C’est au tour de la Fédération Française des Télécoms de dresser un état des lieux des nombreuses difficultés rencontrées sur le raccordement des lignes en fibre optique, avec un panorama des solutions possibles. Plusieurs recommandations sont émises, certaines ayant déjà fait leurs des années, le déploiement de la fibre optique se fait à vitesse grand V dans le cadre du plan France THD Très Haut débit, avec le passage au FTTH des clients parfois à marche forcée. Dans un livre blanc remis récemment au gouvernement, la Fédération Française des Télécoms FFTélécoms rappelle les objectifs. De notre côté, nous avions pour rappel fait le point sur ce sujet dans notre second magazine. Au dernier décompte du premier trimestre de l’année, 25,6 millions de locaux étaient éligibles à la fibre optique FTTH, pour 11,4 millions d’abonnements. Fin mars, une barrière symbolique était franchie les abonnements très haut débit dépassaient pour la première fois ceux en haut débit. Le très haut débit majoritaire sur le fixe, la consommation de données se stabilise sur mobile Effet STOChastique ou volontaire ? De gros grains de sable sont néanmoins venus gripper les rouages, notamment sur la gestion des lignes dans les armoires de mutualisation. C’est l’objet principal du livre blanc de la FFTélécoms qui se fait l’écho des difficultés actuelles, remontées par les acteurs de terrain ». Elles concernent en priorité les infrastructures dégradées ou vandalisées, les échecs de raccordement et les déconnexions de clients » selon la fédération. Si les causes peuvent être nombreuses, les opérateurs de la FFTélécoms souhaitent insister sur les dégradations commises contre les infrastructures réseaux, volontaires actes de malveillance ou dues aux multiples interventions sur le réseau armoires endommagées ». Ils saluent par contre la signature d’une convention nationale de lutte contre les actes de malveillance et appellent l’ensemble des acteurs à décliner cette convention au niveau de chaque département ». Un des sujets faisant couler beaucoup d’encre est le fameux mode STOC Sous-Traitance par l’Opérateur Commercial, c’est-à -dire quand l’opérateur d’infrastructure celui qui construit le réseau délègue le raccordement du client à l’opérateur commercial le FAI… qui peut lui-même sous-traiter cette opération. Arcep, InfraNum, FFTélécoms… les acteurs se mobilisent enfinSur cette question comme d’autres, le livre blanc fait le bilan de la situation, des expérimentations mises en place et des améliorations possibles. La FFTélécoms est pour rappel un acteur de poids qui compte dans ses rangs une large variété d’opérateurs Altice SFR, Bouygues Telecom, Colt, Orange, Prixtel, Syma, Verizon… Iliad Free brille toujours par son absence, malgré les appels du pied de la fédération. Depuis le début de l’année, les choses commencent à bouger pour de vrai ». Il y a certes eu une feuille de route » de l’Arcep en mars 2020, mais elle ne devait débuter que fin 2020. Laure de la Raudière s’est également prononcée sur le sujet en janvier 2021 lors de ses auditions avant d’être confirmée comme nouvelle présidente de l’Arcep. Présidence de l'Arcep Laure de La Raudière se défend, détaille son plan d’action et ses priorités Jungle dans la fibre optique pour l’Arcep, la situation est difficilement compréhensible » Fibre optique InfraNum propose de nouvelles règles pour mettre fin à la jungle des raccordements Il faudra attendre mars pour que l’Autorité sorte enfin du bois. Dans un communiqué, le gendarme semblait tomber des nues, affirmant que la situation actuelle [était] difficilement compréhensible ». Quelques jours auparavant, InfraNum proposait de nouvelles règles avec la mise en place d’un nouveau contrat entre opérateurs d’infrastructure et commerciaux. La FFTélécoms en rappelle les grandes lignes procédures de détection et de reprise des malfaçons ; sanctions progressives en cas de malfaçons, dégradations ou de non-respect des règles de sous-traitance ; mécanismes de mise en demeure pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant d’un opérateur commercial. La fédération rappelle aussi que, fin 2020, le régulateur des télécoms a pris une décision symétrique introduisant des engagements de qualité de service de la part des OI [opérateurs d’infrastructures, ndlr] » ils devront s’engager contractuellement dès 2021 envers les OC [opérateurs commerciaux, ndlr], puis devront respecter des seuils réglementaires de qualité à compter de début 2023 ». La mise en place d’indicateurs de suivi annoncé il y a plusieurs mois est toujours en cours ; ils font actuellement l’objet de discussions bilatérales et multilatérales entre l’Arcep et les opérateurs ». Je dis M » comme un emblème La FFTélécoms détaille ensuite des améliorations déjà mises en place ou en cours de déploiement. La première concerne une nouvelle ingénierie de brassage, dite forme en "M", au sein des armoires de rue ». Cette technique a été reprise par plusieurs opérateurs d’infrastructures, qui ont mené des déploiements expérimentaux avec de très bons retours terrain ». L’architecture en "M" de l’armoire libère