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Article L113-12-1 - Code des assurances »Version à la date format JJ/MM/AAAAou du
Larticle L121 - 13 du code des assurances dispose que l'assureur qui a payé l'indemnité d'assurance est subrogé, jusqu'à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l'assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité de l'assureur. Lire la suite. 2.
L’assureur dommages ouvrage est subrogĂ© dans les droits de son assurĂ© qu’il a indemnisĂ© et est donc en principe recevable Ă  exercer son recours subrogatoire Ă  l’encontre du tiers responsable sur le fondement des articles L 121-12 du Code des assurances et 1251-3° du Code civil. L’article L 121-12 du Code des assurances concerne la subrogation lĂ©gale spĂ©ciale de l’assureur qui s’opĂšre de plein droit et implique que l’indemnitĂ© soit rĂ©glĂ©e Ă  l’assurĂ© en exĂ©cution des obligations dĂ©coulant du contrat d’assurance. DĂšs lors que le paiement est intervenu en exĂ©cution d’une garantie souscrite par l’assurĂ©, il s’agit d’une indemnitĂ© d’assurance, qui justifie que le recours subrogatoire soit exercĂ© par l’assureur dommages ouvrage sur le fondement des dispositions de l’article L 121-12 du Code des assurances. La Cour de cassation exerce sur ce point un contrĂŽle trĂšs strict, afin de vĂ©rifier la recevabilitĂ© du recours subrogatoire sur le fondement lĂ©gal. Les dispositions de l’article L 121-12 du Code des assurances n’étant pas d’ordre public, l’assureur, qui n’a aucune obligation Ă  ce sujet, Ă  toujours la possibilitĂ© de recourir contre le tiers responsable sur le fondement des dispositions de l’article 1251-3° du Code civil, concernant la subrogation lĂ©gale de droit commun et qui s’opĂšre de plein droit au profit de celui qui, Ă©tant tenu avec d’autres ou pour d’autres au paiement de la datte, avait intĂ©rĂȘt de l’acquitter. Tel est donc le cas de l’assureur dommages ouvrage qui rĂšgle une indemnitĂ© au titre de la police souscrite par l’assurĂ© et qui, par son paiement, libĂšre Ă  l’égard d’un crĂ©ancier commun le maĂźtre de l’ouvrage ceux sur qui devra peser la charge dĂ©finitive de la dette, Ă  savoir les entreprises responsables des dĂ©sordres indemnisĂ©s Cass, 3Ăšme civ, 24 mars 2009, n° Ainsi donc, s’il est justifiĂ© que l’indemnisation est intervenue en dehors de toute obligation contractuelle, notamment s’il venait Ă  ĂȘtre ultĂ©rieurement justifiĂ© que le dĂ©sordre n’avait pas vocation Ă  ĂȘtre pris en charge au titre de la garantie RC dĂ©cennale, l’assureur dommages ouvrage se trouve privĂ© de la possibilitĂ© de recourir en garantie contre le tiers responsable sur le fondement de la subrogation lĂ©gale. C’est ainsi que dans un arrĂȘt rendu le 16 septembre 2015 Cass, 3Ăšme civ, 16 septembre 2015, n° la Cour de cassation retient Qu’en statuant ainsi, sans rechercher, comme il le lui Ă©tait demandĂ©, si la clause excluant les bris de glace occasionnĂ©s par un vice de construction ne dĂ©montrait pas que l’assureur n’était pas tenu par le contrat d’assurance de sorte qu’il ne pouvait invoquer la subrogation lĂ©gale, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision. » L’analyse est en tous points conforme Ă  ce qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© jugĂ© dans un arrĂȘt du 19 septembre 2007 Cass, 1Ăšre civ, 19 septembre 2007, n° 06-14616 Vu l’article L. 121-12 du code des assurances ; Attendu que pour dĂ©clarer recevable la demande de la sociĂ©tĂ© Axa Corporate, assureur de la sociĂ©tĂ© Setom, l’arrĂȘt retient que dĂšs lors qu’elle dĂ©montre l’indemnisation de son assurĂ© la sociĂ©tĂ© Axa Corporate est subrogĂ©e dans les droits de celui-ci, de sorte que le moyen tirĂ© d’une exclusion de garantie non appliquĂ©e est inopĂ©rant, l’action subrogatoire n’exigeant pas que les parties au contrat d’assurance aient Ă  justifier Ă  l’égard des tiers le bien fondĂ© de l’application du contrat, le paiement de l’indemnitĂ© au titre d’un contrat existant suffisant Ă  l’entraĂźner ;Qu’en se dĂ©terminant ainsi, alors qu’elle relevait qu’était contestĂ©e l’application du contrat d’assurances en raison d’une exclusion que la compagnie Uni Europe, aux droits de laquelle vient la sociĂ©tĂ© Axa Corporate, n’aurait pas appliquĂ©e et sans rechercher, comme il lui Ă©tait demandĂ©, si les clauses