77 Cliquer pour tĂ©lĂ©charger le pdf Laisser une rĂ©ponse
Pourmoi s’aimer ce n’est pas se vanter, mais bien d’accepter tout de soi-mĂȘme. S’aimer de tout ce qu’on est construit et de tout ce qui nous rend unique : c’est-Ă -dire le mĂ©lange de l’éducation de nos parents, de notre famille, de notre sociĂ©tĂ©, de notre culture, de notre environnement, de nos amis, de nos lectures, de nos
Ce dictionnaire contient 78 citations et pensĂ©es d'auteurs cĂ©lĂšbres français ou d'auteurs Ă©trangers sur le verbe accepter. Si vous recherchez un proverbe, consultez nos meilleurs proverbes sur accepter issus des quatre coins du monde En toute chose il faut ĂȘtre semblable au CrĂ©ateur comme lui il ne faut accepter que les louanges. Oscar Wilde ; Les aphorismes et pensĂ©es 1854-1900 Le bonheur de l'homme n'est pas dans la libertĂ©, mais dans l'acceptation d'un devoir. AndrĂ© Gide ; Journal 1887-1950 On se fait responsable du bonheur de celui dont on accepte l'amour. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 J'aime le courage ; c'est en mĂȘme temps accepter et dĂ©fier tout ce qui peut arriver. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Je me rĂ©volte contre un reproche injuste, mais quand je sens qu'il est fondĂ© et que j'ai tort, je l'accepte avec plaisir, parce que la vĂ©ritĂ© m'est toujours chĂšre. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Ne pas tenir Ă  la vie et pourtant l'accepter vaillamment, cela est difficile. Les uns l'aiment trop, les autres ont de la peine Ă  la supporter. Tous se cherchent en elle et pensent Ă  eux au lieu de songer au but. Victor Cherbuliez ; Les pensĂ©es extraites de ses Ɠuvres 1913 Ce qu'il nous faut dĂ©penser de courage chaque jour pour accepter la vie, donne l'idĂ©e de ce que nous en avons tous. Diane de Beausacq ; Les pensĂ©es et maximes de la vie 1883 Il faut parfois longtemps pour qu'une vĂ©ritĂ© dĂ©montrĂ©e devienne une vĂ©ritĂ© acceptĂ©e. Gustave Le Bon ; Les incertitudes de l'heure prĂ©sente 1924 La condition premiĂšre pour ĂȘtre heureux dans la vie, c'est d'accepter d'ĂȘtre ce que nous sommes. Arthur Schopenhauer ; Les aphorismes sur la sagesse dans la vie 1886 Toute notre vie avec notre belle morale et notre chĂšre libertĂ©, cela consiste en fin de compte Ă  nous accepter tels que nous sommes. Jean Anouilh ; Le voyageur sans bagage 1937 Quand la vie dit Je ne veux pas, » que rĂ©pondre ? Faire la rĂ©vĂ©rence et accepter. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 Je crois, donc j'accepte. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 Faute d'aigles, l'AcadĂ©mie accepte les pigeons. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 Aimer, c'est plus que donner, c'est accepter. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 On accepte la menue monnaie de l'amour, la menue monnaie de l'amitiĂ©, mais on n'accepte pas la menue monnaie filiale. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 L'homme qui accepte la plainte qu'il se prĂ©pare Ă  accepter le conseil. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 La tĂąche est comme la belle-mĂšre, dĂ©jĂ  dure Ă  accepter de nom. Anne Barratin ; Chemin faisant 1894 Il ne faut pas demander aux sangliers d'ĂȘtre des hermines, et il faut accepter les autres comme ils sont, tout en ayant soin de rester fidĂšle Ă  soi-mĂȘme. Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel ; Journal intime, le 27 octobre 1875. Avant d'accepter un jugement, demandez-vous ce qu'est le juge. Louis Joseph Mabire ; Le dictionnaire de maximes 1830 Nous acceptons tout de celui qui nous aime ou nous admire parce que, de lui, nous pouvons accepter un blĂąme sans perdre cette confiance en nous-mĂȘme, faute de laquelle la vie serait trop pĂ©nible. AndrĂ© Maurois ; Sentiments et coutumes 1934 On ne peut sans s'avilir rien accepter de la scĂ©lĂ©ratesse. Manon Roland ; Les maximes et pensĂ©es 1793 La femme Ă  qui tu proposes la botte, quand elle ne te gifle pas, c'est qu'elle accepte. FrĂ©deric Dard ; Les pensĂ©es de San-Antonio 1996 Il faut trouver un autre mot pour dĂ©signer les notables qui n'acceptent plus d'ĂȘtre notĂ©s. Philippe Bouvard ; Mes derniĂšres pensĂ©es sont pour vous 2017 Dans la vie, il faut savoir ce qu'on veut, et accepter d'avance les consĂ©quences de ses propres actions. Victor Cherbuliez ; Miss Rovel 1875 Accepte tout ce qui t'arrive, souffre et attends, et dans le temps de l'humiliation garde la patience. Henri Perreyve ; La journĂ©e des malades 1864 Que sert de pleurer le passĂ© ? Ceux-lĂ  seuls ont du courage qui acceptent l'avenir sans crainte et ne regrettent du temps d'autrefois que leurs fautes. Henri Perreyve ; Les lettres de l'abbĂ© Henri Perreyve 1850-1865 Il est parfois humble d'accepter avec simplicitĂ© un Ă©loge flatteur. Vladimir JankĂ©lĂ©vitch ; Les vertus et l'amour 1970 Accepter une place, c'est consentir Ă  borner ses idĂ©es Ă  une certaine sphĂšre dont le gĂ©nie s'accommode mal aussi le voit-on toujours prĂ©fĂ©rer son indĂ©pendance Ă  tout. Pierre-Jules Stahl ; Les pensĂ©es et rĂ©flexions diverses 1841 Quand on choisit d'aimer quelqu'un, on accepte d'ĂȘtre inquiet. Gilles Archambault ; À voix basse 1983 Je n'accepte de mourir sous aucun prĂ©texte. Georges Brassens ; Journal