EdwardĂ©veille la curiositĂ© des voisins et surtout des « amies » de Peg. Ses mains-ciseaux sculptent arbres, poils des chiens et cheveux de ces dames ! Il passe mĂȘme Ă  la tĂ©lĂ©. Jim, le brutal petit ami de Kim, l’utilise pour un cambriolage oĂč il est pris. Alors tous le rejettent, sauf la famille de Peg et surtout Kim. La haine de la News et dossiers Photos Casting Date de sortie 09/04/1991 Au cinĂ©ma 01h45 Titre original Edward Scissorhands RĂ©alisĂ© par Tim Burton Avec Johnny Depp , Winona Ryder , Dianne Wiest , Alan Arkin , Anthony Michael Hall , Vincent Price , Kathy Baker , Robert Oliveri , Conchata Ferrell , Caroline Aaron , Dick Anthony Williams , O-Lan Jones , Susan Blommaert , Linda Perri , John Davidson , Biff Yeager , Donna Pieroni , Alan Fudge , Brett Rice , Marc Macaulay , Stuart Lancaster , Steven Brill , Gina Gallagher , Aaron Lustig , Peter Palmer II , Kathy Lockwood , Nick Carter II , Tim Rerucha Genre ComĂ©die dramatique, Fantastique, Romance NationalitĂ© États-Unis ComĂ©die dramatique Fantastique Romance Synopsis Edward aux mains d'argent Edward n'est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d'un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son Ɠuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. derniĂšres news et dossiers Edward aux mains d'argent Batman, Beetlejuice, Big Fish... le meilleur et le pire de Tim Burton D'Edward aux mains d'argent Ă  Alice au pays des merveilles, de Batman, le dĂ©fi Ă  Dark Shadows, de Big Eyes Ă  Dumbo... Dossier - Film 29/03/2019 Le Dumbo de Tim Burton dĂ©voile ses personnages dans des affiches qui piquent les yeux Disney recycle ses classiques et c'est au tour de Dumbo de passer Ă  la lessiveuse. Mais attention, c'est Tim Burton qui appuie sur le bouton... ActualitĂ© - Film 06/01/2019 Edward aux mains d'argent Johnny Depp explique pourquoi il a cru que Tom Hanks allait le remplacer en plein tournage Edward aux mains d'argent est un des chefs d’Ɠuvre de Tim Burton, une des plus belles performances de Johnny Depp. Et si tout avait Ă©tĂ© diffĂ©rent ? ActualitĂ© - Film 05/12/2018 Voir toutes les news et dossiers sur Edward aux mains d'argent derniĂšres photos Edward aux mains d'argent Voir toutes les photos de Edward aux mains d'argent Lesmeilleures offres pour EDWARD AUX MAINS D'ARGENT (Johnny Depp) DVD NEUF sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d 'occasion Pleins d 'articles en livraison gratuite! 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 9iRUJH-MnBOu0yb6PrgUEpEDiIYXX7rgQGMfIgy_B9Tfc2DvSg0VZg==
Edwardaux mains d’argent de Tim Burton Genre : Fantastique Titre original : Edward Scissorhands. ScĂ©nario : Caroline Thompson Sortie aux Etats-Unis en 1990 – 107 min . 2 1 EN AMONT, avant la projection CONTEXTUALISATION Tim Burton, le rĂ©alisateur: Danny ELFMAN, le compositeur: renforcem angoissante, tantĂŽt lĂ©gĂšre. Tim Burton est un rĂ©alisateur, scĂ©nariste
22 Mai 2014 J’ai beaucoup aimĂ© ce film, c’est un film fantastique trĂšs rĂ©ussi. Ce film Ă  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Tim Edward vit seul dans un manoir, il n’ose pas sortir car il n’a pas de mains. A la place il a des ciseaux. Un jour, Peggy une vendeuse de produits de beautĂ© le dĂ©couvre. Elle dĂ©cide de l’emmener chez elle. Il est trĂšs vite adoptĂ© par la famille et les habitants du quartier. Mais trĂšs vite les habitants du quartier vont se retourner contre lui .CĂ©cile - CM2Le mardi 14 mai nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma voir Edward aux mains d’argent ». Ce que j’ai bien aimĂ©, c’est quand il taille des buissons en forme de dinosaures ou de personnes. Ce que je n’ai pas aimĂ©, c’est quand Edward se fait taper par Jim, quand il va cambrioler la maison de Jim avec Kim et quand les habitants du village se mĂ©fient de lui. Ce film n’est pas vraiment pour les plus – CM1 Le mercredi 14 mai nous sommes allĂ©s voir Edward aux mains d’argent ». J’ai adorĂ© ce film. Je crois que c’est le meilleur film qu’on ait vu avec l’école. Il Ă©tait un peu triste et il parlait de discrimination et d’amour entre une jeune fille nommĂ©e Kim et un garçon nommĂ© Edward. Edward vivait dans un chĂąteau jusqu’au jour oĂč une dame nommĂ© Peg, la maman de Kim, l’invite Ă  venir habiter chez elle. Franchement c’est le meilleur film que j’ai vu je vous conseille d’aller le - CM2J’ai bien aimĂ© Ă  la fin quand Edward fait des sculptures de glace pour faire tomber de la neige. J’ai aussi aimĂ© quand Kim prend Edward dans ses bras. Je n’ai pas aimĂ© quand l’inventeur de Edward est mort et quand Jim a voulu tuer Edward. Et quand il coupe un peu la main de Kim Ă  cause de Jim et quand il se fait prendre par la police. Ce triste film Ă©tait romantique, J’ai adorĂ©ELINA - CM2J’ai bien aimĂ© ce film. Ce qui est dommage c’est que Edward veut se gratter et il se fait mal au visage. Ce que je n’ai pas aimĂ© dans un passage, c’est quand Jim ne faisait que frapper avec du bois sur Edward.. Aussi j’ai adorĂ© les figures que Edward taillait. Un jour il Ă  fait un chien, une danseuse , un chat ....CamĂ©rone – CM2J’ai adorĂ© ce film, dĂ©jĂ  parce qu’il Ă©tait en couleurs , parce qu’il est bien, et parce que j’aimais bien quand Edward coupait les buissons, les chiens, les femmes. Mais je n’ai pas aimĂ© quand Jim tapait Edward avec une barre de fer dans le –CE2Mercredi 14 mai nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma de Mussidan nous avons Edward aux mains d’argent ». Cela parlait d’un garçon qui avait des ciseaux Ă  la place des mains. J ai bien aimĂ© quand Edward essaie de sauver KĂ©vin un petit garçon. Il essaie de le sauver parce qu’un fourgon conduit par quelqu’un saoul va l’écraser. Mais en le sauvant Edward lui fait des Ă©gratignures sur la tĂȘte et tout le monde lui en veut. AprĂšs mon moment prĂ©fĂ©rĂ© aussi c’est quand Edward rentre au manoir dans le grenier et Jim le mĂ©chant arrive. Il a un pistolet et puis aprĂšs Edward le tue avec ses ciseaux et puis Jim tombe par la – CM2J’ai bien aimĂ© ce film car Edward avait des ciseaux Ă  la place des mains et aussi il taillait et coupait les cheveux et les chiens. Parfois la police essaie de l’arrĂȘter etparfois il fait une sculpture avec de la glace. Quand son pĂšre veut lui offrir des mains il meurt d’un seul coup. AprĂšs il essaie de le toucher mais il le fait D –CE2 Edward aux mains d’argents est un trĂšs beau film qui peut ĂȘtre Ă©trange, Ă©motionnel ou morbide. Edward aux mains d’argents est un film Ă©mouvant qui parle de la discrimination. J’ai adorĂ© ce film parce que tous les styles sont dans ce film, et bien sĂ»r il y a des scĂšnes morbides comme dans tous les films de Tim Burton. Johnny Dep joue le rĂŽle principal du film il incarne Edward. Edward a Ă©tĂ© créé par l’inventeur, c’est donc un robot. Ensuite Peg , la reprĂ©sentante des savons l’a recueilli, il a appris Ă  manger et Ă  boire. Puis toutes les voisines voulaient le voir. Il a taillĂ© leurs buissons en animaux puis il a rencontrĂ© la fille de Peg et il est tombĂ© amoureux etc
INES-CM2J’ai bien aimĂ© le film parce que Edward sculptait des dinosaures, des chiens, des femmes. Il coupe les poils des chiens les cheveux, des sculptures de glace. Jim a Ă©tĂ© mĂ©chant avec Edward il se sont film Ă©tait bien il Ă©tait trĂšs Ă©mouvant il avait des passages rigolos et des passages tristes. Quand peggy rencontre Edward elle l’emmĂšne chez elle, il n’a pas peur il est trĂšs trĂšs gentil et il sait tailler les haies et tailler les buissons plus vite que nous et faire des sculptures. Pour le jour de NoĂ«l Edwards a fait un cadeau Ă  Kim, il la sculptĂ©e en ange. C’est Ă  voir il est trĂšs trĂšs bien surtout il ne faut pas avoir trouvĂ© que ce film Ă©tait bien mais je trouve que Edward n’a pas de chance d avoir des ciseaux Ă  la place des mains, car il ne peut presque rien faire, puis il fait mal Ă  tout le monde alors qui ne fait pas exprĂšs. Mais je trouve dommage car Ă  chaque fois qu’il se fait arrĂȘter par la police, ce n’est pas sa faute. Sinon j’ai bien aimĂ© quand Edward faisait tout pour se rapprocher de Kim j’ai trouvĂ© ça mignon j’ai bien aimĂ© aussi quand Kim l’a serrĂ© dans ses bras. J’aimerais bien revoir ce film car je l’ai bien aimĂ© !Mathilde CM2 Ce que j’ai aimĂ© J’ai tout aimĂ© car je trouve le film gĂ©nial et je trouve l’histoire trĂšs intĂ©ressante en plus l’acteur principal est super, Johnny Depp, mon passage prĂ©fĂ©rĂ© est quand Kim, la fille de