d’exclusion du contrat d’ assurance n’étaient pas de nature Ă  exclure que l’indemnitĂ© ait Ă©tĂ© payĂ©e en application du contrat d’assurance, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision ; PAR CES MOTIFS, et sans qu’il y ait lieu de statuer sur les troisiĂšme, quatriĂšme et cinquiĂšme moyens CASSE ET ANNULE, » L’assureur dommages ouvrage, qui a procĂ©dĂ© au rĂšglement de l’indemnitĂ© en dehors de toute obligation contractuelle, dispose toujours de la possibilitĂ© de recourir en garantie sur le fondement de la subrogation conventionnelle prĂ©vue Ă  l’article 1250 du Code civil, ce qui implique alors de justifier d’une quittance subrogatoire et d’un rĂšglement de l’indemnitĂ© antĂ©rieur ou Ă  tout le moins concomitant Ă  la rĂ©gularisation de la quittance. Dans cette situation, l’assureur dommages ouvrage n’est pas tenu de justifier qu’il Ă©tait contractuellement tenu de procĂ©der Ă  l’indemnisation de son assurĂ© au titre de la police souscrite. C’est trĂšs clairement ce qui a Ă©tĂ© rappelĂ© par la Cour de cassation dans un arrĂȘt rendu le 13 juin 2013 Cass, 3Ăšme civ, 13 juin 2013, n° L’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance dispose contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur, non seulement de la subrogation lĂ©gale de l’article L 121-12 du Code des assurances, mais aussi du droit d’invoquer la subrogation conventionnelle dans les droits de son assurĂ©, prĂ©vue par l’article 1250 du Code civil, rĂ©sultant de la volontĂ© expresse de ce dernier, manifestĂ©e concomitamment ou antĂ©rieurement au paiement reçu de l’assureur, sans avoir Ă  Ă©tablir que ce rĂšglement a Ă©tĂ© fait en exĂ©cution de son obligation contractuelle de garantie. » Si ces principes sont dĂ©sormais bien acquis, il est encore permis de s’interroger sur l’assiette du recours de l’assureur dommages ouvrage Ă  l’égard des tiers responsables et de leur assureur RC dĂ©cennale, tout particuliĂšrement lorsque le coĂ»t du sinistre indemnisĂ© par l’assureur, dans le cadre de la procĂ©dure amiable mise en Ɠuvre Ă  l’initiative du maĂźtre de l’ouvrage, a Ă©tĂ© ultĂ©rieurement reconsidĂ©rĂ© Ă  l’issue d’une expertise technique, qu’elle soit amiable ou judiciaire. Les tiers tenus Ă  garantie sont-ils alors en droit d’opposer Ă  l’assureur dommages ouvrage, lorsque celui-ci exerce son recours subrogatoire, le caractĂšre excessif de l’indemnitĂ© qui a Ă©tĂ© versĂ©e Ă  l’assurĂ© en exĂ©cution de ses obligations contractuelles ? Il ne serait pas en effet illĂ©gitime que les tiers responsables ne puissent pas ĂȘtre tenus au-delĂ  du chiffrage qui aura Ă©tĂ© Ă©ventuellement validĂ© dans le cadre d’une expertise judiciaire, postĂ©rieurement au rĂšglement d’une indemnitĂ© supĂ©rieure par l’assureur dommages ouvrage dans le cadre de la procĂ©dure amiable prĂ©vue Ă  l’article A 243-1 du Code des assurances, oĂč bien encore Ă  la suite d’une condamnation notamment pour cause de non-respect de ses obligations dans le cadre de l’instruction du sinistre. Pourtant, dans un arrĂȘt rendu le 9 fĂ©vrier 2012 Cass, 2Ăšme civ, 9 fĂ©vrier 2012, n° la Cour de cassation a indiquĂ© que L’assureur contractuellement tenu de verser l’indemnitĂ© en exĂ©cution de la police d’assurance est subrogĂ© dans les droits et actions de l’assurĂ© jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la garantie de l’assureur. »Dans un autre arrĂȘt en date du 20 octobre 2010 Cass, 3Ăšme civ, 20 octobre 2010, n° la Cour de cassation semble conforter la situation de l’assureur dommages ouvrage, qui se trouve admis Ă  recourir en garantie contre les constructeurs pour la totalitĂ© de l’indemnitĂ© Ă  laquelle il avait Ă©tĂ© condamnĂ©, alors mĂȘme que le coĂ»t objectif des travaux s’était avĂ©rĂ© ultĂ©rieurement infĂ©rieur Mais attendu qu’ayant relevĂ© que par l’arrĂȘt irrĂ©vocable du 26 janvier 1993, la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait condamnĂ© la sociĂ©tĂ© GAN Ă  payer la somme de francs 766. 