et autres carnets inĂ©dits 2014 Achetezet tĂ©lĂ©chargez ebook Le pardon radical appliquĂ© Ă  soi-mĂȘme : Savoir s'accepter tel que l'on est: Boutique Kindle - DĂ©veloppement personnel : Amazon.fr AccĂ©der au contenu principal Qui n’a jamais eu de blessures Ă©tant plus jeune, des complexes, des peurs qui nous suivent tout au long de notre vie. Certaines ne se voient plus une fois adulte mais elle continue Ă  guider nos pas, consciemment ou inconsciemment. Bien que nous ayons chacun notre histoire, il n’appartient qu’à nous de surmonter nos Ă©checs et de construire notre avenir. Matatea est une entrepreneure sociale, coach et consultante originaire de Tahiti basĂ©e Ă  Los Angeles. A 17 ans elle quitte la PolynĂ©sie pour se former Ă  l’étranger et obtient une licence de L’universitĂ© d’Auckland et un master de l’UniversitĂ© d’Oxford. Elle commence sa carriĂšre professionnelle en Patagonie du Chili dans les Ă©nergies renouvelables, pour ensuite rejoindre le gouvernement du Chili basĂ©e Ă  Silicon Valley. En 2015, elle quitte le monde de la diplomatie internationale pour travailler Ă  son compte et mĂšne en parallĂšle consulting, entrepreneuriat et dog-walking. Elle crĂ©e par la suite sa sociĂ©tĂ© de conseil stratĂ©gique, qui se spĂ©cialise dans le dĂ©veloppement de projets innovants avec une approche Ă©thique et tournĂ©e vers l’humain. Depuis 4 ans, elle travaille avec des scientifiques de la NASA sur diverses missions d’explorations spatiales et rĂ©cemment, elle lance, TUMU, la premiĂšre communautĂ© globale pour les professionnels des Ăźles du Pacifique. S’accepter tel que l’on est, ça ressemble Ă  quoi ? Matatea CHANGUY TEDxPapeete Navigation des articles
Lacceptation de soi est l'un des plus grands dĂ©fis que l'on rencontre dans la vie. Bien que ce soit difficile, ĂȘtre en paix avec soi-mĂȘme est sans doute l'une des Ă©tapes les plus importantes pour

Qui n’a jamais eu de blessures Ă©tant plus jeune, des complexes, des peurs qui nous suivent tout au long de notre vie. Certaines ne se voient plus une fois adulte mais elle continue Ă  guider nos pas, consciemment ou inconsciemment. Bien que nous ayons chacun notre histoire, il n’appartient qu’à nous de surmonter nos Ă©checs et de construire notre avenir. Matatea est une entrepreneur sociale, coach et consultante originaire de Tahiti basĂ©e Ă  Los Angeles. A 17 ans elle quitte la PolynĂ©sie pour se former Ă  l’étranger et obtient une licence de L’universitĂ© d’Auckland et un master de l’UniversitĂ© d’Oxford. Elle commence sa carriĂšre professionnelle en Patagonie du Chili dans les Ă©nergies renouvelables, pour ensuite rejoindre le gouvernement du Chili basĂ©e Ă  Silicon Valley. En 2015, elle quitte le monde de la diplomatie internationale pour travailler Ă  son compte et mĂšne en parallĂšle consulting, entrepreneuriat et dog-walking. Elle crĂ©e par la suite sa sociĂ©tĂ© de conseil stratĂ©gique, qui se spĂ©cialise dans le dĂ©veloppement de projets innovants avec une approche Ă©thique et tournĂ©e vers l’humain. Depuis 4 ans, elle travaille avec des scientifiques de la NASA sur diverses missions d’explorations spatiales et rĂ©cemment, elle lance, TUMU, la premiĂšre communautĂ© global pour les professionnels des Ăźles du Pacifique.

Lestime de soi S'accepter tel qu'on est Unité modÚle Introduction L'estime de soi . Il existe de nombreuses définitions de «l'estime de soi». D'une maniÚre générale, on peut cependant dire que l'estime de soi se rapporte à l'image qu'une personne se fait de sa propre valeur. Si les définitions varient, on semble par contre s'accorder pour dire qu'il existe un lien entre l'image que
Ne tournons pas autour du pot
 Dans quelle mesure vous acceptez-vous tel que vous ĂȘtes ? Si vous ĂȘtes comme de nombreuses personnes, la rĂ©ponse est plutĂŽt en demi-teinte. On commencera Ă  s’accepter et Ă  s'apprĂ©cier quand on aura progressĂ©, changĂ© de look, d’attitude, son nez
, rĂ©ussi, quand on se sera repris en main
 C'est hĂ©las une erreur... d'apprĂ©ciation. Car en fait, c’est dans l’autre sens que ça marche. Nous avons besoin de commencer Ă  nous apprĂ©cier dĂšs maintenant, tel que nous sommes, pour ĂȘtre en bonne condition de progresser, changer, rĂ©ussir
 C’est un Ă©lĂ©ment de base de l’amitiĂ© avec soi-mĂȘme. Je vous explique
 La premiĂšre qualitĂ© de l'auto-amitiĂ© Dans mon enquĂȘte sur les qualitĂ©s de l’amitiĂ©, celle qui a Ă©tĂ© classĂ©e en 1Ăšre place par les prĂšs de 400 rĂ©pondants est un ami m’accepte et m’apprĂ©cie tel que je suis. ». Accepter un ami, ça veut dire l’accepter tel qu’il est vraiment aujourd’hui. Accepter un tout, un package qui intĂšgre des qualitĂ©s, des limites, des caractĂ©ristiques propres, des faiblesses. C’est accepter cet ami dans son imperfection et sa singularitĂ©, dans ce qu’il a Ă  la fois de plus humain et de plus unique. Et on sait qu’on l’accepte vraiment parce qu’on se sent confortable, Ă  l’aise, avec la personne qu’il est. Dans le cadre de l’auto-amitiĂ©, il est logique d’accorder une importance prioritaire Ă  cette qualitĂ©, mais envers soi, bien sĂ»r. Parmi les nombreuses recherches qui confirment le bienfondĂ© de cette proposition, j’ai dĂ©couvert rĂ©cemment une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e