Pegg, celle qui a pris Edward avec lui quand elle l’a vu seul au chĂąteau, est sous la neige quand Edward sculpte de la glace un ange pour NoĂ«l . J’ai trouvĂ© aussi que le moment oĂč il fait des coiffures, aux chiens, et aux femmes est un peu drĂŽle. Ce film parle de discrimination, je trouve que le film n’est pas pour de jeunes enfants. J’ai pleurĂ© Ă  la fin je le trouve triste et je pense que ce film est un peu une que je n’ai pas aimĂ© Je n’ai pas aimĂ© quand Jim, le petit ami de Kim frappe Edward, et je n’aime pas du tout CM2Mercredi 14 mai, nous sommes allĂ© Ă  Mussidan pour voir le film Edward aux mains d’argent ». CĂ©tait triste et Ă  moitiĂ© romantique. C Ă©tait drĂŽle la scĂšne du salon de coiffure. Je n ai pas aimĂ© parce que cĂ©tait triste et ça faisait un peu peur. J ai trouvĂ© que les personnages Ă©taient bien B - CE2J’ai bien aimĂ© ce film parce que Ă  la place des mains il avait des ciseaux et il vivait dans un chĂąteau. Une dame l’a emmenĂ© chez elle et aprĂšs la dame lui a donnĂ© des habits. Edward les a mis et aprĂšs il y a eu bagarre entre Jim et EdwardMatheo – CE2 Mercredi matin nous sommes allĂ©s au cinĂ©ma voir Edward aux mains d’argent ». Je n’ai pas aimĂ© le film parce que c’est violent. Parce que je n’ai pas aimĂ© que Jim se fasse tuer et KĂ©vin a failli ĂȘtre tuĂ© et aussi je n’ai pas aimĂ© quand Edward a coupĂ© KĂ©vin et que Jim donnait des coups de pieds de biche Ă  Edward et qu’il lui tire dessusDylan-CM1J’ai aimĂ© ce film parce que Edward a des mains en ciseaux. C’est triste parce que son inventeur Ă  NoĂ«l veut lui offrir des mains et Edward n’arrĂȘte pas de les toucher parce que il rĂȘve d’avoir des mains et Ă  ce moment lĂ  son inventeur est mort. Ce qui est le plus beau c’est quand kim danse dans la - CE2J’ai adorĂ© le film, il parlait de la discrimination. Dans le film il y avait plein de couleurs et le matin c’était rigolo parce–que tout le monde partait en mĂȘme temps au travail. Ce que je n’ai pas aimĂ© c’est quand Jim a frappĂ© Edward sur le dos Ă  plusieurs reprises. J’avais envie de rentrer dans le film et de frapper Edward aux mains d’argent » est un film qui parle de la discrimination. Edward est un garçon qui Ă  la place des mains, a des ciseaux. Il est dĂ©couvert dans un chĂąteau par Peggy qui l’emmĂšne chez elle. Il se fait adopter par toute la famille et puis par tout le quartier, il tombe aussi amoureux d’une fille qui s’appelle Kim. J’ai beaucoup aimĂ© ce film il y a de l’action, de l’aventure, de l’amour, du suspens, une scĂšne drĂŽle. Il n’y a pas de scĂšne que je n’ai pas aimĂ© et je conseille Ă  tout le monde de le voir. En tout cas j’aimerais bien le mercredi 14 avril nous sommes allĂ©s Ă  Mussidan pour aller voir Edward aux mains d’argent. » Edward aux mains d’argent est un conte dont le sujet est la dicrimination. J’ai bien aimĂ© ce film dont la scĂšne de la rencontre entre Peggy Boggs et Edward, et la scĂšne oĂč Edward tue Jim le brutal », petit ami de Kim et celle oĂč Kim dĂ©couvre Edward et oĂč il perce son lit. Dans l’ensemble ce film est trĂšs bien, j’ai – CM2 Edward sculpte de la glace dans son grenier. Ce que j’ai aimĂ© J’ai bien aimĂ© quand il a percĂ© le lit Ă  aussi bien aimĂ© quand il a tuĂ© Jim .Ce que je n ai pas aimĂ© Je n ai pas aimĂ© quand ils ont laissĂ© Edward tout seul chez Jim et aussi quand tout le monde a cru que Edward voulait tuer KĂ©vin mais en fait il a voulu le sauver car le copain de Jim Ă©tait saoul et il a failli le bien aimĂ© ce filmGABIN-CM2Ce film est trĂšs beau il est triste et romantique, des fois il y a quelques moments drĂŽles. Ce film parle de discrimination. Les maisons sont pleines de couleurs. Je trouve que ce film est fantastique. J’ai bien aimĂ©, quand Edward coupe les cheveux des villageois et des chiens, aussi quand Edward taille de la glace et que Kim danse sous la neige et aussi quand Kim prend Edward dans ses bras. Je n’ai pas aimĂ© quand les villageois vont chez Peguy et qu’ils font un pique-nique. J’ai trouvĂ© triste quand Edward, Jim et Kim Ă©taient dans le chĂąteau et que Jim voulait tuer EdwardEt aussi quand Edward dit adieu Ă  CM2Le 14 mai 2014 nous avons Ă©tĂ© au cinĂ©ma de Mussidan voir le film Edward aux mains d’argent ». Ce film parle de la discrimination. Il raconte l’histoire d’un jeune homme qui a des mains ciseaux et qui habite dans un chĂąteau abandonnĂ©. Cet homme est un robot non fini. Un jour Peggy une maquilleuse va au chĂąteau pour trouver des clients et lĂ  elle trouve Edward. Elle le ramĂšne chez elle. Elle va dĂ©couvrir qu’il sait faire des coupes d’arbres, de cheveux etc 
Mais il va trĂšs vite tomber amoureux de kim la fille de Peggy et ça va lui causer beaucoup de problĂšmes 
Au final j’ai beaucoup aimĂ© ce filmLaura CM2J’ai adorĂ© ce film sur la discrimination et je trouve que ce film est aussi romantique. C’est un trĂšs beau film plein d’émotions. Je pense que ce film n’est pas adaptĂ© pour les plus rĂ©sumĂ© du film Edward fait plaisir aux gens en exerçant la coiffure et le jardinage mais quelques personnes abusent de ses talents et l’obligent Ă  commettre des mauvais actes. Edward, rejetĂ© retourne dans son manoir. Le personnage principal, Edward est jouĂ© par Johnny Depp. Je trouve que Edward ne parle pas beaucoup. Ce film est en Avant de commencer mes impressions, je tiens Ă  vous informer que cette histoire, parle de discrimination. C’est Ă  dire de la mĂ©chancetĂ© des gens. DĂšs que quelqu’un est diffĂ©rent, ils le critiquent. Maintenant que je vous ai informĂ©, je peux commencer mes impressions J’ai adorĂ© ce film, surtout la gentillesse d’Edward et de celle de la famille qui l’accueille. Au dĂ©but, tout le monde Ă©tait gentil avec Edward, surtout les femmes. Mais Ă  la fin, ils deviennent mĂ©chants, Ă  cause de son cambriolage forcĂ©. ForcĂ©, c’est qu’on l’a obligĂ© Ă  cambrioler la maison de Jim l’ancien amoureux de Kim. A la fin elle tombe amoureuse d’Edward, mais celui-ci doit la quitter, parce que tout le monde en a aprĂšs bien aimĂ© ce film, car il Ă©tait beau mais un peu triste mais Ă©mouvant. Mes scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© Quand Peggy dĂ©couvre le jardin du chĂąteau, Edward a taillĂ© plein de buisson c’était trĂšs joli. Ma deuxiĂšme scĂšne prĂ©fĂ©rĂ© c’est quand Edward a percĂ© le lit a eau de Kim et qu’il a rebouou des fois chĂ© le trou avec un doudou. Le moment oĂč je n’est pas aimĂ© c’est quand Jim a frapper Edward. C’est une histoire triste mais – CM1C’est Ă  voir. J’ai aimĂ© presque tout le film. Je n’ai pas aimĂ© quand Jim fait du mal Ă  Edward dans le chĂąteau mais Kim essaie de l’empĂȘcher avec une poutre. Mais il a repoussĂ© Jim .Edward lĂšve ses mains ciseaux et les enfonce dans le ventre de Jim , il le pousse et Jim tombe de la fenĂȘtre. Edward dit Adieu » et Kim lui dit Je t aime ». Des fois ça fait peur et des fois cĂ©tait marrant. Il dure 1h40. Pendant l’histoire, au passĂ© avant NoĂ«l un crĂ©ateur a crĂ©e Edward aux mains ciseaux mais il voulait lui donner des vraies mains, trop tard il meurt .LOU-ANN-CM1
Crééfin 2005 Ă  Londres, 'Edouard aux mains d'argent' est un conte fĂ©erique touchant destinĂ© Ă  tout public qui promet d'ĂȘtre le spectacle Ă©vĂ©nement de l'annĂ©e. Cette crĂ©ation repose sur l'histoire du film culte de Tim Burton, celle d'un garçon créé par un inventeur excentrique qui meurt avant de l'avoir terminĂ©.
Edward aux mains d’argent » de Tim Burton 1991PremiĂšre immersion dans l’univers de Tim Burton pour Johnny ! Dans ce conte fantastique, il interprĂšte Edward, une personnage Ă©trange qui a des ciseaux Ă  la place des doigts et vit reclus dans un chĂąteau. Il est dĂ©couvert et recueilli par une famille, mais son arrivĂ©e ne sera pas vue d’un trĂšs bon Ɠil par le voisinage. Un joli conte sur la tolĂ©rance.
Edwardaux mains d’argent (Edward scissorhands), USA, 1991, 1h40 de Tim Burton, avec Johnny Deep (Edward), Dianne Wiest (Peggy), Winona Ryder (Kim), Vincent Price (l’inventeur) PrĂ©sentation : - RĂ©sumĂ©: Une petite fille demande Ă  sa grand-mĂšre, Pegg, « pourquoi est-ce qu’il neige ? ». Celle-ci lui raconte alors l’histoire d’Edward. Dans une citĂ© rĂ©sidentielle aux
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DansEdward aux mains d’argent, Johnny Depp fait renaĂźtre la dimension pathĂ©tique de son illustre modĂšle. Renversement de situation avec Terence Fisher qui fait du savant le hĂ©ros de cinq films interprĂ©tĂ©s par Peter Cushing.