948,29 euros correspondant au coĂ»t rĂ©el des travaux justement calculĂ© par l’expert en prĂ©sence des parties et retenu que ce coĂ»t correspondait Ă  la rĂ©paration invisible » adoptĂ©e judiciairement, la cour d’appel, qui n’était pas tenue de procĂ©der Ă  une recherche que ses constatations rendait inopĂ©rante, a pu en dĂ©duire, sans porter atteinte Ă  l’autoritĂ© de chose jugĂ©e, que le coĂ»t ainsi judiciairement fixĂ©, s’imposait aux parties en cause et condamner les constructeurs responsables et leurs assureurs respectifs Ă  rĂ©gler le montant correspondant Ă  l’assureur dommages-ouvrage subrogĂ© dans les droits du maĂźtre de l’ouvrage assurĂ©. » Mais il est vrai que, dans le cadre de cette affaire, l’estimation du coĂ»t des travaux de reprise avait Ă©tĂ© effectuĂ©e contradictoirement par un expert judiciaire et avait donnĂ© lieu Ă  une condamnation dĂ©finitive de l’assureur dommages ouvrage. La solution pourrait ne pas s’imposer dans le cadre du recours subrogatoire exercĂ© par l’assureur dommages ouvrage, en recouvrement de l’indemnitĂ© versĂ©e au maĂźtre de l’ouvrage sur la base du chiffrage de son propre expert amiable, mandatĂ© Ă  la suite de la dĂ©claration de sinistre. Tel que l’a indiquĂ© Cyrille CHARBONNEAU De l’étendue de l’assiette du recours subrogatoire dommages ouvrage en cas de sanction, Lamy droit immobilier, ActualitĂ©s, n° 233, fĂ©vrier 2015, le recours subrogatoire de l’assureur dommages ouvrage doit ĂȘtre limitĂ© Ă  la dette de valeur rĂ©sultant de son obligation Ă  garantie prĂ©vue par le contrat. Or, s’il peut se comprendre que la dette de valeur » est clairement dĂ©terminĂ©e par le prononcĂ© d’une condamnation dĂ©finitive de l’assureur dommages ouvrage, lui ouvrant ainsi droit Ă  l’exercice d’un recours subrogatoire Ă  du-concurrence Ă  l’encontre des tiers responsables, l’analyse peut-ĂȘtre moins justifiĂ©e lorsque le recours subrogatoire est exercĂ© sur la base du chiffrage de l’expert dommages ouvrage, retenu par l’assureur dans le cadre de la procĂ©dure amiable, et ultĂ©rieurement reconsidĂ©rĂ© dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire contradictoire. Il ne semble pas que la jurisprudence se soit encore prononcĂ©e sur cette question. S’il advenait que l’assiette du recours subrogatoire de l’assureur dommages ouvrage, qu’il soit lĂ©gal ou conventionnel, puisse ĂȘtre reconsidĂ©rĂ© Ă  l’initiative des tiers responsables et de leur assureur, il faudrait alors se rĂ©soudre Ă  admettre son caractĂšre alĂ©atoire. En effet, dans le cas d’un rĂšglement amiable, par nature dĂ©finitif, ou Ă  la suite d’une condamnation au fond, il est de jurisprudence constante que l’assureur dommages ouvrage n’est pas fondĂ© Ă  engager une action en rĂ©pĂ©tition de l’indu Ă  l’encontre de son assurĂ©, en remboursement de la quote-part d’indemnitĂ© qui aurait Ă©tĂ© remise en cause ultĂ©rieurement. C’est ainsi que dans un arrĂȘt rendu le 16 janvier 2013 Cass, 3Ăšme civ, 16 janvier 2013, n° la Cour de cassation a rejetĂ© une demande de restitution au nom du principe indemnitaire de l’article L 121-1 du Code des assurances, confirmant ainsi une dĂ©cision prĂ©cĂ©demment rendue le 27 mai 2010 Cass, 3Ăšme civ, 27 mai 2010, n° Dans le mĂȘme esprit, il doit ĂȘtre rappelĂ© que, pour des raisons strictement identiques, l’assureur dommages ouvrage qui a accordĂ© sa garantie n’est pas fondĂ© Ă  reconsidĂ©rer sa position en considĂ©ration d’élĂ©ments nouveaux qui auraient Ă©tĂ© portĂ©s Ă  sa connaissance Cass, 3Ăšme civ, 17 fĂ©vrier 2015, n° 13-20199. Ce principe doit ĂȘtre nĂ©anmoins modĂ©rĂ© par deux exceptions. D’une part, dans le cadre d’un rĂšglement survenu en exĂ©cution d’une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, la situation est nĂ©cessairement diffĂ©rente, puisque le paiement intervenant par provision, il n’a aucun caractĂšre dĂ©finitif, en application des articles 482 et suivants du Code de procĂ©dure civile. D’autre part, la jurisprudence autorise l’assureur dommages ouvrage Ă  recourir en restitution Ă  l’encontre de l’assurĂ©, lorsque l’indemnitĂ© versĂ©e n’a pas Ă©tĂ© intĂ©gralement utilisĂ©e et que les travaux de remise en Ă©tat se sont avĂ©rĂ©s d’un coĂ»t infĂ©rieur Cass, 3Ăšme civ, 17 dĂ©cembre 2003, n°
Articlel 121-12 du code des assurances CONSTRUCTION ET ASSURANCES – Interruption de la prescription Ă  l’égard de l’assureur du locateur d'ouvrage 19 Avr 2021 Avocat Conseil d'Etat, 4 fĂ©vrier 2021, n° 441593, SociĂ©tĂ© SMABTP