en Grande-Bretagne. L'attitude la plus bĂ©nĂ©fique Ă  notre bien-ĂȘtre et... la moins pratiquĂ©e La chercheuse Karen Pine de l’universitĂ© du Hertfordshire a demandĂ© Ă  environ 5000 personnes de classer, en ordre dĂ©clinant d’importance, dix attitudes dont d’autres recherches avaient montrĂ© l’influence bĂ©nĂ©fique sur notre bien-ĂȘtre. L’analyse des rĂ©ponses a rĂ©vĂ©lĂ© que, parmi ces dix attitudes, l’acceptation de soi Ă©tait la plus Ă©troitement corrĂ©lĂ©e au sentiment de satisfaction de sa vie. S’accepter, dans cette enquĂȘte, Ă©tait prĂ©sentĂ© comme l’habitude d’ĂȘtre bienveillant envers soi et de penser d’ĂȘtre bien comme on est. HĂ©las, les rĂ©pondants reconnaissaient aussi que, parmi ces dix propositions, c’était l’attitude qu’ils pratiquaient le moins. Qu’entend-on exactement par acceptation, et en quoi l’acceptation se diffĂ©rencie-t-elle de la rĂ©signation ? En fait, ces deux attitudes sont fondamentalement distinctes. Accepter, c’est accueillir une rĂ©alitĂ© du moment, la reconnaĂźtre, accepter que ce soit comme cela pour l’instant ». C’est comme un accusĂ© de rĂ©ception le facteur vous remet un envoi recommandĂ©, et vous signez un document qui atteste que vous l’avez reçu. Ça ne veut pas dire que vous ĂȘtes d’accord avec ce qu’énonce ce document. Ca ne signifie pas non plus que vous n’allez pas rĂ©agir. Ca veut simplement dire que vous reconnaissez que cette lettre est maintenant entre vos mains. Vous ne niez pas son existence. Cette acceptation est un prĂ©alable Ă  toute action. Comparons trois rĂ©actions Ă  une situation Imaginez que je sois malade. Voici trois types de rĂ©action. Selon vous, laquelle m’aidera le mieux Ă  recouvrer la santĂ© ? 1/ Je nie la situation “C’est faux, je ne suis pas malade”. 2/ Je me rĂ©signe Ă  la situation “C’est comme ça, je suis malade. Je ne peux rien y faire. C’est mon destin.” 3/ J’accepte la situation “Je suis malade. Je reconnais l’état dans lequel je suis. Je dĂ©cide de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour me soigner et sortir le plus vite possible de cet Ă©tat.” Bien sĂ»r, l’option utile dans cette situation est la troisiĂšme. Tant que je nie le problĂšme ou si je m’y rĂ©signe, je ne peux chercher une solution. Par contre, Ă  partir du moment oĂč je reconnais la rĂ©alitĂ© de la situation, je peux choisir si elle me convient ou pas. Si elle ne me convient pas, je peux distinguer ce sur quoi je peux agir directement, ce que je peux tenter d’influencer, par exemple en demandant de l’aide Ă  quelqu’un, sans assurance de l’obtenir, et ce sur quoi je n’ai aucune prise. Ce n’est pas toujours aisĂ©. Une solution, parmi d’autres, pour savoir si on est plutĂŽt dans l’acceptation ou la rĂ©signation, consiste Ă  Ă©couter nos sensations. Si nous sentons en nous plutĂŽt de la tristesse, de l’abattement ou de la peur, ou un mix des trois, c’est le signe probable que nous sommes dans la rĂ©signation. Car quand on est dans l’acceptation, on ressent plutĂŽt de la motivation d’agir, de l’énergie, de la joie. Accepter sans se rĂ©signer C’est un Ă©tat d'esprit qui permet de tirer le meilleur parti de tout ce qui arrive. Traiter chaque moment - aussi difficile soit-il - comme quelque chose Ă  accepter, Ă  apprĂ©cier... et surtout pas Ă  Ă©viter car on passerait alors Ă  cĂŽtĂ© d’une partie de sa vie. C’est non seulement ĂȘtre d'accord avec ce qui est, parce que c’est ce qui est, tout simplement, parce que c’est la rĂ©alitĂ© et qu’elle est inĂ©luctablement telle qu’elle est dans l’instant. Mais c’est aussi l’aimer car on a compris que cette rĂ©alitĂ© peut nous rendre meilleur. Nous voyons les obstacles et l'adversitĂ© comme un carburant de notre potentiel, comme l’oxygĂšne de notre progression. Ils sont la rĂ©sistance qui permet Ă  notre force de se dĂ©velopper, de la mĂȘme maniĂšre que, pour nous muscler, nous privilĂ©gions des haltĂšres en fonte Ă  des poids en plumes. Oui, apprendre Ă  s’accepter est une dĂ©marche dĂ©cisive pour amĂ©liorer la relation que nous entretenons avec nous-mĂȘme. Elle contribue Ă  renforcer notre sentiment de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. On se sent plus confortable en sa propre compagnie. DĂšs lors, on est en nettement meilleure condition pour vivre avec les autres et avancer vers ce qui nous Ă©panouit. Comment faire ? Comment faire ? Je propose plusieurs dĂ©marches dans mon livre, parmi lesquelles l’enquĂȘte apprĂ©ciative. Vous en trouverez un mode d’emploi dans l'espace rĂ©servĂ© aux membres de mon site c'est gratuit, il suffit de s'inscrire. Vous pouvez rĂ©aliser cette enquĂȘte seul ou Ă  plusieurs, sous forme d’une rencontre avec des proches. Par exemple lors d’ une soirĂ©e au cours de laquelle chaque ami aide l’autre Ă  apprĂ©cier ses qualitĂ©s, ses talents, ses forces, ses aspirations. C’est Ă  la fois amusant, instructif et enrichissant. Bon amusement et Ă  bientĂŽt

Dansla société du bien paraßtre dans laquelle nous vivons, il y a une pression sociale à montrer une apparence extérieure sans failles. On ne prend pas toujours le temps de s'accepter tel que nous sommes. Pour "cacher" cette apparence, on a recours à plusieurs stratégies : crÚme, botox, conseils de différents spécialistes.