l’espace, limite les risques de "spaghettis", autrement appelés les "nœuds", et rend le brassage plus fluide et intuitif ». Sur le terrain, les retours des techniciens sont positifs selon la fédération. De plus, cette architecture limite le risque d’erreur et facilite le changement d’opérateur commercial ou "churn" ainsi que le retrait des "jarretières" inutilisées ». La FFTélécoms indique qu’il n’y a justement pas de processus unifiés concernant le retrait des jarretières inutilisées, qui peuvent rester dans les armoires et favoriser l’apparition des spaghettis ». Un processus doit être discuté et établi entre opérateurs », ajoute-t-elle. Deux pistes sont mises en avant Cette opération pourrait, par exemple, être réalisée par l’opérateur commercial lors de la migration du client ou par l’opérateur d’infrastructures lors de ses tournées de maintenance ». Crédits Fédération Française des Télécoms Des photos dernier CRI avec un marquage Depuis le début de l’année, des comptes rendus d’interventions CRI photos sont mis en place ils prévoient la prise de photos horodatées avant et après chaque intervention, permettant de contrôler la qualité du travail réalisé par les intervenants et de détecter rapidement l’apparition de malfaçons ». Une des limitations est l’incapacité du contrôleur, qu’il soit humain ou mécanisé à base d’intelligence artificielle, de s’assurer que les positions optiques occupées soient conformes aux référentiels informatiques de l’OI ou à celles déclarées par l’installateur ». La fibre optique peut en effet emprunter une route différente du référentiel si, par exemple, la position indiquée est déjà occupée par une autre ligne Pour faciliter la résolution de ces situations complexes, une solution unique de marquage de jarretières, exploitable au travers d’une photo, pourrait permettre de contrôler à distance la cohérence des référentiels avec le terrain ». Crédits Fédération Française des Télécoms Données fiables, e-Mutation » et outil inter-opérateurs D’autres pistes sont évoquées, comme la fiabilisation des informations référence de la ligne, type de PM, route optique, type de raccordement, position du PBO, etc. communiquées par les opérateurs d’infrastructure aux opérateurs commerciaux afin que les techniciens puissent raccorder les lignes dans les meilleures conditions. Si l’une de ces informations venait à manquer, ou était erronée, il est à craindre que le technicien ne dispose pas du matériel adapté à une intervention de qualité, voire que celle-ci se solde par un échec de raccordement et une insatisfaction client », peut-on lire dans le livre blanc. L’outil e-Mutation » est également mis en avant. Il est déjà en production chez la majorité des opérateurs et renforce l’autonomie des techniciens lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés […] Le technicien dispose alors, via une application, d’une visibilité sur les routes optiques disponibles ». Il peut ainsi choisir sans recourir à un centre d’appel Hotline, celle répondant au besoin de l’intervention puis remonte l’information afin que le référentiel de l’OI soit mis à jour en conséquence ». Pour la FFTélécoms, cet outil doit être généralisé aussi rapidement que possible ». Partant du principe que les malfaçons se propagent rapidement si elles ne sont pas reprises dans un délai raisonnable », la FFTélécoms souhaite mettre en place un outil inter-opérateurs de notifications et de suivi. Actuellement, les échanges sont effectués… par courriel, ce qui ne permet pas une gestion industrielle ». Le nouveau protocole est en cours d’étude » pour le moment. Prévenir les déconnexions, améliorer la base d’adresses Une réflexion est également en cours concernant la prévention des déconnexions des clients. Le rapport cite en exemple Bouygues Telecom et son outil Check voisinage » il s’assure que suite à une intervention, aucun client n’a été déconnecté et indique si besoin la marche à suivre pour le rétablir. Des travaux d’expérimentations entre certains OC sont engagés pour partager sur ce sujet et une réflexion inter-opérateurs devrait être menée sur les conditions d’extension d’un tel dispositif au besoin, en associant l’OI ». Crédits Fédération Française des Télécoms La Fédération milite pour l’accroissement daudits des opérateurs sur le terrain, qui permettent de renforcer la qualité des interventions et limiter la propagation ou la répétition des malfaçons ». La formation des techniciens est également mise sur le tapis, ainsi que l’harmonisation des règles d’ingénierie et de la Base d’Adresses Nationales BAN. Dans ce dernier cas, il est indispensable que les collectivités se dotent rapidement d’un référentiel d’adresses complet nommage des voies et numérotation des immeubles ou maisons normalisée et exploitable tant par les occupants que par les opérateurs ». L’ensemble des acteurs devra maintenant mettre de la bonne volonté pour que la situation avance dans le bon sens. Dans tous les cas, il y a un gros travail à faire pour remettre en état les armoires qui sont déjà pleines de spaghettis… reste à savoir qui va s’y coller et qui paiera la note.