En cas de dĂ©cĂšs de l’assurĂ© ou d’aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l’assurance habitation continue de plein droit au profit de l’hĂ©ritier ou de l’acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d’exĂ©cuter toutes les obligations dont l’assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l’assureur en vertu du contrat. » Les dispositions de l’article L121-10 du Code des assurances posent ainsi une rĂšgle mĂ©connue du grand public qui mĂ©rite d’ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de l’acquĂ©reur immobilier en fonction des conditions financiĂšres de l’acquisition 2 scĂ©nari. En effet, lorsque l’acquĂ©reur ne contracte aucun prĂȘt immobilier, il n’a pas Ă  justifier de la souscription d’un tel contrat au jour de la vente. Quelle surprise de se voir imposer le contrat d’assurance habitation de l’ancien propriĂ©taire du bien immobilier! A l’inverse, cette rĂšgle ne jouera pas lorsque une hypothĂšque est constituĂ©e pour garantir le financement du bien acquis car le banquier prĂȘteur de deniers imposera une telle souscription pour accorder son prĂȘt. En consĂ©quence, chers professionnels de l’immobilier notaire, agent immobilier il vous revient dans le premier scĂ©nario de porter Ă  la connaissance de l’acquĂ©reur les rĂšgles de l’article L121-10 prĂ©citĂ© en matiĂšre d’assurance habitation, pour rĂ©pondre Ă  votre obligation de devoir de conseil sauf la prĂ©sence d’une clause relatant que le vendeur rĂ©siliera lui-mĂȘme son contrat d’assurance habitation au jour de la vente. Deux situations sont alors envisageables – le vendeur ne procĂšde pas Ă  la rĂ©siliation l’acquĂ©reur qui souhaite souscrire avec un autre assureur devra donc de rĂ©silier ledit contrat et souscrire un nouveau contrat d’assurance Ă  son nom – le vendeur dĂ©clare dĂ©noncer son contrat d’assurance habitation l’acquĂ©reur devra donc souscrire un tel contrat avant la vente avec une date d’effet diffĂ©rĂ©e au jour du transfert de propriĂ©tĂ©. Pourquoi une telle rĂšgle Il s’agit d’éviter que les biens immobiliers vendus ne soient pas assurĂ©s ne serait-ce qu’un instant de raison. Gardons Ă  l’esprit qu’un bien mĂȘme inanimĂ© peut toujours causer un dommage Ă  un tiers, l’existence d’un contrat d’assurance permet donc de faciliter l’indemnisation d’une victime voir mĂȘme celle du nouveau propriĂ©taire exemple du sinistre survenant peu de temps aprĂšs la vente. N’oubliez pas le jeu concours de l’étĂ© dans la partie Quizz du site Source: Article L113-12 du code des assurances (rĂ©siliation tous les ans, prĂ©avis de 2 mois) RĂ©silier en ligne votre assurance mobile (rĂ©siliation Ă  l'Ă©chĂ©ance) RĂ©silier votre assurance mobile avec la loi Hamon . Attention il existe deux types d'assurances mobiles: les assurances mobiles affinitaires, qui ont Ă©tĂ© souscrites lors de l'achat d'un tĂ©lĂ©phone ou autre appareil dans Ce document est un commentaire d'arrĂȘt entiĂšrement rĂ©digĂ©. Voici son plan I. Les conditions d’application de l’article L. 121-10 du Code des assurances A. La prĂ©cision apportĂ©e relativement Ă  la condition du transfert de propriĂ©tĂ© B. Une prĂ©cision inscrite dans une jurisprudence libĂ©rale II. La transmission du contrat d'assurance en cas de cession judiciaire de l'entreprise A. Le respect des conditions de la transmission du contrat d'assurance B. Incidence du plan de cession sur l’existence du contrat d’assurance

Larticle L. 121-12 du Code des assurances visĂ© par l’arrĂȘt prĂ©voit une subrogation lĂ©gale spĂ©ciale Ă  l’assurance en vertu de laquelle l’assureur ayant versĂ© une indemnitĂ© Ă  son assurĂ© est subrogĂ© dans les droits et actions de celui-ci. Cette situation se rencontre trĂšs frĂ©quemment, soit que l’assureur de dommages ait indemnisĂ© son assurĂ© et agisse contre le

Relativement mĂ©connu, le relevĂ© d’information de l’assurance auto est un document lĂ©gal qui suit » chaque automobiliste assurĂ©, mĂȘme et surtout lorsqu’il change d’assureur. Il liste un ensemble de donnĂ©es le concernant historique de conducteur, bonus-malus, caractĂ©ristiques du vĂ©hicule