Mon nom est MichaĂ«l Higgburger et je vis ici Ă  l’ashram de Rāmaáč‡a depuis 16 ans. Avant cela, j’habitais aux Etats-Unis et je m’apprĂȘtais Ă  prononcer des vƓux monastiques dans un ordre bĂ©nĂ©dictin lorsque, juste avant de m’engager dĂ©finitivement, j’ai eu l’opportunitĂ© incroyable de pouvoir voyager pendant deux mois. Je suis venu en Inde en sachant, qu’aprĂšs ce voyage, je ferais vƓux de stabilitĂ©, intĂ©grerais la clĂŽture, et donc, ne pourrais plus sortir de mon ordre bĂ©nĂ©dictin. C’était en 2000. Pendant ma formation bĂ©nĂ©dictine, j’avais lu tous les livres d’Henri le Saux, Svāmi Abhishiktānanda. J’avais entendu parler d’Aruáč‡Ächala montagne sacrĂ©e Ă  Tiruvannamalai dans le Tamil-Nadu, est considĂ©rĂ©e par les fidĂšles comme la manifestation de Úiva et je m’étais dit que, si j’en avais un jour l’opportunitĂ©, c’est lĂ  que j’irais. Lors de la premiĂšre nuit que j’ai passĂ©e ici, j’ai senti quelque chose de trĂšs trĂšs fort qui m’a pris aux tripes ». J’ai perçu l’intensitĂ© de la mĂ©ditation des gens qui Ă©taient autour de moi et j’ai aussitĂŽt pensĂ© qu’il m’allait ĂȘtre trĂšs difficile de repartir aprĂšs les deux mois qui m’étaient accordĂ©s. Dans le monastĂšre c’était trĂšs confortable. J’étais trĂšs bien entourĂ©. Mais, Ă  l’extĂ©rieur du monastĂšre, la vie amĂ©ricaine ne soutenait pas la recherche spirituelle. Avec le recul, je me rends compte que j’étais sans cesse obligĂ© de justifier mon choix de ne pas vouloir entrer dans les valeurs amĂ©ricaines de notre Ă©poque consommer beaucoup, avoir des enfants, devenir trĂšs riche
 Je ne voulais pas de cela. Et mon dĂ©sir de vivre une vie monastique venait en partie de ce refus. MĂȘme, Ă  l’intĂ©rieur de l’Eglise, je devais toujours justifier mon appel Ă  la contemplation parce que, cette partie contemplative et mystique, mĂȘme dans l’Eglise, reste Ă  la lisiĂšre et n’est pas vraiment admise. Ici, c’est incroyable ! Partout, mĂȘme dans les rickshaws, il y a des priĂšres. Tout le monde soutient cette ferveur et vit cette foi. Aussi, quand j’ai mis le pied en Inde, ai-je tout de suite compris que toute cette lutte intĂ©rieure Ă©tait rĂ©solue parce que j’étais arrivĂ© dans un lieu qui soutenait la vie contemplative que je dĂ©sirais et que, mĂȘme dans l’ordre bĂ©nĂ©dictin d’oĂč je venais, ordre pourtant contemplatif, j’avais du mal Ă  vivre. A la fin de ces deux mois je n’ai pas pu repartir. Mon billet d’avion Ă©tait perdu. J’ai tĂ©lĂ©phonĂ© au monastĂšre qui m’a accordĂ© une extension de quatre mois. Et j’ai achetĂ© un deuxiĂšme billet de retour. Vint le moment de partir. La voix de MichaĂ«l se voile. J’avais mis tout ce que j’avais dans une malle pour les expĂ©dier au monastĂšre et n’avais gardĂ©, pour la derniĂšre nuit, qu’un petit sac pour y mettre mes derniĂšres affaires. Mais, physiquement, je ne pus rien mettre dans le sac. Quelque chose m’en empĂȘchait. C’était la premiĂšre fois de ma vie que cela m’arrivait. Je suis allĂ© Ă  l’ashram de Rāmaáč‡a. J’y ai rencontrĂ© une femme Ă  laquelle j’expliquai que je devais partir le lendemain aux États-Unis mais que je n’arrivais pas Ă  faire mon sac. Elle m’a dit Rentre dans ta chambre, va dormir, et demain tu sauras ». Le lendemain je n’ai pas pu prendre le taxi. Ce fut trĂšs difficile. Mon sĂ©jour ici avait durĂ© six mois et, pendant les deux derniers mois j’ai vĂ©cu une intense lutte intĂ©rieure. D’une part, j’avais un engagement de vie monastique dans l’ordre bĂ©nĂ©dictin, un milieu chrĂ©tien, et, d’autre part, en rĂ©sidant ici, dans l’ashram, dans un milieu hindou, j’avais une grande ouverture. Ce fut, en moi, une lutte vraiment trĂšs intense et ce jour oĂč je n’ai pas pu prendre le taxi fut trĂšs dur Ă  gĂ©rer. J’ai cru que je devenais fou ! Ensuite ce ne fut pas facile non plus. Si, aujourd’hui, j’ai un lien trĂšs fort avec ma communautĂ© bĂ©nĂ©dictine qui m’a beaucoup soutenu – j’y suis retournĂ© derniĂšrement – au dĂ©but, j’avais coupĂ© tout lien avec elle. Je ne faisais plus partie de cet ordre. Quand je considĂšre ma vie dans les faits, ma vocation contemplative catholique est devenue une vie d’ashram hindou en Inde. Mais ce n’est pas une transformation, c’est plutĂŽt un dialogue. Un dialogue entre le monde chrĂ©tien occidental et le monde hindou indien. Et je me sens toujours catholique. Q ? A quel ordre Ă©tiez-vous rattachĂ© ? A l’ordre des Camaldules, qui est une branche rĂ©formĂ©e des bĂ©nĂ©dictins. Q ? Comme le PĂšre John Martin ? Oui, l’ashram de Shantivanam est rattachĂ© Ă  cet ordre depuis 1984. John Martin est aussi Camaldule. Si, au bout de 16 ans, je fais le bilan de cette lutte intĂ©rieure entre l’éducation reçue et mes choix de vie, un peu comme Henri le Saux qui, lui aussi, est passĂ© par ces grandes luttes, je touche peut-ĂȘtre la question de ce siĂšcle. Il est possible que l’Eglise ait perdu le feu mystique et que l’on cherche Ă  le raviver. C’est ce qu’a fait Henri le Saux en venant ici. Il a ravivĂ© le feu mystique de l’Eglise, peut-ĂȘtre pour le ramener au cƓur de l’Eglise mais aussi pour aider d’autres chercheurs qui sentaient Ă©galement ce feu perdu. Je ne peux pas blĂąmer l’Eglise parce que nous sommes tous l’Eglise mais nous assistons peut-ĂȘtre Ă  la mort de notre civilisation. C’est sans doute effrayant, mais, en mĂȘme temps, quelque chose d’extrĂȘmement prometteur surgit. J’en suis tĂ©moin chaque jour en rencontrant tous les chercheurs qui viennent ici. C’est, probablement, ce que nous cherchons tous ici. La foi de nos parents, de nos grands-parents, consistait Ă  demander Ă  JĂ©sus son aide, son assistance. C’est la foi du credo que l’on proclame tous les dimanches Ă  la messe. On pourrait dire, ici en Inde, que c’est la voie de l’abandon. On s’abandonne Ă  cette volontĂ© divine, on demande de l’aide pour ĂȘtre guidĂ© dans notre quotidien. Mais je ne pense pas que la prochaine gĂ©nĂ©ration soit appelĂ©e Ă  la mĂȘme foi. Ce n’est plus la mĂȘme chose. Ce qui se dessine n’est pas trĂšs clair mais, il est sĂ»r que nous passons Ă  autre chose car notre foi ne peut plus ĂȘtre la mĂȘme aujourd’hui. Nous sommes de plus en plus ouverts sur le monde. Nous recevons aujourd’hui toute l’information disponible sur les autres traditions, sur les dĂ©couvertes scientifiques