LAMIERA 2022 Article technique Contenu Cette année, Metal-Interface a été invité par MAECI, ICE-Agenzia et UCIMU à visiter LAMIERA, un salon international dédié au travail de la tôle qui s'est tenu du 17 au 21 mai 2022 à Milan. Barbara Colombo, Présidente UCIMU Profitant de l'occasion pour remercier encore une fois les organisateurs pour l'accueil qui nous a été réservé, nous vous proposons ci-dessous l'interview que Barbara Colombo, Présidente de l'UCIMU, a bien voulu nous accorder. Elle explique comment l'association est structurée, ses fonctions et la manière dont l’UCIMU intervient pour soutenir le secteur en temps normal ou lors de situation de crise, comme celle générée par le contexte actuel, mais aussi son implication dans le développement des technologies du futur. Qu'est-ce que l'UCIMU-SISTEMI PER PRODURRE et comment est-elle organisée ? L'UCIMU est l'association des fabricants italiens de machines-outils, de robots, d'automatismes et de produits auxiliaires CN, outils, composants, accessoires, explique Barbara Colombo, et, en tant que telle, en plus d'être la représentante officielle du secteur, UCIMU s'efforce de fournir un soutien aux entreprises dans leurs activités quotidiennes. L'association est divisée en plusieurs départements qui gèrent différents aspects • le Bureau de presse, qui s'occupe des relations avec la presse, utile en particulier pour dialoguer avec les institutions gouvernementales, en alertant sur les problèmes du secteur et en essayant, par exemple, d'obtenir une réponse législative adéquate par des propositions de lois ; • le Département Marketing, qui intervient au niveau international, en relation avec l'ICE Agence pour la promotion à l'étranger et l'internationalisation des entreprises italiennes, avec des actions visant à soutenir le développement international des entreprises ; • le Bureau des Études Économiques, qui a pour mission l’élaboration des statistiques sur les données économiques du secteur, l'interface avec d'autres associations professionnelles au niveau international, et la mise en œuvre de projets innovants, comme celui, récent, sur la budgétisation durable ; • le Bureau Technique, qui fournit des conseils sur les tendances technologiques actuelles, comme par exemple la fabrication additive ; • L'Office des Foires Commerciales organise les événements de référence du secteur en Italie. Outre Lamiera, BI-MU, est un salon dédié à l'industrie des machines-outils dans les domaines de la découpe, du formage et de la fabrication additive des métaux, des robots, de la fabrication numérique et de l'automatisation. Puis, au nom de l'Association européenne des constructeurs de machines-outils, l’office des foires organise l'édition italienne de l'EMO, l'exposition mondiale sur le travail des métaux, qui se tient alternativement à Milan et à Hanovre ; • et enfin, il y a la Direction Générale, qui coordonne l’ensemble et est responsable, en particulier, du lobbying et de la représentation auprès des institutions italiennes et étrangères. Comment l'UCIMU intervient-elle dans le secteur de la tôlerie ? L'UCIMU travaille au nom de l'ensemble de l'industrie italienne de la tôle. Nous pouvons dire avec fierté que les mesures Industria/Impresa/Transizione » destinées à encourager les investissements dans les nouvelles machines-outils et les technologies numériques et interconnectées portent la signature de l'UCIMU, et sont opérationnelles depuis plus de cinq ans maintenant. Pour le moment, le gouvernement italien a défini la validité de cette mesure de crédit d'impôt pour l'achat de nouvelles machines jusqu'en 2025. Il reste donc encore 2 ans, et ensuite, nous travaillerons sur l'avenir de ces incitations. En parlant de l'avenir proche, comment imaginez-vous les années 2022-2023 pour le secteur ? L'Italie a commencé l'année 2022 avec un carnet de commandes très important, se souvient Barbara Colombo - avec 10 mois d'activité d’avance contre 5 habituellement. Ainsi, nous pensions qu'en 2022, nous allions battre tous les records. Puis la crise en Ukraine