 Comment demander votre relevĂ© d’information ? À quel moment en faire la demande ? Est-il possible de changer de contrat d’assurance auto sans relevĂ© d’information ? Faisons le point. SommaireQu’est-ce que le relevĂ© d’information de l’assurance auto ?Comment obtenir son relevĂ© d’information d’assurance auto ?À quoi sert le relevĂ© d’information d’assurance voiture ?Peut-on souscrire une assurance auto sans relevĂ© d’information ?Quand demander son relevĂ© d’information auto ?Que contient le relevĂ© d’information d’un vĂ©hicule ? Qu’est-ce que le relevĂ© d’information de l’assurance auto ? Aussi appelĂ© relevĂ© de situation, le relevĂ© d’information de l’assurance auto est un document lĂ©gal qui suit chaque conducteur, y compris lorsqu’il change d’assureur. Il s’agit d’un papier regroupant un ensemble d’informations vous concernant vous ainsi que les autres conducteurs Ă©ventuellement mentionnĂ©s dans le contrat d’assurance, votre vĂ©hicule et votre contrat auto actuel. GĂ©nĂ©ralement, le relevĂ© d’information retrace votre historique sur les 5 derniĂšres annĂ©es et permet ainsi, en cas de changement de compagnie, d’évaluer le risque » que vous Code des assurances est trĂšs prĂ©cis quant aux informations qui doivent apparaĂźtre dans le relevĂ© de situation de l’assurance auto la date de souscription de votre couverture auto ;les nom, prĂ©nom, date de naissance, numĂ©ro de permis et date d’obtention du papier rose de chaque conducteur mentionnĂ© au contrat ;les informations sur le vĂ©hicule assurĂ© marque de votre voiture, modĂšle
 ;votre historique sinistres et part de responsabilitĂ© du conducteur assurĂ© ;votre bonus-malus d’assurance, c’est-Ă -dire votre coefficient de rĂ©duction majoration ;la date d’émission du relevĂ© d’information. Votre relevĂ© d’information auto vous est envoyĂ© automatiquement tous les ans Ă  l’échĂ©ance du contrat c’est-Ă -dire Ă  sa date anniversaire de la signature. Vous pouvez Ă©galement en faire la demande Ă  tout moment, mĂȘme en cours d’annĂ©e, et ce mĂȘme si vous ne comptez pas changer d’assurance cas de rĂ©siliation de votre contrat auto, le relevĂ© d’information vous concernant est Ă©ditĂ© automatiquement, et ce quelle que soit la partie Ă  l’origine de la dĂ©nonciation de la police d’assurance. Si vous changez de couverture dans le cadre de la loi Hamon, il sera transmis Ă  votre nouvel assureur automatiquement. Vous pourrez quand mĂȘme demander Ă  en recevoir un cela, il vous suffira de solliciter le document auprĂšs de votre compagnie d’assurance par tĂ©lĂ©phone ;en ligne depuis votre espace personnel, lorsque cela est possible ;par courrier. En vertu du Code des assurances et de l’article A 121-1, l’assureur aura 15 jours pour vous faire parvenir le document Ă  la suite de votre demande expresse. Le relevĂ© d’information permet, entre autre, d’évaluer votre conduite. Si vous n’avez pas eu de sinistres dans les derniĂšres annĂ©es, il pourra vous faire bĂ©nĂ©ficier d’un bonus sur votre prime d’assurance auto. GrĂące Ă  notre simulateur d’assurance auto, trouvez le contrat au meilleur rapport garanties/prix selon votre profil. RĂ©assurez-moi est un courtier digital totalement indĂ©pendant. Nous ne sommes rattachĂ©s Ă  aucun Ă©tablissement commercialisant des assurances auto. Notre mission est donc uniquement de vous accompagner afin de trouver le contrat qui rĂ©pondra le mieux Ă  vos attentes, au meilleur prix. À quoi sert le relevĂ© d’information d’assurance voiture ? Le relevĂ© d’information d’assurance auto permet Ă  votre nouvel assureur de savoir qui il va assurer et pour quel vĂ©hicule. C’est la raison pour laquelle il vous sera systĂ©matiquement demandĂ© si vous Ă©tiez dĂ©jĂ  couvert en auto. Toutes les informations contenues dans ce document lĂ©gal, et notamment votre historique et votre bonus-malus, seront utilisĂ©es pour Ă©valuer votre profil de risque » et vous proposer ainsi le prix de l’assurance auto correspondant. Votre comportement sur la route est trĂšs important, non seulement parce qu’il dĂ©termine votre coefficient de rĂ©duction-majoration mais aussi parce qu’en cas de changement d’assureur, il sera pris en compte lors du calcul de votre prime d’assurance auto. Le nouvel assureur regardera donc si des sinistres ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s au cours des derniĂšres annĂ©es et quelle en a Ă©tĂ© votre part de responsabilitĂ©. Les Ă©vĂ©nements dont vous n’ĂȘtes pas responsable par exemple en cas de vol de votre vĂ©hicule n’entreront pas en ligne de compte. Peut-on souscrire une assurance auto sans relevĂ© d’information ? Certains conducteurs ne disposent pas d’un relevĂ© d’information, et ce principalement dans deux cas ils n’ont jamais