PrĂ©sentation Edward est un ĂȘtre créé de toutes piĂšces par un savant un peu fou. Le malheureux gĂ©nie des rouages et des boulons a passĂ© l'arme Ă  gauche avant d'avoir eu le temps de parachever son Ɠuvre. Du coup, Edward n'est pas terminĂ©, et se voit dotĂ© de ciseaux et de lames diverses et variĂ©es Ă  la place des doigts. Il vit reclus dans une maison dĂ©labrĂ©e, Ă  l'abris des regards de voisins qui ignorent tout de son existence. Un beau jour, une reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques le dĂ©nichera et l'adoptera. Bon gars, toujours bien apprĂȘtĂ© et fort poli, notre Edward n'en est pas moins maladroit avec ses pinceaux mĂ©talliques, et subira les affres de la curiositĂ©, de la nymphomanie, de la jalousie, et de l'amour bien tranchant...[note3,,right]Image Blu-ray Aux dĂ©tracteurs qui affirment que nous distribuons du 5 Ă©toiles Ă  tout ce qui bouge, nous rĂ©pondons qu'il est vrai de voir les films rĂ©cents Ă©ditĂ©s en Blu-ray rĂ©colter une belle moisson de compliments Ă©toilĂ©s, mais heureusement, pour faire baisser la moyenne, il y a les rééditions, qui reprĂ©sentent plus de 65 % de nos tests ! Et qui dit réédition, dit lancĂ©s de fleurs ou d'Ă©pines. Nous n'avons pas pu rĂ©sister au dĂ©sir de passer sur le gril la version HD du gĂ©nial Edward aux mains d'argent. Plusieurs choses Ă  savoir cependant Il ne s'agit ni d'un remastering ni d'une restauration, mais bel et bien du master HD utilisĂ© sur le DVD par exemple, ou en diffusion TV en HD. La compression de l'image est en MPEG-2 HD et non en MPEG-4 AVC ou VC1. Alors, Ă  l'Ă©cran, cela donne quoi ? Bah, des premiĂšres images catastrophiques la vieille dame qui raconte l'histoire Ă  une enfant. La suite ? Le master s'avĂšre lumineux et colorĂ©, mais la pellicule, quoique propre pas de poinçon est instable fenĂȘtre du tĂ©lĂ©cinĂ©ma qui vibre, et un brin granuleuse parfois. Certes, certains gros plans de visages sont fabuleux, dĂ©taillant les raccords maquillage de Johnny Depp ou le maquillage Ă  la truelle des actrices, mais on sent vite que le tĂ©lĂ©cinĂ©ma n'a pas Ă©tĂ© travaillĂ© comme il l'est actuellement lors des remasterings rĂ©cents. Nous n'avons pas notĂ© de problĂšmes liĂ©s Ă  la compression MPEG-2 HD, qui s'en sort pas façon plus gĂ©nĂ©rale, nous ne sommes pas 100 % déçus, d'autant que les scĂšnes sombres ou Ă©talonnĂ©es dans les gris sont splendides dans l'usine, avec Edward et son crĂ©ateur, mais ce master HD semble datĂ© », car dĂ©passĂ© techniquement. Pour l'heure, seule cette Ă©dition HD est disponible, donc, pas le choix. En attendant un remastering plus frais...si il est orchestrĂ© un jour ![note3,,right]Son Blu-ray Quelle drĂŽle d'affaire ! A ma droite, du en DTS Ă  mi dĂ©bit la VF. A ma gauche, la VO en DTS-HD Master Audio en Cela tient du choix Ă©ditorial car il existe une VO en qui accompagnait la pellicule dans son exploitation en 70 mm. Au final, vous pouvez dĂ©jĂ  oublier la VF, qui offre des voix Ă©triquĂ©es, façon prise de son avec un mouchoir devant le micro », et vous diriger vers la VO en qui sonne plutĂŽt bien. La musique est ici retranscrite avec une belle fidĂ©litĂ© audio. Tant mieux, car, selon nous, il s'agit d'une des plus belles partitions de Danny Elfman et cela nous aurait fichu en rogne qu'elle soit massacrĂ©e. Le Surround mono est d'ailleurs principalement habitĂ© par cette musique envoĂ»tante. Nous saluons la prĂ©sence formidable des dialogues en VO ainsi que quelques petits excĂšs de dynamique, tout guillerets. Au fil de l'Ă©coute, nous avons trouvĂ© cette piste assez naturelle et musicale. La note de 3 est attribuĂ©e Ă  la seule VO.[note2,,right]QualitĂ© visuelle et technique de l'interface d'accueil Blu-ray Il n'y a pas vraiment de menu d'accueil, mais un menu pop up » en surimpression qui utilise ses icĂŽnes pour s'exprimer voir image ci-dessous.Un menu qui tape l'inscruste sur l'image du film menu Pop-up [note2,,right]Bonus Blu-ray Rien de nouveau comparĂ© au DVD, soit deux commentaires audio Burton, et Danny Elfman qui commente sa partition, ainsi qu'un mini Making of » vraiment d'Ă©poque de 4 mn dĂ©jĂ  vu 34567890 fois. Le service minimum des jours de grĂšve Ă  Hollywood... En 4 mn 30 s chrono, le making of propose des interviews, des dessins prĂ©paratoires...le tout, au pas de course !ParticularitĂ©s Blu-ray Zone B, sous titres fr, angl, all. Points forts Une piste audio VO qui sonne bien Quelques trĂšs belles images, lumineuses et dĂ©finie Deux commentaires audio Points faibles Master vidĂ©o HD qui aurait mĂ©ritĂ© une travail plus rĂ©cent ! Bonus peu nombreux, et dĂ©jĂ  vus Piste VF assez moyenne techniquement Aucun effort de la part de la Fox sur cette Ă©dition HD Conclusion Note globale Comment fonctionne la notation ? Un film tel que Edward aux mains d'argent mĂ©ritait mieux que le peu de soin apportĂ© Ă  son Ă©dition Blu-ray master non retapĂ© pour l'occasion, des bonus peu recherchĂ©s, un VF en DTS mi dĂ©bit, aucune interactivitĂ© particuliĂšre, et surtout, dĂ©sormais, l'attente d'une vĂ©ritable réédition HD avec restauration totale ! Sous-Notes Image Son Interface Bonus
Trouvezvous de meilleur bo edward aux mains d argent 2022?Il est temps de passer aux choses sĂ©rieuses avec notre test et comparatif. Nous avons compilĂ© plus des 66724 critiques des experts dans cette domaine. EDWARD SCISSORHANDS Si le fim est un magnifique spectacle poĂ©tique et plastiquement extraordinaire, c'est heureusement bien plus que cela. L'histoire d'EDWARD AUX MAINS D'ARGENT est une variation du FRANKENSTEIN de James Whale. Alors que la crĂ©ature de Frankenstein Ă©tait plus trouble quant Ă  ses motivations, Edward est aussi gentil et naĂŻf qu'un nouveau-nĂ©. Tim Burton est probablement un fan du film de James Whale puisqu'il avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© une sorte de remake canin avec FRANKENWEENIE. Pourtant, il ne s'intĂ©resse pas ici aux questions morales de la crĂ©ation de Edward. Ce n'est pas le propos. Il s'attarde plutĂŽt Ă  nous dĂ©peindre un portrait peu flatteur des ĂȘtres humains. Leurs bons cĂŽtĂ©s mais surtout leurs mauvais. En cela, EDWARD AUX MAINS D'ARGENT devient une vĂ©ritable fable ou un conte moderne sur la tolĂ©rance et l'humanitĂ©. Face aux humains bien pensants, Edward n'est qu'une vilaine curiositĂ©. Pourtant, contrairement Ă  ceux qui l'exploitent, il est une vĂ©ritable personne sensible avec un coeur gros comme ça. Johnny Depp a su prendre des risques payants dans ses choix de carriĂšre. AprĂšs la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e 21 JUMP STREET, plutĂŽt que de continuer Ă  capitaliser sur sa jolie bouille de jeune play-boy, il embraye avec EDWARD AUX MAINS D'ARGENT. MaquillĂ© et limite mĂ©connaissable, avec une grande sobriĂ©tĂ© et dans ce rĂŽle presque muet, il devient l'enfant mĂ©canique aux bras prolongĂ©s de ciseaux en guise de mains. Toute l'entreprise repose alors en grande partie sur ses Ă©paules. L'acteur est devenu par la suite une sorte d'acteur fĂ©tiche pour Tim Burton. Le reste du casting est au diapason. Winona Ryder, Dianne Wiest ou Alan Arkin sont parfait ! Quoi de plus poignant que la mort de l'inventeur. Dernier rĂŽle Ă  l'Ă©cran de Vincent Price avant qu'il ne dĂ©cĂšde. Un acteur assez peu connu du grand public et adorĂ© des fans de cinĂ©ma fantastique. Des adaptations d'Edgar Allan Poe de Roger Corman jusqu'Ă  L'ABOMINABLE DR. PHIBES, il Ă©tait une figure incontournable de l'Ă©pouvante. Quoi de plus normal alors que Tim Burton lui ait consacrĂ© un court-mĂ©trage oĂč l'acteur prĂȘtait sa voix Ă  ce petit monument d'animation qu'est VINCENT. N'Ă©tait-il pas non plus la voix-off du clip THRILLER de Michael Jackson. A l'instar des Boris Karloff, Peter Cushing, Christopher Lee, Lon Chaney et son fils ou Bela Lugosi, il fut l'un des plus grands noms du genre. Assez peu prĂ©sent Ă  l'Ă©cran dans EDWARD AUX MAINS D'ARGENT, il nous dĂ©montre une fois de plus tout son talent. Lorsqu'il meurt Ă  l'Ă©cran, ses yeux se vident, ses traits se relĂąchent... Une des plus poignantes scĂšnes que j'aie eu l'occasion de voir, comme je vous l'ai dĂ©jĂ  dit surtout lorsque l'on sait qu'il s'agit de son dernier film. La musique joue une grande part dans la rĂ©ussite de EDWARD AUX MAINS D'ARGENT. Depuis PEE WEE, Tim Burton ne fait plus un film sans Danny Elfman. Et pour cause, le compositeur est capable de crĂ©er des parties musicales envoutantes et entrainantes qui s'associent Ă  merveille aux images. Il parle d'ailleurs de son travail sur la piste musicale isolĂ©e entre chaque morceau. EDWARD AUX MAINS D'ARGENT est le plus beau film de Tim Burton. Vous pouvez oublier tout le reste. Il a signĂ© son chef-d'oeuvre et n'a toujours pas, Ă  ce jour, retrouvĂ© la magie qui l'animait lors de cette crĂ©ation. Le DVD propose un superbe habillage dans l'esprit du film. Les menus sont sous la neige et les transitions sont amenĂ©es par une promenade au milieu d'un paysage fait de dĂ©cors qui semblent tout droit sortis d'un livre animĂ©. Les deux commentaires audio sont sous-titrĂ©s, ce qui facilitera grandement la comprĂ©hension. Mais bizarrement, le petit Making Of, lui, ne l'est pas du tout ! D'ailleurs, il s'agit de ce que l'on appelle une Featurette. Une sorte de documentaire Ă  vocation commerciale. Sans ĂȘtre rĂ©ellement informatif, il nous permet tout de mĂȘme de voir quelques rapides extraits du tournage entrecoupĂ©s de passages du film et d'interviews. On trouve d'autres interviews dans le menu des supplĂ©ments mais elles aussi sont proposĂ©es sans aucun sous-titrage. CĂŽtĂ© film, l'image est excellente et l'on ne chipotera pas sur de minimes problĂšmes de compression. NĂ©anmoins, Ă  partir du chapitre 16, il nous a Ă©tĂ© impossible de continuer Ă  regarder le film avec notre lecteur DXR6 pour PC. Nous n'avons pas rencontrĂ© ce problĂšme avec un lecteur de salon Pioneer. Ancien journaliste professionnel dans le domaine de la presse spĂ©cialisĂ©e oĂč il a oeuvrĂ© durant plus de 15 ans sous le pseudonyme "Arioch", il est cofondateur de DeVilDead, site d'information montĂ© en l’an 2000. Faute de temps, en 2014, il a Ă©tĂ© obligĂ© de s'Ă©loigner du site pour n'y collaborer, Ă  prĂ©sent, que de maniĂšre trĂšs sporadique. Et, incognito, il a signĂ© de nombreuses chroniques sous le pseudonyme de Antoine Rigaud ici-mĂȘme. 