 La foi post-Vatican II n’a plus rien Ă  voir, de prĂšs ou de loin, avec ce qui se passait il y a 150 ans en arriĂšre. De la foi proclamĂ©e Ă  la recherche d’expĂ©rience directe D’une relation au credo oĂč nous affirmions notre foi d’une maniĂšre formelle et structurĂ©e, nous passons maintenant Ă  une recherche d’expĂ©rience directe. Je ne sais pas trĂšs bien ce qui se dessine mais il y a un changement. A l’intĂ©rieur mĂȘme des ordres contemplatifs oĂč l’accent est mis sur la rĂ©citation du credo et oĂč on doit faire sienne cette foi qui se proclame, il semble maintenant que proclamer une foi qui n’est pas expĂ©rimentĂ©e ne satisfasse plus complĂštement. Jusqu’à prĂ©sent, les ordres contemplatifs se rĂ©fĂ©raient Ă  l’évangile dans lequel apparaissent Marthe et Marie. L’exemple de Marie, qui choisit la contemplation, permettait de justifier un mode de vie tout Ă  fait valide la vie contemplative. Mais, aujourd’hui, dans notre vie, il y a certainement un peu de Marthe et de Marie et cela est nouveau. Cependant les laĂŻcs ne sont pas guidĂ©s dans une voie intĂ©rieure, une voie contemplative. Dans la tradition monastique japonaise il existe deux voies la voie Jiriki, voie contemplative dans laquelle on cherche l’expĂ©rience en soi-mĂȘme et la voie Tiriki dans laquelle on demande au Bouddha de prendre en charge sa vie. Les pratiquants rĂ©citent alors tous les noms du Bouddha. Dans notre tradition occidentale, il existe aussi une partie faite de rĂ©citations, de sacrements, du credo, et une partie qui, jusqu’à prĂ©sent rĂ©servĂ©e aux contemplatifs, consistait en recherche intĂ©rieure, en priĂšres intĂ©rieures. Il semble maintenant que, pour plusieurs raisons, ces deux aspects se rencontrent et que nous assistons Ă  l’émergence d’un nouveau paradigme. La vie de foi que nous expĂ©rimentons aujourd’hui est bien diffĂ©rente de celle des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Je ne vais pas rentrer dans toutes les raisons de ce changement mais l’une d’elles me semble particuliĂšrement importante. Peut-ĂȘtre mĂȘme est-ce la principale. Le sol sur lequel la foi reposait est devenue mouvant et instable. Nous ne vivons plus dans le monde ancien. Nous vivons un temps nouveau dans lequel apparaissent des personnes en recherche spirituelle et qui, d’une façon trĂšs diffĂ©rente de celle d’avant, se mettent en quĂȘte intĂ©rieure du bonheur. Moi-mĂȘme me suis posĂ© longtemps la question de savoir pourquoi j’ai fait ce grand saut de l’Occident jusqu’en Inde. Ici, je vois passer des milliers de chercheurs qui viennent chaque annĂ©e et je constate que quelque chose Ă©merge. L’étĂ© dernier, je suis retournĂ© aux États-Unis aprĂšs une trĂšs longue absence. J’ai Ă©tĂ© extrĂȘmement Ă©tonnĂ© du sĂ©rieux de la recherche des personnes que j’ai rencontrĂ©es. C’était tout Ă  fait nouveau pour moi. Mais cette recherche ne se fait plus d’une maniĂšre traditionnelle. La blessure du cƓur On pourrait passer des jours Ă  essayer de rĂ©pondre Ă  cette grande question Qu’est-t-il en train d’arriver ? Que se passe-t-il ? NĂ©anmoins, je suis sĂ»r que ce qui se vit en Occident, que ce soit dans la culture amĂ©ricaine 3 ou europĂ©enne, ne peut pas s’appliquer Ă  ce qui est ressenti ou vĂ©cu ici dans la culture de l’Orient. En Occident il y a vĂ©ritablement un basculement dans notre mode de recherche, mais ce basculement ne s’applique pas ici. Ici rien n’a vraiment changĂ©. Dans le monde occidental ce basculement est dĂ» Ă  une sorte de blessure psychique collective qui conduit Ă  vouloir panser cette blessure et trouver des modes de guĂ©rison. Cela passe souvent par les psychothĂ©rapies. Et ces psychothĂ©rapies sont complĂ©mentaires Ă  cette recherche intĂ©rieure que je vois Ă©merger. Cette blessure, presque universelle en Occident, je l’appelle la blessure du cƓur ». C’est une blessure centrale, profonde qui pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  la perte de notre innocence. Et nous cherchons comment tenter de la rĂ©parer, comment tenter de la retrouver. Je vais dĂ©velopper. En 1982, un grand Ă©vĂ©nement eut lieu. Autour du DalaĂŻ-Lama, des moines de mon propre clergĂ© mais aussi des moines bouddhistes d’Occident se sont rĂ©unis pour rĂ©flĂ©chir Ă  cette blessure, Ă  ce qui se passait en Occident. Ils ont dĂ©couvert, qu’en Occident, les gens avaient une trĂšs mauvaise estime d’eux-mĂȘmes. Lors de ce grand rassemblement, quelque chose a Ă©mergĂ© qui a beaucoup Ă©tonnĂ© le DalaĂŻLama et les moines prĂ©sents. QuestionnĂ©s un par un, tous ceux qui venaient d’Occident, sans exception, portaient cette blessure, ce manque d’estime de soi. Ils ne savaient pas trop quoi en faire mais c’était apparu ainsi. Je pense que c’est probablement une blessure universelle. Cependant, ici, dans la culture d’Asie et en Inde, elle ne domine pas. Ici, en Inde, il est possible de vivre avec des personnes qui ne portent pas cette blessure. Cette blessure que nous, occidentaux, portons, provient de notre culture, de notre tradition religieuse et de notre hĂ©ritage. Cela met en lumiĂšre ce contraste entre Orient et Occident. Je me suis rendu compte que toute ma recherche intĂ©rieure Ă©tait fondĂ©e sur le dĂ©sir de m’amĂ©liorer, sur mon dĂ©veloppement personnel. C’est trĂšs courant en Occident et il existe des bibliothĂšques entiĂšres sur ce sujet qui expliquent comment devenir plus performant etc. C’est trĂšs juste et ça a tout son sens en Occident mais, du point de vue de Dieu, du point de vue de l’amour, c’est une Ă©norme violence que l’on se fait et c’est une mauvaise voie. C’est une belle idĂ©e en soi mais qui contient une erreur fondamentale. Dans les grandes traditions, tous les grands mystiques le disent le cƓur mĂȘme de notre personne, ce qui, en outre, est trĂšs vulnĂ©rable, c’est Dieu. Et on ne peut pas vouloir s’amĂ©liorer ou se rendre plus acceptable pour mĂ©riter l’amour de Dieu. C’est une terrible violence et c’est une impasse. On n’en a pas conscience. Si nous considĂ©rons nos motivations, les intentions qui sont derriĂšre nos actions, ce dĂ©sir de je veux m’amĂ©liorer », je veux ĂȘtre meilleur » ce que je dis n’est pas une critique, ce dĂ©sir devient le terreau de notre recherche. Or ce n’est pas le message divin. Ce n’est pas ce que nous sommes. Parce