Ă©tĂ© assurĂ©s Ă  titre individuel en auto ;ils n’ont pas Ă©tĂ© assurĂ©s depuis plus de 2 ans. On parle ici de conducteurs sans antĂ©cĂ©dents ». D’autres cas sont Ă©galement possibles, par exemple si l’un des Ă©poux Ă©tait dĂ©clarĂ© en conducteur secondaire sur le contrat d’assurance auto de l’autre. Il pourra Ă©galement s’agir d’un conducteur ayant toujours roulĂ© Ă  bord d’un vĂ©hicule de sociĂ©tĂ© assurĂ© par cette qu’il en soit, le conducteur sans antĂ©cĂ©dent ne bĂ©nĂ©ficiera d’aucun avantage auprĂšs des compagnies d’assurance puisqu’il n’a, bien Ă©videmment, pas de bonus. Ils sera considĂ©rĂ© comme jeune conducteur ». Ceci dit, ils pourront bien Ă©videmment ĂȘtre assurĂ©s. Tentez de nĂ©gocier un geste commercial si vous n’ĂȘtes pas en mesure de produire un relevĂ© d’information, et notamment si vous avez dĂ©jĂ  Ă©tĂ© assurĂ© par le passĂ© mais que cela remonte Ă  plus de deux ans. Quand demander son relevĂ© d’information auto ? Lorsque vous changez d’assureur auto, votre relevĂ© d’information vous sera demandĂ©. C’est Ă  ce moment qu’il faudra le solliciter auprĂšs de votre ancien assureur. Le document devra a minima couvrir vos derniers 24 mois d’assurĂ©. En effet, la loi Hamon vous permet, depuis 2015, de changer d’assureur librement et Ă  tout moment aprĂšs 1 an d’assurance, le tout sans frais ni pĂ©nalitĂ©s. Cela signifie que vous n’avez dĂ©sormais plus Ă  attendre l’échĂ©ance de votre contrat auto pour le ailleurs, en vertu de ce dispositif lĂ©gal, c’est votre nouvel assureur qui se chargera, Ă  votre place, des formalitĂ©s de rĂ©siliation auprĂšs de l’ancien. Il veillera Ă©galement Ă  ce que le nouveau contrat prenne la suite de votre couverture prĂ©cĂ©dente, et ce sans heurt. Concernant le relevĂ© d’information, il sera alors automatiquement transfĂ©rĂ© Ă  votre nouvelle compagnie, dans le cadre des dĂ©marches administratives qu’elle rĂ©alisera pour vous propose un modĂšle de lettre de demande de relevĂ© d’information assurance auto. Vous pouvez complĂ©ter ce courrier type ou simplement vous en inspirer. TĂ©lĂ©charger notre lettre de demande de relevĂ© d’information Que contient le relevĂ© d’information d’un vĂ©hicule ? C’est le Code des assurances, en son article A 121-1, qui fixe les donnĂ©es devant ĂȘtre comprises dans le relevĂ© d’information. Celles-ci ne porteront pas uniquement sur la personne assurĂ©e historique, bonus-malus
 mais aussi sur le vĂ©hicule Ă  couvrir. Ces informations permettront au nouvel assureur de calculer ses tarifs en fonction de votre profil de risques mais aussi, Ă©videmment, des caractĂ©ristiques prĂ©cises de la voiture que vous souhaitez donnĂ©es relatives au vĂ©hicule qui devront apparaĂźtre dans le document sont notamment les suivantes marque ;modĂšle ;type d’usage trajets personnels uniquement, trajet-travail
 ;date de premiĂšre mise en circulation ;carburant ;certificat d’immatriculation. Au vu de ces Ă©lĂ©ments, la compagnie d’assurance sera en mesure de dĂ©terminer le coĂ»t, par exemple, d’une garantie optionnelle contre le vol dans le cadre d’une formule au tiers ou intermĂ©diaire. De mĂȘme, en tous risques, vous serez couvert par une garantie tous dommages ». ConnaĂźtre le type de voiture sera donc primordial pour l’assureur pour Ă©valuer le risque. Comment obtenir le relevĂ© d’information de son assurance auto ?Chaque annĂ©e, Ă  date d’anniversaire de votre contrat, votre assureur est tenu de vous le faire parvenir. Sinon, Ă  tout moment de l’annĂ©e, vous pouvez le demander Ă  votre assureur. Ce dernier devra vous l’envoyer par courrier ou par mail. À quoi sert le relevĂ© d’information en assurance auto ? Ce document est un rĂ©capitulatif de votre historique auto. Il reprend les informations liĂ©es Ă  votre conduite sinistres et coefficient de bonus-malus, Ă  votre statut de conducteur date de permis et ceux concernant votre couverture auto date de souscription, nombre de conducteurs assurĂ©s, etc. En cas de rĂ©siliation de votre assurance auto, il sera transmis Ă  votre nouvel assureur. Quelle est la durĂ©e de validitĂ© du relevĂ© d’information auto ? LĂ©galement, il n’y a pas de validitĂ© lĂ©gale du relevĂ© d’information. Cependant, la plupart des assureurs demande qu’il ait Ă©tĂ© Ă©ditĂ© il y a moins de 3 mois lors de la souscription d’un nouveau contrat.