a rebattu les cartes, provoquant un effondrement des approvisionnements, tant sur les matières premières, que sur les composants électroniques et électriques. A cela, s’est ajouté des hausses de prix, notamment sur les matières premières, qui affectent le résultat d'exploitation des entreprises. Nous ne savons donc toujours pas, comment l’année 2022 se terminera, néanmoins les perspectives restent bonnes. Les stratégies mises en œuvre pour remédier à la crise actuelle se situent donc principalement au niveau des gouvernements ? Le gouvernement, certainement, mais pas seulement ! Chaque entreprise s'organise pour diversifier ses sources d'approvisionnement et aussi pour envisager des solutions techniques alternatives, en optant par exemple pour de nouveaux composants, différents des composants habituels, qui sont actuellement indisponibles sur le marché ou qui sont accessibles avec des coûts trop importants. Les entreprises italiennes sont habituées à réviser leurs projets au fur et à mesure, ce qui représente un avantage très important face à des concurrents étrangers moins flexibles. Toujours en parlant de l'avenir, quelle est, selon vous, la stratégie de l'industrie vis-à -vis de l'usine intelligente ? La numérisation de notre secteur suscite, de la part des industriels, un intérêt particulier. En comparant l’évolution du parc machines des industriels sur les cinq dernières années, nous avons constaté une augmentation considérable de la numérisation des machines, par l’achat d’équipements de nouvelle génération. Ainsi, sur la période 2010 à 2014, 40 000 nouvelles machines ont été achetées, sur la période 2015-2019, plus de 60 000, soit une augmentation de 50%. En outre, dans la dernière enquête 2015-2019, 54% des machines des usines étaient équipées de commande numérique, or dans l'enquête précédente 2010-2014, la part s'élevait à seulement 32%. Le domaine de l’industrie tôlerie avance t’il aussi vite dans la numérisation que les autres secteurs? Absolument. Pour la numérisation, mais aussi pour l'automatisation, il suffit de regarder les stands il y a beaucoup de robotique, pour l'alimentation des machines, c’est-à -dire le chargement et le déchargement des tôles. Pour l'automatisation, c'est moins évident, mais on constate également une augmentation des investissements dans ce domaine. Sans parler du soudage, qui est lui aussi désormais robotisé, pour répondre également au manque d'opérateurs. Merci ! Votre article est enregistré.
Missions Intervient sur le Réseau Fibre Optique pour assurer les interventions de maintenance et la production, sous la conduite d’activités. • Consulter le SI et prendre en charge les interventions affectées ; • Extraire la documentation technique nécessaire à la bonne réalisation des. interventions (plans, ordre de travail) ;douleursous les côtes grossesse; comment fabriquer une télécommande; borderline témoignage; avengers fanfiction vulture hurts peter; rever de perdre ses papiers d'identité islam; porsche 991 occasion particulier ; team recouvrement contact; qui déclenche l'arme nucléaire en france; tissu marinière épais; mekong miribel; the karakoram range formed
Pourl’Occitanie, c’est Solutions 30 qui a remporté le contrat. Dans ce cas et dans toutes les autres régions,Valse de chaises musicales pour repositionner les personnes et compétences. La mobilité que vous prônez est donc la clé. Il reste que Orange joue à plein de son monopole et pressurise les sous traitant. Âgéde 56 ans, Gianbeppi Fortis est ingénieur diplômé de l’École polytechnique de Milan et titulaire d’un MBA de l’Insead. Il a occupé différents postes de responsabilité au sein d’IBM, Motorola et Equant, avant de lancerleréseau Très Haut Débit 100% fibre optique LOSANGE, comme elle l’avait fait précédemment avec ceux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, pour le réseau ROSACE. LA FIBRE OPTIQUE PARTOUT DANS LE GRAND EST Ce choix représente la meilleure solution technologique, apportant pérennité et attractivité. Cette fibre sera par ailleurs indispensable auxW52N2.