qu’à partir de lĂ , notre recherche se fonde sur il nous manque quelque chose » et nous pensons que nous ne sommes pas complets. MĂȘme chez les mystiques, il y a ce fond je ne suis pas digne de recevoir Dieu, je ne suis pas complet ». C’est le nƓud de l’affaire, c’est le piĂšge dans lequel on tombe. Il est difficile de dire d’oĂč cela vient. C’est probablement une surenchĂšre portĂ©e sur le pĂ©chĂ© originel, mĂȘme chez ceux qui ne sont pas croyants. Nous portons tous le poids de ce pĂ©chĂ© originel et de tout ce qui en dĂ©coule dans nos cellules mĂȘmes. Dans le canon pāli est une langue indo-europĂ©enne utilisĂ©e encore aujourd’hui comme langue liturgique dans le bouddhisme theravada, le bouddhisme originel ancien, il y a un terme qui est bhāvatāna. Tāna signifie la soif, dĂ©sir ardent. Dans la tradition du bouddhisme Theravada l’origine du problĂšme, notre sensation d’insuffisance, a Ă©tĂ© pointĂ©e. En Occident, nous avons un dĂ©sir ardent de devenir, d’ĂȘtre autre chose que ce nous sommes. Et si, dans notre quotidien, dans nos actes, dans tout ce que nous entreprenons, nous tentons de saisir la motivation, nous nous apercevons que, bien souvent, cette motivation de lire, d’aller sur Internet, de participer Ă  des stages, de faire des recherches etc
 puise son origine dans notre sensation d’ĂȘtre insuffisant. Nous ne sommes jamais assez » quelqu’un et nous voulons toujours devenir davantage. Nous pouvons donc tenter de repĂ©rer d’oĂč vient cette ardeur Ă  nous transformer, Ă  devenir quelqu’un d’autre
 Pourtant toutes les traditions spirituelles nous parlent de notre complĂ©tude originelle. HĂ©las, nous faisons comme si nous n’avions pas entendu. Toutes les traditions enseignent que nous ne devons pas devenir autre et tant que nous pensons que nous pouvons accroĂźtre ce que nous sommes en acquĂ©rant de l’expĂ©rience, en multipliant les connaissances, les expĂ©riences, en allant voir toujours plus de maĂźtres, en lisant plus de livres, nous sommes dans l’erreur. C’est exactement le contraire qu’il faut faire et toutes les voies contemplatives en parlent. Dans la tradition chrĂ©tienne il s’agit de la voie apophatique4 , la voie nĂ©gative. Il ne s’agit pas de passer de ce que vous ĂȘtes Ă  quelque chose d’autre, c’est tout le contraire revenir Ă  soi, enlever les couches de tout ce qu’on a accumulĂ© et dĂ©couvrir que le royaume c’est soi-mĂȘme, c’est vous-mĂȘme. Et ce vous-mĂȘme c’est votre innocence. Vous n’ĂȘtes pas le lutteur qui cherche Ă  devenir. Pour revenir au dĂ©but cette conversation oĂč nous nous demandions pourquoi le fait de simplement rĂ©citer le credo ne suffit plus et ne fonctionne plus, c’est parce que nous avons perdu cette connexion au Soi. C’est une perte collective. La mauvaise nouvelle, c’est que nous avons pu prendre une mauvaise voie mais, la bonne nouvelle, c’est que ce que nous cherchons, nous le sommes dĂ©jĂ . Nous le portons en nous. Bouddha disait que deux choses importantes Ă©taient requises pour une quĂȘte spirituelle d’abord commencer la quĂȘte, se mettre en chemin, puis continuer. Alors, quand nous nous apercevons que la direction suivie est mauvaise, il nous faut simplement tenter autre chose. Ce dont nous parlons en ce moment ne met nullement en avant la religion hindoue ou bouddhiste. C’est aussi ce qui se passe dans notre tradition chrĂ©tienne. L’évangile nous appelle Ă  l’amour et l’Amour ultime est bloquĂ© si nous ne sommes pas capables de nous aimer nous-mĂȘmes. JĂ©sus a vĂ©cu la mĂȘme chose sur la croix, les quatre membres immobilisĂ©s, clouĂ©s. Sa crucifixion symbolise l’échec de nos possibilitĂ©s humaines, de notre mental qui possĂšde savoirs et connaissances qui ne nous servent Ă  rien. Le PĂšre semble avoir disparu. Mais quand JĂ©sus clame Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ© », le miracle se produit. C’est une rĂ©volution qui s’opĂšre Ă  ce moment-lĂ . C’est l’apparition d’un nouveau paradigme. LĂ , sur la croix, cet homme qui n’a plus rien ne supplie pas son pĂšre de le sauver. Il va dire pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». A cet instant, la transformation est totale. JĂ©sus est lĂ , au cƓur de sa vulnĂ©rabilitĂ©, au cƓur de sa brisure, de sa blessure. Nous pouvons comprendre que le plus grand obstacle qui nous empĂȘche de trouver Dieu, c’est de vouloir cacher cette blessure au monde, de se la cacher Ă  soi-mĂȘme. Mais sachons que c’est au cƓur-mĂȘme de cette blessure, de cette brisure, que nous trouvons Dieu. Cette scĂšne de la croix est une rĂ©volution. Le Dieu qu’on invoquait chez des HĂ©breux en accomplissant des sacrifices n’a plus lieu d’ĂȘtre. DĂ©sormais cela passe par le cƓur brisĂ© car c’est le cƓur brisĂ©, blessĂ©, qui est la source de l’amour. Mais il faut qu’il y ait cette ouverture, cette reconnaissance de la blessure. Or, souvent, nous protĂ©geons notre blessure, nous l’enfermons entre des murs, en vain. Ces tentatives deviennent des obstacles. Nous pensons que ces murs nous protĂšgent de la souffrance. En rĂ©alitĂ©, ils nous Ă©loignent de l’amour, ils nous sĂ©parent de l’Amour que nous sommes et qui est Dieu. Avant sa crucifixion, pendant sa nuit d’agonie, JĂ©sus lutte et prie pour ne pas passer par l’épreuve mais, finalement, il accepte Que volontĂ© ta volontĂ© soit faite ». Alors, lorsqu’il est sur la croix, l’amour jaillit. Au lieu de blĂąmer, de maudire, ce qu’il aurait trĂšs bien pu faire, c’est l’amour qui jaillit. Il devient Amour. Dans la tradition juive de l’époque de JĂ©sus, il n’y avait aucune notion d’incarnation, aucune pensĂ©e que Dieu puisse s’incarner sous une forme humaine. Aussi sommes-nous ici au cƓur du nouveau paradigme chrĂ©tien, JĂ©sus ne dit pas adorezmoi » mais suivez-moi ». Mais nous n’avons pas entendu et sommes restĂ©s dans cet ancien fonctionnement d’adoration. Nous mettons JĂ©sus trĂšs haut sur la croix, inatteignable. Nous nous reprĂ©sentons trĂšs en deçà, pauvres pĂȘcheurs » et, faisant cela, il nous est impossible de le suivre et, continuellement, nous trahissons la demande du Christ, son commandement qui ne dit pas adorez-moi » mais suivez-moi ». C’est peut-ĂȘtre ce qui aujourd’hui, 2000 ans plus tard, commence Ă  se rĂ©veiller. C’est peutĂȘtre ce que nous devons faire, le suivre, c’est-Ă -dire, dĂ©couvrir que Dieu rĂ©side en nous-mĂȘmes et que la source de l’amour est lĂ . Q ? Comment, en Occident, pouvons-nous retrouver cette estime de nous-mĂȘmes ? Comment revenir recontacter, réécouter, le rien » pour retrouver notre Ăąme ? Nous arrivons lĂ  au point central de notre discussion. Comment faire lorsque nous avons conscience qu’il y a un problĂšme et comment faire de maniĂšre pragmatique ? La rĂ©ponse est simple il faut retourner au lieu de la brisure. Dans toutes les histoires, les contes pour enfants, les contes de fĂ©es de toutes les traditions, on retrouve cette notion. Le hĂ©ros doit aller au fond d’un puits, d’un lac