53 ans 10192 news 565 critiques Film & VidĂ©o 4 critiques Livres On n'aime pas Pas de sous-titres sur le Making Of et les interviews Au chapitre 16, des soucis de lecture sur PC avec un lecteur DXR6 Mon compte Se connecter S'inscrire Notes des lecteurs Votez pour ce film Vous n'ĂȘtes pas connectĂ© ! 8,00 16 votes Ma note - Autres critiques L'Ă©dition vidĂ©o Editeur Support DVD Double couche Audio English Dolby Digital Francais Dolby Digital StĂ©rĂ©o Surround Sous-titrage NĂ©erlandais Anglais Supplements Commentaires audio sous-titrĂ© Tim Burton Danny Elfman sur piste musicale isolĂ©e Piste musicale isolĂ©e Making Of Featurette Interviews Johnny Depp Winona Ryder Dianne Wiest Alan Arkin Vincent Price Tim Burton Danny Elfman Caroline Thompson Bandes-annonces 2 Spots TV espagnol 3 Galerie de dessins de production Menus Autres Ă©ditions vidĂ©o Edwardaux mains d'argent marque le dĂ©but d'une longue collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp, qui tient le rĂŽle principal dans un grand nombre de ses films. Par ailleurs, c'est Ă©galement le dernier film de Vincent Price (qui joue le rĂŽle de l'inventeur), acteur mythique du cinĂ©ma fantastique, dont Tim Burton est un fervent admirateur, et Ă  qui il a d'ailleurs rendu un
Edward aux mains d’argent Edward Scissorhands est un film amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Tim Burton, sorti en 1990. Il mĂȘle plusieurs genres cinĂ©matographiques, le fantastique, le drame romantique et la comĂ©die, et narre l’histoire d’un jeune homme, Edward, créé par un inventeur mais restĂ© inachevĂ© et qui a des ciseaux Ă  la place des mains. Edward est recueilli par Peg Boggs et tombe amoureux de sa fille, Kim, alors que les habitants de la banlieue rĂ©sidentielle oĂč il vit dĂ©sormais l’accueillent d’abord chaleureusement avant de se retourner contre lui. Johnny Depp, dont c’est la premiĂšre collaboration avec Burton, interprĂšte le rĂŽle-titre d'Edward. La distribution principale est Ă©galement composĂ©e de Winona Ryder, Dianne Wiest, Alan Arkin, Kathy Baker et Anthony Michael Hall. Le film marque aussi la derniĂšre apparition de Vincent Price au cinĂ©ma. Burton Ă©labore l’idĂ©e du film d’aprĂšs sa propre jeunesse passĂ©e dans une banlieue rĂ©sidentielle de Burbank. Il engage Caroline Thompson pour scĂ©nariser son histoire. Le dĂ©veloppement du projet est fortement accĂ©lĂ©rĂ© Ă  la suite du trĂšs important succĂšs commercial remportĂ© par Batman 1989, le prĂ©cĂ©dent film de Burton. Le tournage se dĂ©roule essentiellement en Floride, dans l’aire urbaine de la baie de Tampa. Le film est un succĂšs commercial et est trĂšs bien accueilli par la critique. Il remporte plusieurs rĂ©compenses, dont le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. Burton le considĂšre comme son Ɠuvre la plus personnelle. Il y dĂ©veloppe des thĂšmes comme l’exclusion, la dĂ©couverte de soi et la confrontation entre le fantastique et le conformisme. Le film lance la carriĂšre de Depp et associe dĂ©finitivement Burton au mouvement gothique. Synopsis Une grand-mĂšre raconte une histoire Ă  sa petite-fille pour lui expliquer d'oĂč vient la neige qui tombe sur la ville. Cette histoire commence avec un jeune homme appelĂ© Edward Johnny Depp créé par un inventeur Vincent Price vivant seul dans un sombre chĂąteau perchĂ© sur une colline. Mais l'inventeur meurt avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, laissant Edward avec des ciseaux aux lames extrĂȘmement acĂ©rĂ©es Ă  la place des mains. Edward vit donc seul dans ce sinistre chĂąteau jusqu'au jour oĂč Peg Boggs Dianne Wiest, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques Avon, dĂ©couvre le chĂąteau et, poussĂ©e par la curiositĂ©, se prĂ©sente Ă  sa porte. Voyant que le jeune homme, timide et inoffensif, vit seul sans avoir le moindre lien avec le monde qui l'entoure, elle dĂ©cide de l'emmener au sein de son foyer situĂ© dans une tranquille banlieue rĂ©sidentielle. Edward commence alors Ă  partager la vie de Peg, de son mari Bill Alan Arkin et de leur fils Kevin Robert Oliveri ĂągĂ© de douze ans. Il devient trĂšs vite le nouveau centre d'intĂ©rĂȘt du quartier et est d'abord accueilli Ă  bras ouverts, ses talents de tailleur de haies et de coiffeur lui valant l'admiration et les sollicitations de toutes les voisines. Edward tombe Ă©galement amoureux de Kim Winona Ryder, la fille aĂźnĂ©e de Peg. Les seuls rĂ©sidents qui Ă©prouvent instantanĂ©ment de la rĂ©pulsion pour Edward sont Esmeralda O-Lan Jones, une fanatique religieuse, et Jim Anthony Michael Hall, le petit ami de Kim. Joyce Kathy Baker, une amie de Peg trĂšs entreprenante, tente de sĂ©duire Edward, causant un accĂšs de panique chez le jeune homme. Jim pousse ensuite Edward Ă  entrer par effraction chez ses parents pour y dĂ©rober de l'argent mais l'alarme se dĂ©clenche et Edward est arrĂȘtĂ© par la police, avant d'ĂȘtre relĂąchĂ©. Cet incident provoque la colĂšre de Kim, qui reproche Ă  Jim d'avoir piĂ©gĂ© Edward, et vaut Ă  ce dernier d'ĂȘtre dĂ©sormais vu avec mĂ©fiance par la communautĂ© du quartier. De plus, Joyce raconte Ă  qui veut l'entendre qu'Edward a tentĂ© de la violer. Les membres de la famille Boggs restent les seuls Ă  soutenir Edward et eux aussi sont mis Ă  l'Ă©cart. Le soir de NoĂ«l, Edward crĂ©e une sculpture de glace, provoquant ainsi un effet de neige qui tombe du ciel, pour le plus grand plaisir de Kim. Jim, jaloux, intervient Ă  ce moment et Edward blesse accidentellement Kim Ă  la main. Jim s'en prend aussitĂŽt Ă  Edward, qui quitte les lieux. Edward est recherchĂ© par les habitants du quartier et sauve Kevin en le poussant du chemin d'un vĂ©hicule qui allait l'Ă©craser. Mais, ce faisant, il blesse le garçon avec ses ciseaux et les rĂ©sidents croient Ă  une nouvelle agression de sa part. Edward s'enfuit jusqu'au chĂąteau, oĂč il est rejoint par Kim. Mais Jim a suivi la jeune fille et s'en prend une nouvelle fois Ă  eux. Quand il frappe Kim, Edward le poignarde avec une de ses lames et Jim fait une chute mortelle. Edward fait ses adieux Ă  Kim, qui l'embrasse et lui avoue son amour. Elle raconte ensuite aux habitants que Jim et Edward se sont entretuĂ©s et leur prĂ©sente pour preuve une main en forme de ciseaux similaire Ă  celles d'Edward. La vieille dame qui raconte l'histoire, qui s'avĂšre ĂȘtre Kim, termine en disant Ă  sa petite-fille qu'elle n'a jamais revu Edward, ne voulant pas que celui-ci la voie vieillir. Edward vit toujours dans le chĂąteau et, Ă©tant une crĂ©ation artificielle, n'est pas affectĂ© par les effets du temps. Il provoque parfois des chutes de flocons de neige sur le quartier en travaillant sur ses sculptures de glace ainsi, Kim sait qu'il est toujours en vie. Fiche technique Titre original Edward Scissorhands Titre français Edward aux mains d'argent RĂ©alisation Tim Burton ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson Photographie Stefan Czapsky Montage Richard Halsey Musique Danny Elfman DĂ©cors Bo Welch Costumes Colleen Atwood Effets spĂ©ciaux Stan Winston Production Denise Di Novi, Tim Burton, Caroline Thompson productrice associĂ©e, Richard Hashimoto producteur dĂ©lĂ©guĂ© SociĂ©tĂ© de production 20th Century Fox SociĂ©tĂ© de distribution 20th Century Fox États-Unis et international Budget 20 000 000 $[1] Pays d'origine États-Unis Langue originale anglais Format couleur - 35 mm - 1,851 - son Dolby SR Genre fantastique, romance, comĂ©die dramatique DurĂ©e 105 minutes Dates de sortie États-Unis 6 dĂ©cembre 1990 premiĂšre mondiale Ă  Los Angeles ; 7 dĂ©cembre 1990 sortie limitĂ©e ; 14 dĂ©cembre 1990 sortie nationale ; Canada 14 dĂ©cembre 1990[2] ; France 10 avril 1991 ; Classification PG-13 aux États-Unis ; tous publics en France ; dĂ©conseillĂ© aux jeunes enfants au QuĂ©bec Distribution Johnny Depp VF JĂ©rĂŽme Berthoud Edward Winona Ryder VF Claire Guyot [jeune] ; RenĂ©e Simonot [ĂągĂ©e] Kim Boggs Dianne Wiest VF Jeanine Forney Peg Boggs Anthony Michael Hall VF Serge Faliu Jim Alan Arkin VF Sady Rebbot Bill Boggs Kathy Baker VF Élisabeth Wiener Joyce Monroe Robert Oliveri VF Emmanuel Garijo Kevin Boggs Vincent Price VF Louis Arbessier l'inventeur O-Lan Jones VF MaĂŻk Darah Esmeralda Dick Anthony Williams VF Mostefa Stiti l'officier de police Allen Conchata Ferrell Helen Caroline Aaron VF Sophie Deschaumes Marge Susan Blommaert Tinka Steven Brill VF Michel Mella Guy, le rĂ©parateur du lave-vaisselle Source et lĂ©gende Version française VF sur AlloDoublage Production DĂ©veloppement du projet Une banlieue rĂ©sidentielle amĂ©ricaine typique, ici dans la ville californienne de San JosĂ©. L'idĂ©e du film trouve son origine dans un dessin reprĂ©sentant un homme avec des ciseaux Ă  la place des mains[4] rĂ©alisĂ© par Tim Burton pendant son adolescence et reflĂ©tant ses sentiments d'isolement et d'incapacitĂ© Ă  communiquer avec les autres habitants de la banlieue rĂ©sidentielle de Burbank, oĂč il demeure[5]. Au sujet de Burbank, Burton affirme Il y avait quelque chose d'Ă©trange qui planait dans cette ville. Les gens Ă©taient amicaux, mais uniquement en surface. Comme s'ils Ă©taient forcĂ©s Ă  l'ĂȘtre »[6]. En 1987, alors que Burton est dans la phase de prĂ©production de Beetlejuice, il engage la jeune romanciĂšre Caroline Thompson pour Ă©crire le scĂ©nario d’Edward aux mains d'argent d'aprĂšs son Ă©bauche d'histoire. ImpressionnĂ© par le premier roman de Thompson, First Born, l'histoire d'un fƓtus avortĂ© qui revient Ă  la vie, Burton pense Ă©galement que ce roman contient le