ArticleL121-12. L'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. L'assureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa
AprĂšs avoir analysĂ© toutes les solutions permettant la rĂ©siliation du contrat d'assurance par l'assurĂ© RESILIER SON CONTRAT D'ASSURANCE AUTO TOUTES LES POSSIBILITES JURIDIQUES. Il dĂ©coulait de source, de se pencher cette fois sur les possibilitĂ©s de rĂ©siliation du contrat par l'assureur. I- La rĂ©siliation du contrat Ă  l'Ă©chĂ©ance en respect d'un prĂ©avis de 2 mois avant l'Ă©chĂ©ance par lettre RAR article L 113-12 code des assurances Attention la rĂ©siliation ne vise pas les contrats d'assurance vie. certains contrats individuels d'assurance maladie ou professionnels, un dĂ©lai de prĂ©avis plus court peut ĂȘtre prĂ©vu. II- L'aggravation de risque articles L 113-2 et - 3 du code des assurances Entre le jour de la souscription du contrat et les temps passant, une aggravation du risque peut apparaĂźtre,laquelle doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e Ă  l’ fois informĂ©, ce dernier dispose de 10 jours pour faire savoir s'il choisit de garantir moyennant cotisation adaptĂ©e, ou s'il rĂ©silie. A Dans le cas d'une aggravation signalĂ©e par l'assurĂ© 1°- L’assureur peut rĂ©silier le contrat d’assurance dans les dix jours aprĂšs notification 2°- L’assureur maintient la garantie en augmentant la cotisation La nouvelle proposition est norifiĂ©e Ă  l'assurĂ©. Si celui-ci refuse, alors l'assureur peut alors rĂ©silier le contrat dans les 30 jours qui suivent cette proposition. B Dans le cas d'une aggravation non signalĂ©e par l'assurĂ© L'assureur peut proposer une primĂ© rĂ©visĂ©e, ou Ă  dĂ©faut rĂ©silier le contrat dans les 10 jours de la notification. III- La rĂ©siliation pour non-paiement des primes article L 113-3 du code des assurances A dĂ©faut de paiement d'une prime, ou d'une fraction de prime, dans les dix jours de son Ă©chĂ©ance, et indĂ©pendamment du droit pour l'assureur de poursuivre l'exĂ©cution du contrat en justice, la garantie ne peut ĂȘtre suspendue que trente jours aprĂšs la mise en demeure de l'assurĂ©. Au cas oĂč la prime annuelle a Ă©tĂ© fractionnĂ©e, la suspension de la garantie, intervenue en cas de non-paiement d'une des fractions de prime, produit ses effets jusqu'Ă  l'expiration de la pĂ©riode annuelle considĂ©rĂ©e. La prime ou fraction de prime est portable dans tous les cas, aprĂšs la mise en demeure de l'assurĂ©. L'assureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours mentionnĂ© au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article. Le contrat non rĂ©siliĂ© reprend pour l'avenir ses effets, Ă  midi le lendemain du jour oĂč ont Ă©tĂ© payĂ©s Ă  l'assureur ou au mandataire dĂ©signĂ© par lui Ă  cet effet, la prime arriĂ©rĂ©e ou, en cas de fractionnement de la prime annuelle, les fractions de prime ayant fait l'objet de la mise en demeure et celles venues Ă  Ă©chĂ©ance pendant la pĂ©riode de suspension ainsi que, Ă©ventuellement, les frais de poursuites et de recouvrement. Les dispositions des alinĂ©as 2 Ă  4 du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. A Premier cas la prime n'est pas payĂ©e aprĂšs 30 jours 1°- une suspension de la garantie, puis une rĂ©siliation dix jours aprĂšs l'Ă©chĂ©ance, l’assureur pourra suspendre les effets du contrat par RAR dans un dĂ©lai de 30 jours qui suitvra l'envoi d'une mise en demeure, puis le rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs ce dĂ©lai. Ainsi,entre l'envoi de la premiĂšre lettre de mise en demeure de payer, et la rĂ©siliation dĂ©finitive, l'assureur devra attendre 40 jours ,si bien que la rĂ©siliation s'opĂšrera au 41 Ăšme jour ... 2°- consĂ©quence Plus de garantie, plus d'assurance aprĂšs rĂ©siliation , mais par contre une cotisation impayĂ©e qui reste intĂ©gralement due Ă  l’assureur. B Seconde cas La cotisation est rĂ©glĂ©e dans les 30 jours de la lettre de suspension des effets Le contrat non rĂ©siliĂ© continue Ă  produire ses effets. C TroisiĂšme cas Le reglement intervient pendant la date de suspension mais avant la rĂ©siliation soit entre 30 et 40 jours Dans ce cas la reprise des garanties le lendemain midi est applicable. Les sinistres survenus entre la date de suspension et la date de remise en vigueur ne sont pas couverts. IV- La rĂ©siliation en cas de sinistre responsable portĂ©e dans les conditions gĂ©nĂ©rales du contrat un mois aprĂšs sa notification Ă  l’assurĂ©. article R 113-10 code des assurances "Dans le cas oĂč une police prĂ©voit pour l'assureur la facultĂ© de rĂ©silier le contrat aprĂšs sinistre, la rĂ©siliation ne peut prendre effet qu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un mois Ă  dater de la notification Ă  l'assurĂ©. L'assureur qui, passĂ© le dĂ©lai d'un mois aprĂšs qu'il a eu connaissance du sinistre, a acceptĂ© le paiement d'une prime ou cotisation ou d'une fraction de prime ou cotisation correspondant Ă  une pĂ©riode d'assurance ayant dĂ©butĂ© postĂ©rieurement au sinistre ne peut plus se prĂ©valoir de ce sinistre pour rĂ©silier le contrat." V la rĂ©siliation suite au Redressement judiciaire de l'assurĂ© dans les 3 premiers mois suivant le jugement. La rĂ©siliation aura lieu 10 jours aprĂšs la notification par l'assureur. VI et VII- Le dĂ©cĂšs et la cession de la chose assurĂ©e A l'article L 121-10 du code des assurances vise deux situations. En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă  charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă  l'assureur, soit Ă  l'hĂ©ritier ou Ă  l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă  son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă  Ă©choir, Ă  partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre recommandĂ©e. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur B En cas de cession d'un vĂ©hicule article L 121-11 du code des assurances En cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le vĂ©hicule aliĂ©nĂ©, le contrat d'assurance est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain, Ă  zĂ©ro heure, du jour de l'aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties. A dĂ©faut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de rĂ©siliation par l'une d'elles, la rĂ©siliation intervient de plein droit Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de l'aliĂ©nation. L'assurĂ© doit informer l'assureur, par lettre recommandĂ©e, de la date d'aliĂ©nation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur, dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. L'ensemble des dispositions du prĂ©sent article est applicable en cas d'aliĂ©nation de navires ou de bateaux de plaisance quel que soit le mode de dĂ©placement ou de propulsion utilisĂ©. VIII La rĂ©siliation d’un contrat d’assurance suite Ă  une omission ou Ă  une dĂ©claration inexacte de l’assurĂ© article L 113-9 du code des assurances L'omission ou la dĂ©claration inexacte de la part de l'assurĂ© dont la mauvaise foi n'est pas Ă©tablie n'entraĂźne pas la nullitĂ© de l'assurance. Si elle est constatĂ©e avant tout sinistre, l'assureur a le droit soit de maintenir le contrat, moyennant une augmentation de prime acceptĂ©e par l'assurĂ©, soit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs notification adressĂ©e Ă  l'assurĂ© par lettre recommandĂ©e, en restituant la portion de la prime payĂ©e pour le temps oĂč l'assurance ne court plus. Dans le cas oĂč la constatation n'a lieu qu'aprĂšs un sinistre, l'indemnitĂ© est rĂ©duite en proportion du taux des primes payĂ©es par rapport au taux des primes qui auraient Ă©tĂ© dues, si les risques avaient Ă©tĂ© complĂštement et exactement dĂ©clarĂ©s. IX La survenance d'un Ă©vĂšnement ayant une rĂ©percussion sur le risque garanti article L 113-16 du code des assurances En cas de survenance d'un des Ă©vĂ©nements suivants - changement de domicile ; - changement de situation matrimoniale ; - changement de rĂ©gime matrimonial ; - changement de profession ; - retraite professionnelle ou cessation dĂ©finitive d'activitĂ© professionnelle, le contrat d'assurance peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© par chacune des parties lorsqu'il a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure et qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. La rĂ©siliation du contrat ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'Ă©vĂ©nement. La rĂ©siliation prend effet un mois aprĂšs que l'autre partie au contrat en a reçu notification. L'assureur doit rembourser Ă  l'assurĂ© la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de la date d'effet de la rĂ©siliation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Elles sont applicables Ă  compter du 9 juillet 1973 aux contrats souscrits antĂ©rieurement au 15 juillet 1972. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du prĂ©sent article, et notamment la date qui, pour chacun des cas Ă©numĂ©rĂ©s au premier alinĂ©a, est retenue comme point de dĂ©part du dĂ©lai de rĂ©siliation. X La Perte totale de la chose assurĂ©e article L 121- 9 du code des assurances En cas de perte totale de la chose assurĂ©e rĂ©sultant d'un Ă©vĂ©nement non prĂ©vu par la police, l'assurance prend fin de plein droit et l'assureur doit restituer Ă  l'assurĂ© la portion de la prime payĂ©e d'avance et affĂ©rente au temps pour lequel le risque n'est plus couru. Demeurant Ă  votre disposition pour toutes prĂ©cisions. MaĂźtre HADDAD Sabine Avocate au barreau de Paris ArticleL121-12 Version en vigueur depuis le 21 juillet 1976 L'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. Librairie Subrogation ; C. assur., art. L. 121-12 ; Paiement de l’indemnitĂ© d’assurance par l’assureur ; Preuve du paiement en application du contrat d’assurance ; Cour d’appel preuve non apportĂ©e car paiements effectuĂ©s soit en vertu d'un protocole d'accord, soit en exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice ; Cassation absence de distinction, par la loi, selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice Montant de la subrogation ; Subrogation dans la mesure de ce qui a Ă©tĂ© payĂ© et dans la limite de la crĂ©ance dĂ©tenue par l'assurĂ© contre le responsable ; Partage de responsabilitĂ© entre l’assurĂ© et le responsable ; Coefficient de partage de responsabilitĂ© ; Assiette ; IndemnitĂ© versĂ©e par l’assureur Ă  son assurĂ© non ; Montant des dommages subis par l’assurĂ© oui IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
\n \nl 121 12 du code des assurances
Larticle L. 121-12 du code des assurances institue un recours subrogatoire au profit de l'assureur de responsabilitĂ© qui a indemnisĂ© la victime Ă  l'encontre des tiers responsables. Toutefois, la disposition prĂ©voit une dĂ©rogation, excluant tout recours Ă  l'encontre notamment des prĂ©posĂ©s de l'assurĂ©. En l'espĂšce, se posait la question de l'application de ce texte Ă  un Lanotion de vĂ©tustĂ© en assurance est justifiĂ©e par l’article L121-1 du Code des Assurances: « L’indemnitĂ© due par l’assureur Ă  l’assurĂ© ne peut pas dĂ©passer le montant de la valeur de la chose assurĂ©e au moment du sinistre. » Il est donc nĂ©cessaire d’établir la valeur d’achat du bien endommagĂ© au jour du sinistre
\n\n \n\nl 121 12 du code des assurances
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