 Il doit aller dans ce lieu effrayant, s’y retrouver seul, et rencontrer le dragon. Ensuite il va pouvoir sauver la princesse. La princesse symbolise le Soi. Nous devons rencontrer et faire face aux dragons, Ă  nos dĂ©mons. Dans la vie contemplative nous connaissons bien cela. Ceux qui sont habituĂ©s Ă  une longue pratique de la contemplation, en silence avec soi-mĂȘme, ils rencontrent inĂ©vitablement les dragons, les dĂ©mons. Il est certain que ces pratiques conduisent Ă  ces rencontres, mais ce n’est pas grave. Si nous sommes capables de rester, de tenir, nous allons nous apercevoir que ces dĂ©mons ne sont que du vent. Par contre, si nous faisons tout pour Ă©viter d’aller dans ce lieu et Ă©viter les dĂ©mons, ils vont devenir monstrueux. La rĂ©ponse est donc celle-ci retournez Ă  l’endroit de la brisure. Q ? Quand nous Ă©tudions la tradition occidentale, on nous dit que Dieu est au-dessus de nous ou Ă  l’extĂ©rieur de nous. Il est assez facile d’adorer un dieu extĂ©rieur parce qu’on le prie, on l’adore, on lui demande pardon, on lui rend compte de ce qu’on a fait
 Mais trouver Dieu Ă  l’intĂ©rieur de soi et se responsabiliser comme le font les traditions orientales est une autre paire de manches. D’autre part, nous pouvons constater un grand regain des Ă©glises Ă©vangĂ©listes qui ont beaucoup de succĂšs et, en mĂȘme temps, beaucoup de personnes mĂ©ditent. Alors qu’est-ce qui prĂ©domine ? De quel cĂŽtĂ© penche la balance ? Y-a-t-il un mouvement plus important qu’un autre ? Enfin, comment trouver Dieu Ă  l’intĂ©rieur de nous ? Je ne dis pas que nous devons choisir. Nous sommes appelĂ©s dans l’une ou l’autre des voies. Celle de l’adoration extĂ©rieure ou celle d’une quĂȘte intĂ©rieure. Ce qui est certain, c’est que, dans toutes les traditions et toutes les cultures du monde, cette recherche intĂ©rieure de Dieu, est fondamentale. Ce n’est pas une question de mode ça a toujours Ă©tĂ© lĂ . En Californie il y a un nombre incroyable de mouvements de mĂ©ditation. Dans chaque quartier des cours sont donnĂ©s aux enfants pour leur apprendre Ă  mĂ©diter. Bien sĂ»r, il ne s’agit pas d’arrĂȘter tout ce que l’on fait pour se mettre Ă  mĂ©diter, mais cette quĂȘte intĂ©rieure, cette pratique de l’intĂ©rioritĂ©, est Ă  coup sĂ»r la garantie que notre vie va changer dans le prĂ©sent d’abord mais aussi dans le futur pour de multiples raisons. Je pense que la principale raison de cette recherche intĂ©rieure est la souffrance. Bien sĂ»r, il y a toujours eu de la souffrance, c’est la condition mĂȘme de toute vie mais, la souffrance dont nous faisons l’expĂ©rience Ă  notre Ă©poque, ne peut pas ĂȘtre guĂ©rie ou rĂ©solue par les anciens systĂšmes. Je ne parle pas des systĂšmes qui remontent Ă  la Tradition, mais de ceux de nos parents et grandsparents. L’innocence qui sous-tendait l’Eglise de jadis a disparu. Aujourd’hui, le point d’orgue de cette rĂ©volution de l’évangile, pour sortir de notre blessure, est de plonger au cƓur mĂȘme de la blessure. Les voies de la psychothĂ©rapie conduisent Ă  passer Ă  travers la blessure. Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un passage Ă  travers nos souffrances et nos blessures. Il n’y a pas d’issue en dehors de cette traversĂ©e qui demande d’expĂ©rimenter notre souffrance, non de la fuir. La crucifixion de JĂ©sus en est un grand symbole. Car comment pourrait-on reprĂ©senter cette souffrance massive au niveau du corps, du mental, du psychisme, d’une autre façon que celle d’ĂȘtre clouĂ© sur la croix ? La seule issue c’est d’aller au cƓur mĂȘme de la blessure. La mauvaise nouvelle dans tout cela c’est que nous devons passer par la douleur. C’est une douleur bien rĂ©elle que nous rencontrons. La bonne nouvelle c’est la dĂ©livrance. Il y a un trĂšs beau passage dans l’évangile de Thomas, non reconnu dans le droit canon, qui rapporte ces paroles du Christ Si tu veux sortir et mettre dehors ce qui te ronge, ce qui est Ă  l’intĂ©rieur, cela te sauvera et te rendra libre. Mais si tu ne le fais pas, ce qui est Ă  l’intĂ©rieur te dĂ©truira ». Je vais reprendre un poĂšme, Ă©crit par David Whyte un Irlandais. Cela se passe au NĂ©pal dans les annĂ©es 1970. David Whyte a environ 25 ans. Il arrive dans un petit village isolĂ© qui s’appelle Braga. Il veut aller voir un temple proche mais trouve les portes fermĂ©es. Il attend le prĂȘtre qui a les clĂ©s. À l’entrĂ©e de ce temple il y a une reprĂ©sentation que l’on trouve trĂšs frĂ©quemment qui s’appelle Vajrapāni. C’est un dĂ©mon moitiĂ© homme-moitiĂ© femme. La moitiĂ© homme, Vajra, porte un couteau qui tranche les illusions de l’ego. La moitiĂ© femme, Pāni, est l’aspect fĂ©minin. David Whyte attend l’ouverture des portes en contemplant cette sculpture. Alors que prĂšs de la porte, Nous voyons la figure terrible, Les yeux fĂ©roces demandant Allez-vous passer? Cinq ou six autres personnes attendent. Le prĂȘtre arrive avec une lanterne. Et, quand il entre, il Ă©claire l’intĂ©rieur et dirige la lumiĂšre vers la voĂ»te de ce petit temple. Ce que le jeune homme voit alors est incroyable, indicible. Tout en haut, sont sculptĂ©s dans le bois, les visages des bodhisattvas, des Ă©veillĂ©s dans la tradition bouddhique. C’est magnifique ! ÉclairĂ© Ă  la lanterne parce qu’il fait trĂšs noir, l’ensemble est saisissant. David Whyte, se demande qui a pu sculpter avec tant d’amour ces visages qui incarnent le silence et l’amour. Il est certain que le sculpteur a contactĂ© quelque chose de grand et devait vivre lui-mĂȘme de ce silence. Suite Ă  cette expĂ©rience David Whyte Ă©crit MichaĂ«l cite et commente Ă  la fois le poĂšme. 