mĂ©lange d'Ă©lĂ©ments fantastiques et sociologiques qu'il dĂ©sire mettre en avant dans son projet[7]. Thompson et Burton s'entendent immĂ©diatement trĂšs bien et Thompson Ă©crit son scĂ©nario comme un poĂšme d'amour » Ă  Burton, dont elle parle comme Ă©tant de toutes les personnes qu'elle connaĂźt, celui qui s'exprime le mieux tout en Ă©tant incapable de construire une seule phrase »[8]. Pendant que Thompson s'attelle Ă  l'Ă©criture du scĂ©nario, Burton commence Ă  dĂ©velopper le projet avec Warner Bros., sociĂ©tĂ© de production avec laquelle il a dĂ©jĂ  collaborĂ© sur ses deux premiers longs-mĂ©trages. Mais, deux mois plus tard, les dirigeants de Warner Bros., qui ne sont pas enthousiasmĂ©s par le projet, vendent les droits du film Ă  la 20th Century Fox[9]. Ce studio accepte de financer le projet tout en accordant Ă  Burton un contrĂŽle absolu sur les aspects crĂ©atifs. Le budget du film est alors estimĂ© aux alentours de huit ou neuf millions de dollars[10]. Pour Ă©crire l'histoire, Burton et Thompson s'inspirent de films tels que Notre-Dame de Paris 1923, Le FantĂŽme de l'OpĂ©ra 1925, Frankenstein 1931, King Kong 1933 et L'Étrange CrĂ©ature du lac noir 1954, ainsi que de plusieurs contes de fĂ©es, comme Pinocchio et La Belle et la BĂȘte. Burton a d'abord l'intention de faire un film musical, quelque chose de grand et lyrique », avant d'abandonner cette idĂ©e[11]. À la suite de l'Ă©norme succĂšs de Batman 1989, Burton fait dĂ©sormais partie des rĂ©alisateurs les plus en vue[12]. Il a l'occasion de rĂ©aliser le film qu'il veut et, plutĂŽt que de mettre tout de suite en chantier la suite de Batman, comme le souhaiterait Warner Bros[4], il choisit de rĂ©aliser Edward aux mains d'argent[12]. Choix des interprĂštes Pour le choix de l'acteur principal, les dirigeants de 20th Century Fox insistent pour que Burton rencontre Tom Cruise. Celui-ci ne correspond pas Ă  l'idĂ©al recherchĂ© par Burton mais le rĂ©alisateur accepte toutefois de le rencontrer[13]. Il le trouve intĂ©ressant mais Cruise soulĂšve beaucoup de questions sur le personnage[14] et souhaite que la fin soit plus heureuse »[15]. De nombreux autres interprĂštes sont Ă©voquĂ©s, notamment Tom Hanks, Jim Carrey, Gary Oldman, William Hurt et Robert Downey Jr.[16]. Ces deux derniers expriment leur intĂ©rĂȘt pour le rĂŽle et sont envisagĂ©s alors que Tom Hanks est approchĂ© mais prĂ©fĂšre s'engager sur Le BĂ»cher des vanitĂ©s[10],[11]. Michael Jackson est Ă©galement intĂ©ressĂ© pour tenir le rĂŽle d'Edward[17],[16]. Johnny Depp, qui est alors dĂ©sireux de casser son image d'idole des adolescents associĂ©e Ă  son rĂŽle dans la sĂ©rie 21 Jump Street, lit le scĂ©nario. Selon ses propres termes, Depp pleure comme un nouveau-nĂ© » Ă  la lecture du script et se trouve immĂ©diatement des connexions personnelles et Ă©motionnelles avec l'histoire[18]. Depp et Burton se rencontrent pour la premiĂšre fois en avril 1989 au Bel Age Hotel de Los Angeles[13],[16] mais, mĂȘme si l'entrevue se passe bien, l'acteur estime que ses chances sont assez minces en raison de la concurrence d'interprĂštes plus cĂ©lĂšbres[19]. Le premier choix de Burton se porte nĂ©anmoins sur Depp, le rĂ©alisateur expliquant que ses yeux ont retenu mon attention, c'est un Ă©lĂ©ment trĂšs important pour moi, et le regard d'Edward allait ĂȘtre une chose capitale puisque c'est un personnage quasi muet »[13]. Pour prĂ©parer son rĂŽle, Depp visionne beaucoup de films de Charlie Chaplin afin d'Ă©tudier comment faire passer des sentiments sans dialogues[20]. Burton approche tout de suite Winona Ryder, petite amie de Depp Ă  cette Ă©poque, pour tenir le rĂŽle de Kim en raison de leur collaboration trĂšs positive sur Beetlejuice[21]. Drew Barrymore auditionne Ă©galement pour le rĂŽle[22] mais Ryder est le premier membre de la distribution Ă  ĂȘtre attachĂ© au projet[11]. Dianne Wiest est cependant la premiĂšre Ă  signer et Burton explique Ă  son sujet Elle a Ă©tĂ© la premiĂšre Ă  lire le scĂ©nario, Ă  le soutenir, et elle a entraĂźnĂ© dans son sillage de nombreux autres comĂ©diens parce qu'elle est trĂšs respectĂ©e dans la profession »[23]. Crispin Glover auditionne pour le rĂŽle de Jim mais c'est Anthony Michael Hall qui est finalement choisi[10]. Kathy Baker, connue pour ses rĂŽles dramatiques, voit dans le personnage de Joyce, la voisine qui essaie de sĂ©duire Edward, une occasion parfaite de percer dans la comĂ©die[11]. Alan Arkin, choisi pour le rĂŽle de Bill Boggs, avoue que sa premiĂšre lecture du script l'a laissĂ© un peu perplexe. Rien n'avait de sens pour moi jusqu'Ă  ce que je voie les dĂ©cors. L'imagination visuelle de Burton est extraordinaire »[11]. Le rĂŽle de l'inventeur est Ă©crit spĂ©cifiquement pour Vincent Price, idole de jeunesse de Burton avec qui il est devenu ami aprĂšs le tournage du court-mĂ©trage Vincent 1982. C'est le dernier rĂŽle tenu par Price au cinĂ©ma avant sa mort, survenue en 1993[24]. Tournage Burbank est envisagĂ© comme possible lieu de tournage pour la banlieue rĂ©sidentielle oĂč se dĂ©roule l'essentiel du film, mais Burton estime que la ville s'est beaucoup trop transformĂ©e depuis son enfance. Il choisit plutĂŽt de tourner en Floride afin d'ĂȘtre loin d'Hollywood et parce que les banlieues rĂ©sidentielles de cet État ressemblent Ă  celles de sa jeunesse en Californie[25]. Le film est donc principalement tournĂ© Ă  Lutz et Land O' Lakes, ainsi qu'au Southgate Shopping Center de Lakeland[26],[27]. Une cinquantaine de familles donnent leur accord pour que l'Ă©quipe du film tourne dans leurs maisons et refasse leurs dĂ©corations intĂ©rieures et extĂ©rieures[28]. Le chef dĂ©corateur Bo Welch transforme le quartier choisi pour le tournage en suivant les indications de Burton, supprimant les ornementations sortant de l’ordinaire et peignant les façades dans des couleurs pastels afin de le rendre encore plus fade[29]. Welch dĂ©cide de repeindre les façades uniquement en quatre couleurs, vert, rose, jaune et bleu, afin d'unifier l'aspect du quartier[30], et rĂ©duit Ă©galement la taille des fenĂȘtres pour donner une impression de paranoĂŻa[31]. Les sculptures de haies gĂ©antes créées par Edward sont fabriquĂ©es en recouvrant des armatures mĂ©talliques par des grillages et en tissant par-dessus des milliers de brindilles en plastique[32]. Le dĂ©cor extĂ©rieur du chĂąteau fait plus de 25 mĂštres de hauteur ; il est construit prĂšs de Dade City[29]. Le tournage du film dure plus de trois mois, du 26 mars au 19 juillet 1990. Il crĂ©e des centaines d'emplois temporaires dans l'aire urbaine de la baie de Tampa et injecte plus de 4 000 000 $ dans l'Ă©conomie locale[33]. Les intĂ©rieurs du chĂąteau sont tournĂ©s en dernier dans un studio de Los Angeles[31]. Pour crĂ©er les mains en lames de ciseaux d'Edward, Burton fait appel Ă  Stan Winston, qui a dĂ©jĂ  travaillĂ© sur Aliens, le retour et Predator et qui collaborera Ă  nouveau avec Burton en rĂ©alisant le maquillage du Pingouin pour Batman Le DĂ©fi[34]. Le costume et le maquillage que Depp doit porter nĂ©cessitent presque deux heures par jour pour ĂȘtre appliquĂ©s[35]. Les lames faites de plastique dur sont fixĂ©es sur des gants en urĂ©thane souple et Depp s'entraĂźne Ă  les manier avant le tournage. L'acteur blesse nĂ©anmoins Hall au bras avec une de ses lames lors du tournage d'une scĂšne, la blessure Ă©tant toutefois sans gravitĂ©[28]. Le costume trĂšs serrĂ© que Depp doit porter n'est pas suffisamment aĂ©rĂ©, et l'acteur est victime de plusieurs malaises en dĂ©but de tournage. Depp prend l'initiative de supprimer plusieurs rĂ©pliques de son personnage, estimant que celui-ci doit parler le moins possible et d'une maniĂšre enfantine. Il adopte un jeu tout en retenue, s'appuyant essentiellement sur son regard, ce qui inquiĂšte Burton au premier abord. Mais le rĂ©alisateur est totalement enthousiaste aprĂšs avoir visionnĂ© les premiers rushes[28]. Durant le tournage, Burton s'amuse Ă©galement beaucoup de l'apparence qu'il a donnĂ©e Ă  Winona Ryder, l'affublant d'une perruque blonde et d'une tenue de pom-pom girl et crĂ©ant ainsi un personnage totalement Ă  contre-emploi pour l'actrice qui dĂ©testait ce genre de filles quand elle Ă©tait au lycĂ©e[37]. Au sujet de la relation entre Depp et Ryder, Burton affirme qu'ils ont Ă©tĂ© trĂšs professionnels durant tout le tournage et que leur histoire d'amour a contribuĂ© Ă  renforcer le cĂŽtĂ© romantique du film[28]. Bande originale La bande originale du film est composĂ©e par Danny Elfman, dont c'est la quatriĂšme collaboration avec Burton en autant de films du rĂ©alisateur. Elfman s'inspire des Ɠuvres de Piotr Ilitch TchaĂŻkovski, et notamment de Casse-Noisette, pour composer sa musique et l'enregistre avec un orchestre de soixante-dix-neuf musiciens[38]. Trois chansons de Tom Jones sont aussi utilisĂ©es pour le film Delilah, With These Hands et It's Not Unusual, cette derniĂšre Ă©tant plus tard rĂ©utilisĂ©e par Burton et Elfman dans Mars Attacks! 1996. Elfman cite la musique de ce film comme sa composition favorite parmi celles qu'il a rĂ©alisĂ©es[39]. Accueil Box-office AprĂšs le tournage, les responsables de 20th Century Fox sont si inquiets Ă  propos de l'apparence d'Edward qu'ils tentent de tenir secrĂštes les images de Depp en costume jusqu'Ă  la sortie du film[29]. Les projections tests du film sont encourageantes et Joe Roth, le prĂ©sident de 20th Century Fox, envisage d'assurer sa promotion Ă  l'Ă©chelle de celle d'un blockbuster avant d'y renoncer, pour que le film trouve sa propre place et ne soit pas sorti de son univers si particulier[40]. AprĂšs une sortie limitĂ©e dans deux salles le 7 dĂ©cembre 1990, le film sort aux États-Unis le 14 dĂ©cembre 1990 dans 1 023 salles et rapporte 6 325 249 $ pour son premier week-end d'exploitation[41]. Il rapporte dans le monde entier 86 024 005 $, dont 56 362 352 $ aux États-Unis[41]. Il se classe ainsi au 18e rang du box-office mondial des films sortis en 1990[42] et est largement bĂ©nĂ©ficiaire comparativement Ă  son budget de 20 000 000 $. En France, il rĂ©alise 618 261 entrĂ©es[43]. Pays ou rĂ©gion Box-office Date d'arrĂȘt du box-office Nombre de semaines États-Unis 56 362 352 $ 10 fĂ©vrier 1991 10 France 618 261 entrĂ©es - - Total mondial 86 024 005 $ - - Accueil critique Le film reçoit un accueil critique trĂšs positif. Il recueille 91 % de critiques favorables, avec un score moyen de 7,7⁄10 sur la base de 55 critiques collectĂ©es, sur le site Rotten Tomatoes[44]. Sur le site Metacritic, il obtient un score de 74⁄100, sur la base de 19 critiques collectĂ©es[45]. En 2008, le magazine Empire le classe Ă  la 66e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps[46]. Les Cahiers du cinĂ©ma le classent au 7e rang de leur liste des meilleurs films de 1991[47]. Parmi les critiques positives, Owen Gleibermen, d’Entertainment Weekly, donne au film la note de A-, affirmant qu'il s'agit du film le plus sincĂšre » de Tim Burton, rehaussĂ© par l' adorable musique de conte de fĂ©es » de Danny Elfman, et que le personnage d'Edward est sa rĂ©ussite la plus pure ». Il regrette nĂ©anmoins certaines faiblesses dans la narration[48]. Pour Janet Maslin, du New York Times, Burton se rĂ©vĂšle ĂȘtre d'une inventivitĂ© impressionnante » et le film, visuellement obsĂ©dant, est le conte d'une gentillesse incomprise et d'une crĂ©ativitĂ© Ă©touffĂ©e, du pouvoir qu'a la civilisation de corrompre l'innocence, d'une belle insouciante et d'une bĂȘte au grand cƓur »[49]. Desson Howe, du Washington Post, estime que l'interprĂ©tation de Johnny Depp est parfaite, que Burton a construit un monde surrĂ©aliste et amusant, et que, si la fin peut laisser insatisfait, il y a trop Ă  apprĂ©cier dans le film pour que cela le gĂąche[50]. Jo Berry, du magazine Empire, Ă©voque une fable moderne qui rĂ©ussit admirablement en tant que comĂ©die tranchante et histoire d'amour douloureusement triste », servie par des dĂ©cors imaginatifs », une histoire fascinante » et de brillantes interprĂ©tations, souvent Ă  contre-emploi, notamment celle de Depp[51]. Richard Corliss, du Time, trouve qu'il s'agit d'une comĂ©die pleine d'esprit » qui se termine de façon poignante et d'une des fables les plus lumineuses et douce-amĂšres » qu'il ait vues[52]. Et pour Peter Travers, de Rolling Stone, il s'agit du film fantastique le plus comique, romantique et lancinant » Ă  la fois, bĂ©nĂ©ficiant d'une interprĂ©tation formidable » de Depp ; le film comporte quelques scĂšnes maladroites » ou trop chargĂ©es » et n'est donc pas parfait » mais est quelque chose de mieux de la pure magie »[53]. Du cĂŽtĂ© des critiques nĂ©gatives, Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, donne au film 2 Ă©toiles sur 4, affirmant que l'histoire et les personnages ne sont pas Ă  la hauteur du talent visuel de Burton et que la fin est si faible qu'elle en est dĂ©primante »[54]. Mick La Salle, du San Francisco Chronicle, estime que le film n'est pas engagĂ© Ă©motionnellement » mais, au contraire, suffisant et miĂšvre »[55]. Et Jonathan Rosenbaum, du Chicago Reader, trouve que le film ne convainc jamais pleinement » malgrĂ© son originalitĂ© et les dĂ©cors saisissants » et que l'interprĂ©tation de Depp n'est pas Ă  la hauteur de celles des interprĂštes principaux des prĂ©cĂ©dents films de Burton[56]. En France, Iannis Katsahnias, des Cahiers du cinĂ©ma, Ă©voque une rĂ©ussite absolue », un conte de fĂ©es magique, symphonie mĂ©lancolique en quatre couleurs pastels » portĂ© par ses principaux interprĂštes Depp sublime », Dianne Wiest absolument gĂ©niale » et Winona Ryder merveilleuse d’ambiguĂŻtĂ© ». Il met en avant la mise en abyme du conte essayant de crĂ©er une illusion narrative tout en rĂ©duisant le scĂ©nario au strict minimum, visant la perte du spectateur, l'Ă©vanouissement de la logique et de la vraisemblance par l'accumulation des dĂ©tails »[57]. Les rĂ©dacteurs de La Revue du cinĂ©ma, dans sa rĂ©trospective annuelle, estiment que le film est une belle rĂ©ussite sur le plan de l'imagerie, que son ton est Ă  la fois satirique, romantique et visionnaire » et qu'il est troublant par sa capacitĂ© Ă  confĂ©rer une ferveur, une souffrance et une folie proprement humaines Ă  des personnages issus des univers les plus dĂ©libĂ©rĂ©ment factices »[58]. Pour FrĂ©dĂ©ric Strauss, de TĂ©lĂ©rama, il s'agit du plus beau film » de Burton, qui donne toute la mesure de son goĂ»t du merveilleux », oĂč il rĂ©alise pleinement son ambition de raconter une histoire par le jeu des couleurs » et traite brillamment de la tolĂ©rance et de la peur de l'autre »[59]. Thomas Bourguignon, de Positif, est plus nuancĂ©, affirmant que cette tentative d'aborder Ă  la fois le conte de fĂ©es et le conte philosophique, critique corrosive du conformisme amĂ©ricain » est une satire souvent drĂŽle dans sa mise en scĂšne » mais reste assez superficielle et convenue dans ses thĂšmes » et que l'aspect sentimental du conte de fĂ©es ne se prĂȘte pas toujours Ă  la distanciation ironique du conte voltairien » mais constitue pourtant une tentative aboutie de modernisation du conte, oĂč l'aveuglante naĂŻvetĂ© de l'histoire recouvre un vaste champ symbolique, Ă©motionnel et poĂ©tique »[60]. Distinctions Le film a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le prix Hugo, le Saturn Award du meilleur film fantastique et le BAFTA Award des meilleurs dĂ©cors. Il a reçu trois autres nominations aux BAFTA Awards, ainsi qu'une nomination pour l'Oscar des meilleurs maquillages et coiffures, et Johnny Depp a Ă©tĂ© nommĂ© pour le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die. Il fait partie de la liste du BFI des 50 films Ă  voir avant d'avoir 14 ans Ă©tablie en 2005 par le British Film Institute[61]. RĂ©compenses AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix LaurĂ©ates 1991 Prix Hugo[62] Meilleur film 1992 BAFTA Awards[63] Meilleurs dĂ©cors Bo Welch Saturn Awards Meilleur film fantastique Prix Sant Jordi du cinĂ©ma Meilleur film Ă©tranger Meilleure actrice Ă©trangĂšre Winona Ryder Nominations AnnĂ©e CĂ©rĂ©monie ou rĂ©compense Prix NommĂ©es 1991 Oscars du cinĂ©ma[65] Meilleur maquillage Ve Neill et Stan Winston Golden Globes[66] Meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die Johnny Depp NSFC Awards Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest 1992 British Academy Film and Television Arts Awards[63] Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleurs maquillages et coiffures Ve Neill Meilleurs effets visuels Stan Winston Saturn Awards Meilleure actrice Winona Ryder Meilleure musique Danny Elfman Meilleurs costumes Colleen Atwood Meilleur acteur dans un second rĂŽle Alan Arkin Meilleure actrice dans un second rĂŽle Dianne Wiest Grammy Awards Meilleure bande originale Danny Elfman Analyse Un chĂąteau d'aspect gothique. Selon Tim Burton, les thĂšmes principaux du film sont l'isolement et la dĂ©couverte de soi. Les ciseaux symbolisent pour lui le cĂŽtĂ© Ă  la fois destructeur et crĂ©atif d'Edward[67]. Le chĂąteau gothique est un dĂ©cor que Burton associe Ă  la solitude mais qui est aussi une rĂ©action Ă  la banlieue rĂ©sidentielle[68]. Il Ă©voque cette banlieue comme un endroit oĂč il n'y a ni histoire, ni culture, ni passion pour quoi que ce soit. Les choix qui y sont offerts sont de se conformer Ă  la norme et ainsi de sacrifier une partie de sa personnalitĂ©, ou bien de dĂ©velopper une vie intĂ©rieure trĂšs riche qui fait se sentir diffĂ©rent[69]. Burton affirme toutefois que ce n'est pas un mauvais endroit. C'est un endroit bizarre. J'ai essayĂ© de maintenir un Ă©quilibre dĂ©licat en le rendant amusant et Ă©trange sans porter de jugement catĂ©gorique »[30]. La fin du film, oĂč une foule en colĂšre poursuit la crĂ©ature » jusqu'au chĂąteau, trouve son inspiration principale dans le point culminant du film Frankenstein 1931, oĂč figure une scĂšne similaire[68]. L'Ă©poque Ă  laquelle se dĂ©roule l'histoire est volontairement laissĂ©e indĂ©finie mĂȘme si elle rappelle les annĂ©es 1950. Le film prĂ©sente une structure semblable Ă  un conte de fĂ©es avec un prologue et un Ă©pilogue oĂč la grand-mĂšre prĂ©sente et conclut l'histoire[70]. Thomas Bourguignon, de Positif, voit le film comme un conte de fĂ©es moderne oĂč le hĂ©ros doit sortir de son isolement Ă  travers un parcours initiatique afin d'opĂ©rer sa mĂ©tamorphose le costume d'Edward pouvant ĂȘtre comparĂ© Ă  la chrysalide d'un papillon[60]. Peg y joue le rĂŽle de la gentille fĂ©e qui tente d'aider Edward Ă  trouver sa place au sein des hommes, avec pour toute baguette magique un simple pinceau de cosmĂ©tique », Kim celui de la belle princesse Ă  conquĂ©rir », et les amies de Peg ceux des mĂ©chantes sorciĂšres dont les rĂ©unions tĂ©lĂ©phoniques semblent tisser une toile de malĂ©fices ». Mais, contrairement au conte de fĂ©es classique, Edward ne rĂ©ussit pas sa mĂ©tamorphose. Il semble d'abord s'intĂ©grer Ă  travers son art, passant du travail sur les vĂ©gĂ©taux Ă  celui sur les animaux puis les humains avant d'ĂȘtre rejetĂ© et de travailler le minĂ©ral, la glace, symbole de puretĂ© mais aussi d'immobilitĂ© ». Il rate aussi son initiation sexuelle et crĂ©e au lieu de procrĂ©er, fĂ©condant ainsi les esprits plutĂŽt que les corps » en apportant la beautĂ© et la puretĂ© qui sont Ă  mĂȘme de crĂ©er un monde nouveau ». Sa fonction n'est pas de s'intĂ©grer au monde mais de rester Ă  l'Ă©cart, la dĂ©couverte de soi Ă©tant ici celle d'une vocation artistique[60]. Selon Antoine de Baecque, l'angoisse urbaine » moderne est vue sous l'angle inĂ©dit du conte de fĂ©es et les paysans du XVIIe siĂšcle prennent pour l'occasion l'apparence de banlieusards amĂ©ricains. Ceux-ci tentent de conformer Edward Ă  leur norme et le traitent par l'intolĂ©rance quand ils s'aperçoivent de leur Ă©chec[71]. Pour Alexandre Tylski, dans la revue en ligne Cadrage, le film