Si seulement nos propres visages permettaient Ă  l’invisible, le sculpteur, le crĂ©ateur, d’amener l’amour Ă  la surface
 Le sculpteur invisible, c’est le crĂ©ateur, c’est Dieu. 
Si nous savions, comme le sculpteur invisible, creuser le bois avec l’instrument qui tranche, le ciseau Ă  bois, jusqu’au cƓur du bois, et aller jusqu’au cƓur de la matiĂšre
 Ce sont tous les dĂ©fauts prĂ©sents dans le bois qui permettent, avec le ciseau, d’aller jusqu’au cƓur, de faire transpirer l’amour. Ce ne sont pas des erreurs, des failles dans le bois, c’est, au contraire, ce qui guide la main du sculpteur pour aller au cƓur. Si nous Ă©tions capables d’ĂȘtre, comme le sculpteur cĂ©leste guidĂ© par les dĂ©fauts du bois, guidĂ©s par les dĂ©fauts de notre chair, nous nous servirions aussi de nos dĂ©fauts et ne serions pas saisis par la peur
 LĂ  oĂč sont nos failles et nos dĂ©fauts, lĂ  aussi est la porte d’entrĂ©e pour aller au cƓur de nous-mĂȘmes. Tant que nous luttons,nos yeux sont blessĂ©s par le chagrin,et nos bouches sont assĂ©chĂ©es par la douleur. Si nous pouvions nous abandonner aux coups du ciseau du sculpteur invisible, les lignes de nos visages deviendraient des riviĂšres qui nourriraient la mer,lĂ  oĂč les voix se rencontrent, et nous parlerions des crĂ©atures de la montagne, du ciel, et des nuages. Si nous Ă©tions capables de nous livrer au couteau du sculpteur invisible, nos visages changeraient chaque jour, se transformeraient chaque jour, deviendraient plus jeunes chaque jour, et nous nous rassemblerions tous au confluent de toutes les cĂ©lĂ©brations. Dans ce poĂšme, dont seule la fin est citĂ©e, ce sont les parties les plus honteuses, les plus rĂ©primĂ©es et plus condamnĂ©es de nous-mĂȘmes, nos impuretĂ©s, notre Ă©goĂŻsme, nos aviditĂ©s
 toutes ces choses qui restent dans l’ombre, qui deviennent les chemins vĂ©ritables du Seigneur. Il est dit dans l’évangile qu’il ne faut rien laisser de nous-mĂȘmes en arriĂšre. Cela veut dire que nous devons avoir un esprit de misĂ©ricorde pour toutes nos zones d’ombre. Mais aussi les reconnaĂźtre, les aimer et se pardonner. LĂ  nous pouvons comprendre la misĂ©ricorde de Dieu qui pardonne. Par contre si nous les laissons en arriĂšre, si nous ne nous en occupons pas, si nous ne les aimons pas, nous ne pouvons pas ĂȘtre heureux et ne pouvons pas dĂ©couvrir l’amour de Dieu. Je pense bien sĂ»r, qu’un travail sur soi est nĂ©cessaire. Mais j’ai du mal Ă  dire que les lectures ne nous aident pas. Vous nous avez dit, c’est en tout cas ce que j’ai compris, que ce n’était pas la peine de lire des tas de choses mais, pour ma part, j’ai besoin de lectures pour avancer. Tout Ă  fait d’accord. Q ? Comment ne pas confondre cette quĂȘte intĂ©rieure qui nous dĂ©livrerait et nous permettrait de retrouver notre innocence avec une introspection qui augmenterait encore notre ego narcissique. Comment ne pas se tromper ? Oui c’est un problĂšme. C’est une difficultĂ© qui nous fait prendre conscience que nous sommes vraiment Ă  un carrefour, sur une ligne de crĂȘte. C’est vraiment un problĂšme parce que, ce moi narcissique, cet ego, ne lĂąche pas facilement le terrain. Il revient Ă  chaque fois que nous tentons de trouver une voie pour le court-circuiter ou simplement pour le faire tenir tranquille. Il trouve un autre chemin et se rĂ©affirme. L’ego est la derniĂšre chose qui s’abandonne et il demeure un problĂšme jusqu’au bout. Il existe des voies qui proposent de tuer l’ego. Mais ce n’est pas la bonne façon de faire. Il est prĂ©fĂ©rable de s’observer, de se rendre compte que nos actions, nos comportements ne sont motivĂ©s que par ce que l’on dĂ©sire pour soi. La cause de ceci est que nous ne nourrissons pas assez notre propre cƓur. Nous devons avoir une attitude bienveillante avec notre ego et, en mĂȘme temps, nourrir le vrai Soi. FIN Traduction simultanĂ©e Claire Dagnaux Transcription et notes Jacqueline Danigo Interview rĂ©alisĂ©e par l’association Chemins de Shanti le 2 janvier 2017
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