traite avant tout de la juxtaposition entre le conformisme et le fantasque », la rencontre entre les habitants d'une banlieue rĂ©sidentielle conventionnelle et Edward, jeune homme crĂ©atif mais coupĂ© du monde par les ciseaux qui lui tiennent lieu de mains[72]. L'opposition entre ces deux univers est mise en valeur dĂšs le dĂ©but du film Ă  travers le contraste entre le chĂąteau gothique et expressionniste oĂč vit Edward et le quartier rĂ©sidentiel situĂ© en contrebas oĂč toutes les maisons se ressemblent. Le grand trou dans le toit du chĂąteau est pour Tylski une allĂ©gorie du trou qu'Edward a dans le cƓur, ce dernier Ă©tant condamnĂ© Ă  vivre en reclus en raison de sa diffĂ©rence. Edward compense le manque qu'il ressent par une crĂ©ativitĂ© dĂ©bordante, sculptant les haies et la glace et crĂ©ant Ă  la fin du film une rĂ©alitĂ© qui vient se greffer sur le quotidien puisque les flocons qu'il crĂ©e en taillant la glace tombent en neige sur le quartier. Edward Ă©tant trĂšs peu loquace, Burton fait passer ses sentiments Ă  travers son regard. Ainsi, lorsque Edward est interrogĂ© sur un plateau de tĂ©lĂ©vision et qu'on lui demande s'il a une petite amie, il reste muet mais son regard, par un effet de miroir inĂ©dit », croise celui de Kim via l'Ă©cran de tĂ©lĂ©vision. Le regard, et avant tout celui de Burton sur ses personnages, est pour Tylski un autre thĂšme trĂšs important du film, et celui qu'il trouve le plus marquant est celui de l'inventeur au moment de sa mort, un regard horrifiĂ© soit par la conscience de sa mort soit par la conscience soudaine d'avoir créé un ĂȘtre inachevĂ© »[72]. Pour Bourguignon, la satire du conformisme est visible Ă  travers les personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s. À l'instar du travail Ă  la chaĂźne qu'accomplissent dans le manoir des machines aux formes humaines, chaque individu semble programmĂ©, sa place attribuĂ©e, sa fonction dĂ©terminĂ©e dans le processus social ». Seule Kim parvient Ă  y Ă©chapper grĂące au pouvoir libĂ©rateur de l'amour, seul capable de nous rendre unique »[60]. Influence culturelle Edward aux mains d'argent reprĂ©sentĂ© en cosplay. Tim Burton considĂšre le film comme son Ɠuvre la plus personnelle[73] et s'affirme avec ce film comme la quintessence du rĂ©alisateur gothique », saisissant la sensibilitĂ© de la culture gothique aussi bien dans la forme que dans le fond et s'Ă©rigeant en dĂ©fenseur du mouvement contre les stĂ©rĂ©otypes nĂ©gatifs rĂ©pandus par les mĂ©dias[74]. Le film marque la premiĂšre collaboration entre le rĂ©alisateur et Johnny Depp et contribue Ă  lancer la carriĂšre de ce dernier[28]. En 2005, le chorĂ©graphe Matthew Bourne crĂ©e une adaptation du film avec l'aide de Caroline Thompson et Danny Elfman. Cette adaptation sous forme de danse contemporaine comporte uniquement de la danse et de la musique, sans chant ni dialogue, et est créée au Sadler's Wells Theatre de Londres avant de partir en tournĂ©e Ă  travers le monde[75],[76]. En 2010, le metteur en scĂšne Richard Crawford crĂ©e Ă  Brooklyn une piĂšce de théùtre basĂ©e sur le film[77]. Entre 2014 et 2015, une suite du film se dĂ©roulant plusieurs dĂ©cennies plus tard est publiĂ©e par IDW sous la forme d'une bande dessinĂ©e en dix numĂ©ros scĂ©narisĂ©e par Kate Leth avec des dessins de Drew Rausch[78]. La chanson Scissorhands The Last Snow du groupe de metal gothique Motionless in White, qui figure sur leur album Creatures 2010, rend hommage Ă  l'impact qu'a eu le film sur le mouvement gothique[79]. L'Ă©pisode Un cheveu dans la soupe The Barber de la cinquiĂšme saison de la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Seinfeld fait plusieurs rĂ©fĂ©rences au film[80], de mĂȘme qu'un Ă©pisode des Simpson intitulĂ© Homer aux mains d'argent Homer Scissorhands[81]. Une espĂšce d'arthropode Ă©teinte depuis la pĂ©riode du Cambrien et aux pinces rappelant les mains-ciseaux d'Edward a Ă©tĂ© nommĂ©e Kooteninchela deppi en hommage Ă  l'acteur Johnny Depp et Ă  son rĂŽle dans le film[82]. Éditions en vidĂ©o Sur le marchĂ© vidĂ©o, Edward aux mains d'argent est d'abord distribuĂ© en VHS quelques mois aprĂšs sa sortie au cinĂ©ma. Il sort en DVD le 5 septembre 2000 en rĂ©gion 1[83] et le 25 octobre 2000 en rĂ©gion 2. Cette version en DVD comprend les commentaires audio de Tim Burton et Danny Elfman et un court making-of du film. La version en disque Blu-ray sort le 9 octobre 2007 en rĂ©gion 1[83] et le 4 janvier 2008 en rĂ©gion 2. Elle ne comporte pas de bonus supplĂ©mentaires par rapport Ă  la version en DVD[85]. 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 » OCLC 494239726 — Document pĂ©dagogique Ă©ditĂ© dans le cadre du dispositif École et cinĂ©ma. Antoine de Baecque, Tim Burton, Paris, Cahiers du cinĂ©ma, 2007 ISBN 2866424751 Tim Burton et Mark Salisbury, Burton on Burton, Points, 2009 ISBN 978-2-7578-3154-0 Liens externes Ressources relatives Ă  l'audiovisuel Centre national du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e CinĂ©-Ressources CinĂ©mathĂšque quĂ©bĂ©coise en AllMovie en American Film Institute it en Metacritic en Movie Review Query Engine de OFDb en Oscars du cinĂ©ma en Rotten Tomatoes mul The Movie Database Ressource relative aux beaux-arts en Museum of Modern Art Ressource relative Ă  la bande dessinĂ©e en Comic Vine
Edwardaux mains d'argent n’est pas un garçon comme les autres. CrĂ©ation d’un savant illuminĂ© mort avant d'avoir pu achever son Ɠuvre, il a Saga Tim Burton Edward aux mains d’argent 1990 EDWARD AUX MAINS D'ARGENTEDWARD SCISSORHANDS RĂ©sumĂ© Créé par un inventeur mort avant de l’avoir terminĂ© », Edward vit seul dans un chĂąteau abandonnĂ©. C’est lĂ  que Peggy, reprĂ©sentante en cosmĂ©tiques, le trouve et le ramĂšne chez elle. Avec ses mains-ciseaux, Edward devient pour un temps la coqueluche du quartier. Critique Un des films les plus connus de Tim Burton qui commence Ă  imposer sa patte. Des Ă©lĂ©ments, comme la banlieue oĂč se passe l’action ressemble Ă  celle de Beetlejuice mais, cette fois, l’ironie grinçante du rĂ©alisateur en donne une interprĂ©tation toute personnelle. Si le film a d’indĂ©niables qualitĂ©s, il ne dĂ©veloppe pas grand-chose une fois passĂ©e la scĂšne d’exposition initiale. Le dĂ©roulĂ© est extrĂȘmement linĂ©aire, ce qui ne veut pas dire qu’il ne soit pas intĂ©ressant, mais il s’avĂšre sans vĂ©ritable surprises. Visuellement, c’est bluffant. D’entrĂ©e de jeu, le rĂ©alisateur pose une dichotomie rĂ©vĂ©latrice. La banlieue sans nom est colorĂ©e jusque dans les voitures ! mais abrite des gens absolument conformistes sur lesquels Tim Burton pose un regard acide. Les commĂšres » du quartier, la dĂ©nommĂ©e Joyce en tĂȘte, en prenne pour leur grade dans un jeu de massacre permanent. Elles sont pathĂ©tiques, suiveuses, girouettes et autocentrĂ©es. Quelque part, cette banlieue est un peu celle de George Clooney dans son Suburbicon mĂȘme si Burton place son film dans son Ă©poque. En contraste, le chĂąteau oĂč vit Edward est gris mais Edward lui-mĂȘme se montre chaleureux. Le chĂąteau est en hauteur quand toutes les maisons, identiques, sont posĂ©es Ă  plat. Le propos du rĂ©alisateur est clair et net Edward n’appartient pas Ă  notre monde. Tout le propos du film tient en l’acceptation pour un temps d’Edward mais, Ă  part le voir faire de la taille de tout un tas de trucs, que se passe-t-il ? Le pique-nique de prĂ©sentation et le passage Ă  la tĂ©lĂ©vision d’Edward ont un cĂŽtĂ© bĂȘte de foire » dĂ©rangeant au fort contraste entre le monstre gentil » et le public intriguĂ© ou bassement intĂ©ressĂ©. La causticitĂ© de Tim Burton se lit aussi dans cette scĂšne oĂč une femme prend littĂ©ralement son pied en se faisant tailler les cheveux. C’est grotesque et il est Ă©vident Ă  qui va la sympathie du rĂ©alisateur. Plus intĂ©ressant, c’est l’évolution de la relation entre Kim, la fille de Peggy et Edward. D’abord franchement hostile ils ont mal commencĂ© c’est vrai !, elle Ă©volue vers plus de sympathie et une profonde affection. Le film ne raconte pas grand-chose mais il y a tout de mĂȘme une Ă©vidence c’est un conte de fĂ©e. Pratiquement, une nouvelle version de La Belle et la BĂȘte. Si on oublie ça, le film devient illisible. Comment comprendre que personne ne se soit souciĂ© du chĂąteau abandonnĂ© ? Comment vivait l’inventeur ? Le dĂ©cor du chĂąteau n’a absolument rien de rĂ©aliste et, lorsque l’on verra des moments du passĂ© d’Edward, c’est une impression d’irrĂ©alitĂ© poĂ©tique que nous Ă©prouvons. Un mĂ©lange du gothique et du mĂ©canique mais moins abouti que, plus tard le montrera Crimson Peak. L’idĂ©e de Tim Burton Ă©tait d’arracher Edward Ă  son contexte de conte de fĂ©es pour le placer dans le cadre dĂ©concertant des banlieues normalisĂ©es privĂ©es de sensibilitĂ© artistique et qui doivent beaucoup aux souvenirs du jeune Burton. Pour ce dernier, Edward est l’incarnation physique de la solitude. Pour lui, les monstres sont des incompris. Edward est le premier d’entre eux. La Fox avait d’abord pensĂ© Ă  Tom Cruise pour incarner Edward, ce qui aurait Ă©tĂ© une idiotie complĂšte car Edward n’est pas un hĂ©ros mais un anti-hĂ©ros. Burton voulait que le public regarde Edward sans a priori et a choisi pour cela un quasi-inconnu, Johnny Depp. C’est une rĂ©ussite complĂšte qui lança la carriĂšre du comĂ©dien qui devint un des piliers de l’univers Burton. Durant tout le film, le visage de Johnny Depp est peu expressif mais tout passe par le regard, par la gestuelle et c’est peu Ă  peu qu’Edward s’humanise. C’est le rĂŽle de Kim Ă  qui Wynona Ryder apporte une force qui se rĂ©vĂšle peu Ă  peu. C’est Ă  partir du moment oĂč le personnage prend davantage d’importance que le rĂ©cit bascule. D’abord le visage dur et le corps raide manifestant une vraie hostilitĂ© envers Edward, Kim se dĂ©tend, apprivoise autant qu’elle est apprivoisĂ©e magnifique et trĂšs poĂ©tique scĂšne de la danse sous les flocons et l’actrice rend excellemment compte de l’évolution des sentiments de son personnage. Le film a un dernier titre de gloire et il est tout Ă  l’honneur de Tim Burton dont il montre la fidĂ©litĂ© Ă  ceux qu’il admire. Le rĂŽle de l’inventeur, qui crĂ©e et Ă©lĂšve Edward, est tenu par Vincent Price. Le grand acteur amĂ©ricain, hĂ©ros des films d’horreur des annĂ©es 1950 et 1960, Ă©tait pratiquement tombĂ© dans l’oubli. TrĂšs ĂągĂ© et malade, c’est son dernier rĂŽle mais, grĂące Ă  Tim Burton, il a pu sortir la tĂȘte haute. Anecdotes Sortie US 6 dĂ©cembre 1990. Sortie France 10 avril 1991 Le budget Ă©tait de 20 millions $ et a rapportĂ© 86 $ ScĂ©nario Caroline Thompson, d'aprĂšs une histoire de Tim Burton et Caroline Thompson. Caroline Thompson, lectrice-analyste de scĂ©nario, avait publiĂ© un roman d’horreur intitulĂ© Premier nĂ© » oĂč un fƓtus revenait hanter une femme qui avait avortĂ©. Burton l’avait lu et avait Ă©tĂ© frappĂ©. Son agent les fit se rencontrer. En ayant vu le dessin d’un garçon ayant des ciseaux Ă  la place des doigts, elle s’est Ă©criĂ©e N’en dites pas plus, je sais exactement de quoi je vais parler ! » et elle Ă©crivit 70 pages de synopsis. C’est fondamentalement l’histoire que nous avons filmĂ© » dira Burton. A la base, ils envisageaient une comĂ©die musicale. Tim Burton considĂšre ce film comme son plus personnel » A l’origine, il y a un dessin fait depuis longtemps. Il reprĂ©sentait un personnage qui veut toucher tout ce qui l’entoure, mais ne peut le faire, et dont le dĂ©sir crĂ©ateur est en mĂȘme temps un dĂ©sir destructeur, une ambivalence qui a refait surface au moment de mon adolescence. J’avais alors beaucoup de mal Ă  communiquer avec le reste du monde » citĂ© par Antoine de Baecque, Tim Burton, Cahiers du cinĂ©ma. Il a aussi dit Il y a en [Edward] une merveilleuse soulignĂ© par Burton sorte de tristesse. Ce n’est pas une tristesse mauvaise, c’est juste l’étoffe de la vie ». Pour mettre le film en chantier, Tim Burton crĂ©a sa propre boĂźte de production. De Johnny Depp Tim m’a montrĂ© plusieurs dessins de cet Edward. J’avais lu le scĂ©nario bien sĂ»r, mais les dessins de Tim disaient tout. J’ai tout de suite senti le personnage, il s’est glissĂ© Ă  l’intĂ©rieur de moi » interview au New York Time Magazine du 9 novembre 2003. En 1991, Tim Burton mit en chantier un documentaire Conversations avec Vincent mais la mort de l’acteur ne lui permit pas d’achever ce projet. Le tournage se dĂ©roule dans une communautĂ© sise Ă  la pĂ©riphĂ©rie de Dade City, comtĂ© de Pasco en Floride. Une cinquantaine de maisons individuelles durent cooptĂ©es et les rĂ©sidents relogĂ©s dans un motel du coin pendant trois mois, le temps que les Ă©quipes du tournage repeignent leurs demeures en pastel Ă©cume des mers », jaune bouton d’or », couleur chair », bleu sale », rĂ©duisent la taille des fenĂȘtres pour donner une ambiance paranoĂŻaque » et amĂ©nagent des jardins paysagers. A l’entrĂ©e du site du tournage, une pancarte avertissait d’éventuels acheteurs qu’en temps normal, ces propriĂ©tĂ©s ne ressemblaient pas du tout Ă  cela. Le manoir gothique fut lui construit sur le terrain de tournage de la Fox. Le tournage fut Ă©prouvant Ă  cause de la chaleur 40°, de l’humiditĂ© et des nuisibles. Johnny Depp/Edward acteur amĂ©ricain nĂ© John Christopher Depp II, il se fait rĂ©ellement connaĂźtre avec ce rĂŽle. Il a Ă©galement tournĂ© dans Arizona Dream 1992, Donnie Brasco 1997, Las Vegas Parano 1998, Le Chocolat 2000, From Hell 2001, Pirates des CaraĂŻbes 2003, 2006, 2007, 2011, 2017, Public Enemies 2009, Transcendance 2014, Into the wood 2015, Alice de l’autre cĂŽtĂ© du miroir 2016, Le Crime de l’Orient-Express 2017. Vincent Price/L’inventeur acteur amĂ©ricain 1911-1993 dĂ©bute au théùtre en 1935 et jouera sur scĂšne jusqu’en 1978. Il dĂ©bute au cinĂ©ma avec Service de luxe 1938. C’est avec Laura 1944 qu’apparaĂźt son personnage de dandy Ă  l’allure inquiĂ©tante. Il devient emblĂ©matique du cinĂ©ma d’épouvante L’homme au masque de cire 1953, La mouche noire 1958, La chute de la maison Usher 1961, La chambre des tortures 1961, Le Corbeau 1963, La malĂ©diction d’Arkham 1963, Je suis une lĂ©gende 1964, Le cercueil vivant 1969, L’abominable docteur Phibes 1971, Théùtre de sang 1973. Il devient plus rare ensuite mais est appelĂ© pour du doublage Vincent 1982, court-mĂ©trage de Tim Burton, Les treize fantĂŽmes de Scooby-Doo 1985, Basile, dĂ©tective privĂ© 1986. Dianne Wiest/Peggy Boggs actrice amĂ©ricaine active sur les deux Ă©crans. Au cinĂ©ma, elle a jouĂ© dans La Rose pourpre du Caire 1985, Hannah et ses sƓurs 1986, les ensorceleuses 1998, L’homme qui murmurait Ă  l’oreille des chevaux 1998, Rage 2009. Pour la tĂ©lĂ©vision, elle a jouĂ© dans En analyse 2008-2009 et Blacklist 2014 mais est surtout connu pour sa participation Ă  New York Police Judiciaire 2000-2002. Alan Arkin/Bill Boggs acteur amĂ©ricain, il arrĂȘte ses Ă©tudes pour former un groupe de musique et dĂ©bute au théùtre et obtient un Tony Award pour son rĂŽle dans la piĂšce Enter Laughing. Au cinĂ©ma, il a notamment jouĂ© dans Les Russes arrivent 1966, Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comĂ©die, Seule dans la nuit 1967, Le cƓur est un chasseur solitaire 1968, Sherlock Holmes attaque l’Orient-Express 1976, Big Trouble 1986, Bienvenu Ă  Gattaca 1997, Little Miss Sunshine 2006, Oscar du meilleur acteur dans un second rĂŽle, Max la menace 2008, Argo 2012. Wynona Ryder, dĂ©jĂ  prĂ©sente dans Beetlejuice, incarne Kim, la fille des Boggs. Retour Ă  l'index Fortdu succĂšs de Batman (le plus gros dans l'histoire de la Warner), Tim Burton gagne dĂ©finitivement la confiance des compagnies de production et peut se tourner vers des projets qui lui tiennent vraiment Ă  coeur. C'est pourquoi il s'attaque avec la romanciĂšre Caroline Thomson Ă  l'Ă©criture d'un scĂ©nario racontant l'histoire d'un personnage Sugarpill sort une collecttion de maquillage inspirĂ©e d’Edward aux mains d’argent pour fĂȘter les 25 ans du film de Tim Burton. Cette annĂ©e, Edward aux mains d’argent, le quatriĂšme film en tant que rĂ©alisateur de Tim Burton, a 25 ans ! Eh oui, ça ne nous rajeunit pas
 Pour fĂȘter l’évĂ©nement, la marque de maquillage amĂ©ricaine vĂ©gane Sugarpill a sorti une palette d’ombres Ă  paupiĂšres et deux vernis Ă  ongles inspirĂ©s de l’univers gothique du long-mĂ©trage. Pour dĂ©couvrir les swatch des produits, n’hĂ©site pas Ă  aller consulter l’article que Christine de Temptalia leur a consacrĂ©. Alors, que penses-tu de cette collection Edward aux mains d’argent ? La palette d’ombres Ă  paupiĂšres $36 et les vernis $10 piĂšce sont vendus sur l’e-shop de Sugarpill. À lire aussi Edward aux mains d’argent aura une suite en comics !
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SYNOPSIS Edward Scissorhands n`est pas un garçon ordinaire. CrĂ©ation d`un inventeur, il a reçu un cƓur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d`avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de mĂ©tal et des instruments tranchants en guise de doigts. .................................................................... LES CINQ PREMIERES MINUTES Edward aux mains d’argent est le quatriĂšme long-mĂ©trage de Tim Burton, grand gamin de 38 ans devenu par ailleurs l’un des cinĂ©astes amĂ©ricains actuels les plus passionnants, qui plus est ne se prenant absolument pas au sĂ©rieux. De Pee-Wees big adventure Ă  Sleepy Hollow, Burton, en bon dĂ©miurge issu du monde de l’animation il a dĂ©butĂ© comme animateur des niaiseries des productions Disney a toujours donnĂ© vie Ă  de singuliĂšres personnalitĂ©s, marginalisĂ©es par une sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine hiĂ©ratique et guindĂ©e. Ce serait trop simple de dire que le cinĂ©aste ressemble Ă  ses crĂ©atures, physiquement ou moralement, Ă  limage de ce grand dadais de Pee Wee dans sa maison pleine de jouets, ou de cet Edward mĂ©lancolique en forme de sĂ©cateur, proche de Jack, le squelette dĂ©senchantĂ© de The nightmare before Christmas. L’ambivalence des personnages burtoniens s’exprime le plus souvent par une inexorable maladresse qui les oblige Ă  exercer le mal tout en voulant faire le bien c’est Jack voulant organiser son propre NoĂ«l qui s’achĂšve en fiasco Ă©pouvantant les enfants d’une banlieue proprette, c’est encore Edward Scissorhands, inconscient de son handicap qui lui fait croiser le fer Ă  chaque fois qu’il tend la main. DerriĂšre cette attention particuliĂšre Ă  ses personnages, ses hĂ©ros au grain de folie adouci par l’amertume propre aux laissĂ©s pour compte, se cache aussi bien une rĂ©flexion sur la normalitĂ©, la diffĂ©rence, l’altĂ©ritĂ©, et se profile enfin la question de la solitude de l’artiste, son dĂ©sir d’indĂ©pendance, sa dĂ©termination Ă  proposer une " vision du monde " qu’il souhaite avant tout faire partager. C'Ă©tait l’un des aspects de Ed Wood, son avant-dernier film, ou la tentative Ă©mouvante de montrer notamment que la crĂ©ation, rĂ©ussie ou non, passe avant tout par un enthousiasme aveugle et dĂ©mesurĂ©, une insouciance Ă  faire fi des critiques les plus noires pour prĂ©server un dĂ©sir artistique personnel. Faire Ed Wood ou Edward aux mains d’argent, c'Ă©tait avant tout montrer la rĂ©sistance de l’artiste l’artiste comme ĂȘtre naĂŻf et dĂ©senchantĂ© contre le plus grand nombre, contre l’insignifiance ou la mĂ©chancetĂ©. Pour conclure cette prĂ©sentation trop brĂšve et superficielle de l’univers de Tim Burton, il faut souligner la formidable capacitĂ© d’invention du cinĂ©aste, la cohĂ©rence de son Ă©quipe technique notamment par le travail effectuĂ© par Henry Selick pour le film d’animation l’étrange NoĂ«l de Mr Jack et rappeler son association unique avec le compositeur Danny Elfman, depuis les dĂ©buts de Burton en 1985, qui culmina en 1994 avec la BO magique de Nightmare Before Christmas.
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